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174. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Ne disons donc pas que le poète a le dessein pervers de tourner la vertu en dérision ; car Alceste n’offre prise au ridicule que dans les occasions où parle son humeur, et non sa raison. […] Toutes deux procèdent du même dessein, et vont à la même fin. […] En 1661, quelques mois après la publication des Examens de Corneille, et des trois discours, Molière disait, dans la préface des Fâcheux : « Ce n’est pas mon dessein d’examiner maintenant si tout cela pouvait être mieux, et si tous ceux que j’ai divertis ont ri selon les règles.

175. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

S’il en fallait croire un autre narrateur de ce petit fait, Molière n’aurait pas voulu que les vers fussent crus l’ouvrage de Benserade ; mais il y aurait outré à dessein les vices de son style, afin que la cour se divertît à ses dépens.

176. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Ses amis non plus n’étaient pas sans le détourner de cette union : Votre dessein pour vous me fait trembler de peur ; Et, de quelque façon que vous tourniez l’affaire, Prendre femme est à vous un coup bien téméraire. […] C’est demain, à midi, au milieu du village, qu’il faut accomplir notre dessein.

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