Il ordonne qu’on aiguise les glaives avec lesquels il doit égorger les Grecs, & qu’on allume du feu pour les faire cuire ; il offre à ses hôtes, par dérision, un bassin que ses peres lui ont laissé & dans lequel il doit mettre les Grecs par morceaux.
» Est-il donc impossible de concevoir un genre de comédie où le poète, loin de disparaître derrière ses personnages, se tiendrait cache sous leur masque, prompt à intervenir à tout moment dans leurs paroles et dans leurs gestes par un feu roulant d’allusions malignes, d’épigrammes lancées contre ses adversaires, de conseils sagement fous donnés à un public ami ?
Elle lui dit qu’elle a cependant assez bien fait paroître son feu à son retour pendant le souper & durant la nuit. […] , chez le nompareil Sire, On vit les deux Amphitrions, Ou, si l’on veut, les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies Du feu sieur Plaute, franc latin, Et que, dans un esprit très fin, Son digne successeur Moliere, A travesti d’une maniere A faire ébaudir les esprits Durant long-temps de tout Paris, &c.