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113. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Il est impossible de nous le représenter dans toutes les phases de son existence ; cependant, les portraits authentiques, dont je viens d’indiquer les principaux nous le montrent avec des manières d’être assez variées. […] Le Roman comique ne nous donne que la caricature de ces bons bourgeois accueillant des comédiens de passage ; le même tableau est indiqué d’une touche plus vraie par le biographe du bailli-académicien.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Il faut qu’elle-même choisisse son peintre, qu’elle le doue de tous les talents nécessaires, qu’elle le mene sans cesse par la main, qu’elle l’éclaire sur tout ce qui se présente à lui ; qu’elle lui indique, par le moyen du goût, l’attitude, les traits, les couleurs qui rendront son portrait aussi frappant qu’agréable : sans cela il ouvrira de grands yeux sans voir, & les beautés les plus séduisantes passeront devant lui sans qu’il les saisisse.

115. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Tapissier de son métier, il acquit en 1631, de Nicolas Pocquelin, son ainé, une charge dans la maison du roi  : les actes le qualifient de « maître tapissier et tapissier ordinaire de la maison du roi », ou de « tapissier et valet de chambre ordinaire du roi »  ; j’ignore si ces variantes sont de pure forme, ou si par hasard elles indiqueraient quelque diversité de fonctions. […] Il y aurait bien des recherches à faire en ce sens, que je me contente d’indiquer.

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