Tant qu’il sera pour moi je ne vois rien à craindre.
La malignité des poëtes ni celle des spectateurs ne perdit rien à cette défense ; la ressemblance des masques, des vêtemens, de l’action, désignerent si bien les personnages, qu’on les nommoit en les voyant : telle fut la comédie moyenne, où le poëte n’ayant plus à craindre le reproche de la personnalité, n’en étoit que plus hardi dans ses insultes ; d’autant plus sûr d’ailleurs d’être applaudi, qu’en repaissant la malice des spectateurs par la noirceur de ses portraits, il ménageoit encore à leur vanité le plaisir de deviner les modeles. […] Quant aux suffrages des Athéniens, un peuple ennemi de toute domination devoit craindre sur-tout la supériorité du mérite.
[Acte IV, scène IV] Scène IV Célimène, Alceste, Dubois Mon sot dit avec mépris : « Je ne conçois pas cette scène, je crois que c’était afin de finir l’acte. » Les sots vaniteux français montrent, jouent le mépris, dès qu’ils craignent que le comique qui leur est présenté ne soit trop grossier. […] Le personnage du vieil évêque est un premier aperçu dans un moment où malgré moi je pense à plusieurs choses (je crains que la comtesse S. ne dissimule avec moi, and…… mais il aurait cet avantage d’embarrasser un peu Tartuffe. […] Il est absurde de supposer qu’Argante craint que le valet Matamore se fatigue en allant à pied, ou fasse ainsi peu d’honneur à son maître. […] La prude évitant avec beaucoup de soin un tête-à-tête avec un homme qui, enfin, la surprend au bout du jardin, et c’est… pour lui demander le secret sur une intrigue qu’il a avec une des amies de la Prude, intrigue qu’il craint que celle-ci ne soupçonne.