« Les fêtes que Louis XIV donna dans sa jeunesse méritent d’entrer dans l’histoire de ce Monarque, non seulement par ses magnificences singulieres, mais encore par le bonheur qu’il eut d’avoir des hommes célebres en tous genres, qui contribuerent en même temps à ses plaisirs, à la politesse, à la gloire de la Nation.
Venceslas et Saint Genest offriraient d’utiles enseignemens à la jeunesse lettrée.
quelle indépendance, quelle légèreté, quelle gaîté, quelle folie devaient régner dans un camp dont les chefs étaient de la jeunesse des deux sexes, dans un camp où les relations étaient toutes militaires, où tous les dangers étaient communs, où le chagrin des revers et l’ivresse des succès étaient également partagés, où régnait la familiarité la plus dégagée des formes habituelles du respect, en un mot dans une armée de deux sexes qui, en révolte contre les lois de l’état, ne devaient pas s’assujettir bien strictement à celles de la bienséance !