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127. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

L’actrice qui excellait à l’exprimer sur la scène, et qui passait même pour l’inspirer à l’auteur, était la Champmeslé, comédienne excellente, mais courtisane dangereuse qui avait séduit le jeune Sévigné, dont elle dérangeait la fortune, en donnant des soupers où Racine et Boileau se trouvaient.

128. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Quelques-unes, jusqu’alors inédites, ayant été insérées dans l’édition de 1866, les critiques littéraires, mis en goût ; en recherchèrent d’autres dont ils passent orner leurs comptes rendus ; et Prévost-Paradol mit la main par fortune sur un recueil du XVIII siècle, qui en contenait une, adressée à Santeuil, le chanoine poète, ami de La Bruyère et, comme lui, commensal du prince de Condé. […] Ajoutez un égoïsme prodigieux, que la fortune encourageait : la chance de M. de Montausier était proverbiale, et ce n’est pas lui qui eût perdu n’importe quel procès. — Décidément ce bel esprit, cet amoureux transi, qui fit treize ans la cour à sa femme, ce courtisan heureux, ce complaisant, — fi !

129. (1884) Tartuffe pp. 2-78

C’était lui que Molière montrait « par l’exemple d’une affaire domestique, passant à s’ingérer dans les affaires les plus secrètes et les plus familières des familles » et mettant en usage les adresses d’Escobar pour capter la fortune de son hôte et caresser dévotement sa femme. […] Dans un joli morceau qui a fait fortune, Gautier nous le représente « agréable de sa personne, le teint frais, l’oreille rouge, les mains belles et grasses, avec un petit commencement d’embonpoint dévot.

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