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156. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Or, comme cette passion offre autant de variétés que ce qu’il y a de sentiments moraux qui peuvent être exagérés et pervertis, afin d’offrir une description psychologique applicable à tous les genres de fanatismes, Molière a choisi pour son exposition celui du bien et du juste. […] Si Molière a souvent choisi des pères de famille pour représenter les caractères vicieux et insensés, c’est parce qu’il avait à cœur de montrer dans toute leur gravité les malheurs qui résultent de ces caractères, afin d’impressionner davantage ses auditeurs et d’engager les vicieux à lutter contre leurs mauvaises tendances ; loin de l’en blâmer, on ne peut que l’en applaudir.

157. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Item veut et entend ladite damoiselle testatrice qu’il soit dit et célébré à perpétuité, soit en ladite église Saint-Paul, soit dans un monastère, tel que voudront choisir le sieur son frère et les damoiselles ses sœurs, deux messes basses de requiem par chacune semaine, dont sera passé contrat de fondation ou ce qu’il conviendra, et que pour ce qu’il soit payé et baillé telle somme qui sera jugée suffisante, à prendre sur ses biens. […] On voit que Molière ne faisait pas de façons pour cacher son amitié pour Mlle de Brie ; on voit aussi que La Grange n’avait pas peur d’offusquer la femme de Molière en la choisissant pour la marraine d’une de ses filles quand il choisissait pour l’autre la maîtresse de Molière.

158. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

D’ailleurs, je le répète, il n’y avait au monde, pour aimer, pour copier Marivaux, que des femmes choisies, et dignes de comprendre un si parfait modèle.

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