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68. (1884) Tartuffe pp. 2-78

L’intervention du roi, cette suprême adresse de l’auteur, n’est nécessaire, en effet, dans la pièce que si Tartuffe est un scélérat, un fourbe renommé Dont sous un autre nom, le prince est informé, et si ce fourbe a la maladresse, en livrant la cassette d’Arcas, de s’aller lui-même exposer au regard ennemi de la fraude. […] Molière, dit-on, eut, des ennemis de l’abbé, des mémoires où il puisa. […] Si Molière passa, d’ailleurs, il se fit, en compensation, d’impitoyables ennemis dans les deux armées en présence. […] Cependant la famille, unie contre l’ennemi commun, fait un suprême effort.

69. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Je ne m’étonne pas si la cour l’a député aux états pour le bien du peuple, le connaissant si ennemi des charges. […] Mais il a été pourtant écrit par un contemporain, et, dit-on, sur les indications d’une actrice ennemie d’Armande Béjart. […] Que m’offrirait de pis la fortune ennemie, À moi qui tiens le sceptre égal à l’infamie ?  […] Il eut recours à un expédient honteux qui ne tendait rien moins qu’à envoyer son ennemi aux galères.  […] Molière regarda ses ennemis en face, pénétra leurs desseins et aperçut aussi leurs forces croissantes.

70. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

Rien n’est bon, rien n’est innocent, rien n’est sans danger dans l’ennemi vaincu ; ni ses doctrines, ni ses habitudes morales, ni ses plaisirs intellectuels.

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