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46. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

La sagesse De la jeunesse C’est de savoir jouir de ses appas648 ; et tous les intermèdes de cette pièce païenne, les soins de Zéphyre, les conseils de l’Amour 649 ; et, pour aller jusqu’au bout, les chansons des Mores dans le Malade imaginaire : Profitez du printemps De vos beaux ans, Aimable jeunesse ; Donnez-vous à la tendresse : Les plaisirs les plus charmants, Sans l’amoureuse flamme, Pour contenter une âme N’ont point d’attraits assez puissants.

47. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

. — Les Dieux sont unis dans l’Olympe, où Hébé leur verse, avec l’ambroisie et l’éternelle jeunesse, l’éternelle sérénité. […] De l’hymen, du bonheur l’espoir était venu             À ma jeunesse amère : Je péris fiancée, et sans avoir connu             La douceur d’être mère. […] Goethe, avec ce grand sens qu’il a porté dans tonies les créations de son ferme génie, a choisi pour l’essai poétique de sa jeunesse la lutte du moyen âge expirant contre les premiers efforts d’organisation de la société moderne. […] Une jeunesse irréfléchie pouvait seul être séduite par un grand homme qui est un brigand, et Schiller a péché contre la morale et contre l’art, en voulant faire un drame fort tragique de cette comédie236.

48. (1900) Molière pp. -283

Lisez-le bien dès la jeunesse ; il vaut mieux que l’expérience elle-même. […] Par exemple à trente-cinq ans, à la fin de la jeunesse, vous connaissez les passions malheureuses dans lesquelles on peut tomber avant trente-cinq ans, et vous vous dites : je n’y tomberai plus. […] Mais un livre comme celui de Molière les indique d’avance ; c’est pour cela qu’il faut le lire dans sa jeunesse. […] ——— Il n’y a de riche que la jeunesse. […] ——— Songer prudemment à utiliser sa jeunesse, c’est déjà peut-être cesser d’être jeune.

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