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77. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Moncade se jette aux genoux de Julie, qui lui pardonne à condition qu’il ira joindre son Régiment le lendemain. […] mon frere, Je me jette à vos pieds ; calmez votre colere. […] Les changements que Baron a faits dans cet acte sont adroits ; au lieu d’alarmer Chrémès par la vue de l’enfant, il fait venir Glycerie, qui, toute abattue par sa maladie, & plus encore par ses chagrins, se jette aux pieds de Chrémès, lui montre son contrat de mariage, l’assure qu’elle est citoyenne, & le conjure de ne pas faire son malheur.

78. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

Nous nous jetâmes, dit-elle, dans des subtilités ou nous n’entendions plus rien  ; et madame de Sévigné se rit avec madame de Grignan de cette échappée.

79. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Enfin, c’est Thrasyclès qui entame un long discours où il lui conseille, dans son intérêt, de jeter tout son argent à la mer, devant lui, à peu de distance du rivage. […] La scène du sonnet, si fameuse, est doublement l’effet de son caractère, par la façon dont il y est jeté, et par la façon dont il en sort. […] Ils jetèrent les hauts cris, comme les philosophes du dix-huitième siècle, quand ils se virent calomniés par la comédie de Palissot. […] J’en dirai autant du geste qui va suivre, du mouchoir jeté sur la gorge de Dorine. […] S’il se jette à corps perdu dans les dettes, c’est donc la faute de son tyran plus que la sienne.

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