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170. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

Arlequin prend la bourse et leur donne de fausses indications.

171. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Molière avec deux autres de ses amis, Bernier et Hesnault, fut admis à y prendre part, et c’est ainsi qu’il put étudier cette philosophie d’Épicure « qui, dit Voltaire, quoique aussi fausse que les autres, avait du moins plus de méthode et plus de vraisemblance que celle de l’école, et n’en avait pas la barbarie (47). » C’était en 1642. […] Toujours modéré, quelquefois même un peu timide, et préférant combattre ses adversaires avec les armes légères de l’ironie plutôt qu’avec celles plus pesantes de l’école, — prêt du reste à les déposer toutes, et même sans sourire, sur un ordre souverain de l’Eglise ; — trouvant tous les systèmes plus ou moins bons, un peu parce qu’il les croyait tous faux, il ne demandait qu’une égale tolérance et la fin de toutes les disputes.

172. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Qu’est devenue la fausse dévote, qui veut tromper Dieu et qui se trompe elle-même ? […] Je ne crois pas, en effet, que même une femme du plus grand monde, et même parmi les femmes du monde qui aient eu le plus d’esprit, il y en ait une seule qui pour les grâces, les élégances et l’art intime du beau dire, ait pu lutter avec l’auteur de Marianne et des Fausses Confidences. […] Elle l’a redemandée, non pas de cette voix banale et prévue à l’avance qui s’élève dans la salle, en même temps que tombe le lustre, comme si le lustre voulait jeter sa lumière blafarde sur ces faux enthousiastes, mais elle a été redemandée nettement, d’une voix unanime, comme jamais je n’ai entendu redemander personne.

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