Aussi les deux derniers actes au moins sont très languissants, mais enfin il y a partout de beaux vers. […] On nous présente un dernier argument, qui du reste est très pertinent, à savoir les servantes de Molière. […] Et enfin, au dernier acte, il est hypocrite : c’est une espèce de Tartuffe. […] Elle le connaît tel qu’il a été, tel qu’il est et tel qu’il sera au dernier acte. […] Son dernier mot est touchant, bien caractéristique encore de son caractère.
Elle devait même monter plus haut que madame de Montausier ; mais c’est une singularité de sa fortune que la première circonstance par où elle fut signalée, fut l’acquisition de la terre de Maintenon qui appartenait à la maison d’Angennes, dont le marquis de Rambouillet était le chef ; et que, quand le roi donna à madame Scarron, comme on le verra en suivant l’ordre des faits, le titre et le nom de marquise de Maintenon, ce titre et ce nom étaient portés par un des fils d’Angennes ; de sorte qu’elle succéda à un domaine, à un titre, à un nom de l’hôtel Rambouillet, en même temps qu’à la réputation d’esprit et de mœurs, et à la considération de la duchesse de Montausier, dernier rejeton de cette maison.
Plus tard, presqu’à la fin de sa vie, et comme s’il avait voulu couronner son œuvre par un dernier et plus vif enseignement, nous le voyons dans Les Femmes savantes faire de nouveau justice de cette affectation, de ces prétentions qui déparent les plus belles et les plus méritantes et semblent effacer leurs avantages les plus réels. […] Quand, au dernier acte, elle apprend le malheur supposé qui la ruine aussi bien que son mari, sa philosophie, toute pédantesque qu’elle soit, ne se dément pas devant le malheur.