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75. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Admiration qui peut surprendre : sa philosophie n’est ni élevée, ni profonde, ni originale ; elle n’a apporté à l’humanité aucune vérité nouvelle, aucune de ces conceptions, de ces interprétations de la vie qui enrichissent l’esprit de l’homme et impriment à sa pensée, à sa conduite une direction non encore entrevue.

76. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

En pleurant ce prince, on lui reprocha sa mort même ; ce furent en effet son malheureux amour pour la femme de son neveu, la persécution du jeune époux, et les préparatifs d’une guerre sans autre objet que celui de tirer la belle Charlotte de la cour de Bruxelles où le prince de Condé l’avait conduite, qui rallumèrent cet esprit de la Ligue que Henri alors dans sa sagesse et dans sa vertu avait pris tant de soin à calmer et à éteindre, cet esprit qui arma un bras fanatique contre lui4.

77. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Quand le Docteur la reconnoît pour sa fille, il faut qu’Arlequin rassure ce pere sur la conduite de sa fille, & que le pere croie de bonne foi un répondant si suspect. On voit combien d’indécences, de folies & d’invraisemblances, Moliere évite en faisant de Mariane une personne modeste, qui voyage sous la conduite de sa mere.

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