Il est impossible de nous le représenter dans toutes les phases de son existence ; cependant, les portraits authentiques, dont je viens d’indiquer les principaux nous le montrent avec des manières d’être assez variées. […] Le Roman comique ne nous donne que la caricature de ces bons bourgeois accueillant des comédiens de passage ; le même tableau est indiqué d’une touche plus vraie par le biographe du bailli-académicien.
Il faut qu’elle-même choisisse son peintre, qu’elle le doue de tous les talents nécessaires, qu’elle le mene sans cesse par la main, qu’elle l’éclaire sur tout ce qui se présente à lui ; qu’elle lui indique, par le moyen du goût, l’attitude, les traits, les couleurs qui rendront son portrait aussi frappant qu’agréable : sans cela il ouvrira de grands yeux sans voir, & les beautés les plus séduisantes passeront devant lui sans qu’il les saisisse.
Tapissier de son métier, il acquit en 1631, de Nicolas Pocquelin, son ainé, une charge dans la maison du roi : les actes le qualifient de « maître tapissier et tapissier ordinaire de la maison du roi », ou de « tapissier et valet de chambre ordinaire du roi » ; j’ignore si ces variantes sont de pure forme, ou si par hasard elles indiqueraient quelque diversité de fonctions. […] Il y aurait bien des recherches à faire en ce sens, que je me contente d’indiquer.