Béatrix porte un billet doux de la part de sa maîtresse à Don André ; celui-ci, accoutumé à de pareils messages, accepte le rendez-vous qu’on lui donne, & cajole la messagere, en lui disant qu’il seroit charmé de n’y trouver qu’elle. […] Le reste de l’acte est tout-à-fait semblable au précédent ; nous verrons à quoi d’Ancourt fera servir Béatrix, sa maîtresse, le billet doux, le rendez-vous donné & accepté. […] Cette Clarice, chez qui nous nous attendions à trouver tous les acteurs, & à voir par conséquent des scenes piquantes ; cette Clarice, dis-je, si bien annoncée au premier acte & au quatrieme, ne sert à rien, ainsi que son billet doux, & le rendez-vous qu’elle donne à Don André.
L’histoire n’a pas expliqué comment Louis XIII, prince si doux, si timide, si jeune encore, a pu se laisser emporter à des partis aussi violents contre sa mère.
Que si elles avaient le défaut de faire de l’amour un délire de l’imagination, elles eurent aussi le mérite d’élever les esprits et les âmes au-dessus de l’amour d’instinct, et de préparer cet amour du cœur, ce doux accord des sympathies morales si fécond en délices inconnues à l’incontinence grossière, cet amour qui donne tant d’heureuses années à la vie humaine, appelée seulement à d’heureux moments par l’amour d’instinct.