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78. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224

Faites-vous un habit avec ceci.

79. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

J’ai aussi, ajouta-t-il, un habit de Théâtre, dont je crois que je n’aurai plus de besoin ; qu’on le lui donne ; le pauvre homme y trouvera de la ressource pour sa profession. Cependant cet habit, que Molière donnait avec tant de plaisir, lui avait coûté deux mille cinq cents livres, et il était presque tout neuf. […] Comme cette pièce promettait beaucoup, elle voulut y briller par l’ajustement ; elle se fit faire un habit magnifique, sans en rien dire à son mari, et du temps à l’avance elle était occupée du plaisir de le mettre. […] déshabillez-vous vite, et prenez un habit convenable à la situation où vous devez être. Peu s’en fallut que la Molière ne voulût pas jouer, tant elle était désolée de ne pouvoir faire parade d’un habit, qui lui tenait plus au cœur que la pièce.

80. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Nous nous amusâmes, Larroumet et moi, à chercher les pièces où avait été exploitée cette situation d’un valet se déguisant en maître ou même d’un maître empruntant les habits d’un valet. […] » Quand Figaro se sera taillé une redingote dans la doublure de l’habit de cour de son maître, qu’il aura flanqué à la porte, il ne demandera plus rien au ciel, et trouvera que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. […] Vous pouvez jouer Tartuffe dans une grange et en habit de ville, et vous aurez du succès. […] L’anecdote qui veut qu’il ait acheté un de ses vieux habits pour le mettre sur le dos de l’acteur chargé du rôle, est radicalement et ridiculement fausse. […] Et comme Araminthe, à ce récit, demande : De grâce, dites-moi, parlant sincèrement, Sous l’habit de Vénus, avais-je l’air charmant ?

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