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93. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273

Bonne petite vie, par ma foi !

94. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398

Je n’en sais rien ; mais Eraste nous donne grande envie de l’apprendre par ce qu’il dit en finissant la scene : Ma foi, M. de Pourceaugnac, nous vous en donnerons de toutes les façons ; les choses sont préparées, & je n’ai qu’à frapper.

95. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Si le judaïsme eut ses pharisiens, la foi chrétienne fut plus que toute autre exposée aux entreprises des imposteurs intéressés à contrefaire sa croyance et sa morale, pour exploiter à leur profit l’estime des fidèles et des honnêtes gens. […] En effet, nous ne croyons pas, sur la foi de Voltaire, que Molière se proposait de mettre sa prose en vers, et qu’il y renonça, faute de loisir, ou sur l’avis de ses comédiens qui voulurent jouer la pièce telle quelle. […] Si elle le prend de si haut avec le bonhomme Chrysale, c’est qu’elle a foi dans sa propre supériorité : elle croit avoir sur lui les droits de l’esprit sur la matière. […] Je vois que vous voulez Être à Monsieur Tartuffe […] Non, il faut qu’une fille obéisse à son père […] Point ; Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez […] Non, vous serez, ma foi, Tartuffiée. […] Il se peint dans cette profession de foi : Les hommes, la plupart, sont étrangement faits : Dans la juste mesure on ne les voit jamais.

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