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146. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Ce dont on rit, dans Alceste et dans Jean-Jacques, ce n’est pas la vertu : c’est la mauvaise humeur de l’un, c’est l’hypocondrie de l’autre, c’est l’habit arménien de celui-ci, ce sont les rubans verts de celui-là, c’est en un mot l’excès nuisible à la vertu même et qui la rend impossible à vivre.

147. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Boileau nous le donne à conjecturer par ce passage de sa belle épître à Racine : L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plus beau.

148. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Ce qui nous intéresse après tout, ce n’est pas de savoir que Phidippide ronflant dans cinq couvertures, et rêvant courses et chevaux, pendant que Strepsiade, son père, compte en gémissant ses dépenses300, serait encore comique sur une scène française ; ou que ce valet espagnol énumérant ce qu’on épargne à recevoir de la main d’un maître un habit tout fait301, aurait pu être un personnage de Ménandre ; ou que le Malade imaginaire, éprouvant par une mort feinte l’affection des siens, est une idée aussi vieille que la comédie, comme Schlegel le remarque avec un dédain absurde302.

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