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90. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

Il faut (on nous pardonnera cette remarque) que la critique du xviiie siècle ait été bien indifférente aux gloires du xviie , pour n’avoir pas, dans ses longues années de toute-puissance, réintégré triomphalement sur la scène le texte complet du Festin de Pierre ; mais elle ne paraît pas y avoir seulement songé. […] Si cette résurrection solennelle du vrai Don Juan a profité à la gloire de Molière, elle a beaucoup moins heureusement servi la renommée de Thomas Corneille.

91. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Le roi, par ce traité, renonçait à sa nouvelle conquête, sans en perdre la gloire, et il conservait, du consentement même de l’Espagne, tout ce qu’il avait conquis précédemment sur elle dans les Pays-Bas. […] Dans Pourceaugnac, comme dans les comédies de Plaute et de Térence, un personnage subordonné par sa condition, mais supérieur par l’audace et les ressources de son esprit, anime tout, conduit tout ; et, se réservant en entier le danger et la gloire de l’entreprise, ne laisse à ceux qui en ont fait les frais, que le soin d’en recueillir les fruits. […] Dans les deux comédies, une grande princesse, dont la main est disputée par des rivaux à qui leur naissance permet d’y aspirer, et dont le cœur est en secret épris d’un jeune guerrier couvert de gloire, mais d’une condition obscure, qui l’adore en secret lui-même, s’en remet à cet amant du soin de choisir pour elle entre ses prétendants. […] Toutefois, si sa gloire en pouvait tirer quelque lustre, si plutôt elle n’avait besoin de s’en excuser, je dirais qu’il fit mieux que personne dans un genre où il est impossible de faire bien.

92. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

quelle gloire.)

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