Ne vous semble-t-il pas, Messieurs, vous demanderai-je en terminant cet essai si imparfait, que j’étais du moins dans le vrai en disant tout d’abord que les divers portraits de femmes que nous a tracés ce grand peintre, qui se nomme Molière, prouvent que nul n’a mieux connu ni plus aimé ce sexe, qui, suivant l’expression de La Fontaine, fait notre joie ; ce sexe mobile qu’il faut encore aimer alors même qu’il nous désespère, et cela au dire de toutes ses victimes, aussi bien des plus nobles, comme le généreux Alceste, que des plus indignes, comme cet égoïste bourru d’Arnolphe, dont les plaintes impertinentes se terminent cependant par un trait qui restera éternellement vrai, sous sa forme d’un brutal comique : Tout le monde connaît leur imperfection, s’écrie-t-il, Ce n’est qu’extravagance et qu’indiscrétion, Leur esprit est méchant et leur âme est fragile.
Molière. est, avec La Fontaine, l’écrivain du grand siècle demeuré le plus populaire1.
Ce pâté ne vous ramène-t-il pas, par la pensée, aux joyeux soupers de Boileau, de La Fontaine et de Molière ? […] La de Brie était bonne et charmante ; et quant à la du Parc, c’est cette Marquise fameuse (Marquise était son prénom, et point du tout un surnom, comme on l’a cru) qui eut l’honneur d’amouracher successivement Molière, Corneille, La Fontaine et Racine… Comme le dit spirituellement mon ami, M.