Le nouveau Tantale, brûlé par ses desirs sans pouvoir les satisfaire, crut être ensorcelé ; sa femme se le persuada aussi. […] Il répara si bien le temps perdu, qu’il se dégoûta de sa femme, vola à son pere quelques sacs de bled, & partit pour voyager. […] La belle le crut, ou feignit de le croire ; &, pendant que l’époux se faisoit casser une cuisse à l’armée, sa femme & son ami travailloient paisiblement à réparer sa perte. […] Il paroît, dit qu’il est Damis, fait beaucoup de train sur le mariage précipité de sa prétendue femme, & ne s’appaise qu’après avoir déchiré le contrat qu’elle a passé avec Ligournois. […] Le Président, mari de cette prude, qui se laisse mener par sa femme, en affectant toujours un air d’autorité & en ordonnant sans cesse, est aussi fort plaisant.
En effet où trouve-t’on des Pieces comparables à celle du Misantrope, des Femmes sçavantes, du Tartuffe, de l’Avare, de l’Ecole des Maris, &c. […] L’Ecole des Femmes, Comédie en Vers, cinq Actes, 1662. […] La Critique de l’Ecole des Femmes, Comédie en Prose, un Acte, 1663. […] Les femmes sçavantes, Comédie en Vers, cinq Actes, 1672. […] La femme de Moliere fit porter une grande tombe de Pierre, qu’on plaça au milieu du Cimetiere de saint Joseph, où on la voit encore.
Accusée de honteuses faiblesses pour Concini, qu’elle avait fait maréchal d’Ancre, elle est reléguée à Blois, en 1617 ; le maréchal d’Ancre est assassiné ; Galigaï, sa femme, décapitée et brûlée. […] Et enfin, il n’est pas déraisonnable de penser que l’état d’humiliation où la première jeunesse du roi fut tenue par sa déraisonnable mère, lui rendait impossible cette confiance en lui-même et dans les autres, qui est le premier véhicule de l’amour ; qu’il ne voyait dans Anne d’Autriche qu’une femme attachée à lui par le devoir ; qu’il avait besoin d’être relevé de cette dépression par la tendresse de personnes désintéressées. […] Les écrits du temps n’indiquent pas les femmes qui faisaient partie de la société dans cette deuxième période, à la fin de laquelle la marquise avait atteint sa trente-cinquième année, et sa fille sa treizième. […] Mainard était secrétaire de la reine Marguerite de Valois, femme de Henri IV. […] « C’était, dit-il, une femme admirable. » Voiture l’appelle divine.