Il a loué justement la sage institution du tribunal des maréchaux, chargé de décider si le combat était nécessaire pour vider une querelle difficile ou même impossible à soumettre aux tribunaux ordinaires120.
Mais tandis que ses valets chargent à coups de bâton Horace qui monte à l’échelle de corde, et qu’Arnolphe, de la fenêtre d’Agnès, dirige la bastonnade, la jeune fille s’échappe, et va rejoindre Horace. […] Il a craint que la vérité de la nature ne fît pas assez d’effet ; il l’a quelquefois chargée pour la faire applaudir.
Nous voyons dans ce testament que « Pierre Mignard, dit le Romain, peintre ordinaire du roi, demeurant rue Montmartre vis-à-vis l’église Saint-Joseph, est chargé de recueillir les deniers comptant au décès de la testatrice pour les placer en rentes ou en terres. » C’est la femme de Molière, et après elle la fille de Molière, que Madeleine nomme ses légataires universelles. […] Il sortit donc de Paris avec sa femme et ses enfants, lui cinquième, en compagnie d’un petit âne tout chargé de ses œuvres, pour aller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour faire un personnage de Suisse, où, quoique son rôle fût tout au plus de quatre vers, il s’en acquitta si bien, qu’en moins d’un an il acquit la réputation du plus méchant comédien du monde, de sorte que les comédiens ne sachant à quoi l’employer, le voulurent faire moucheur de chandelles ; mais il ne voulut point accepter cette condition, comme répugnante à l’honneur et à la qualité de poète ; depuis, ne pouvant résister à la force de ses destins, je l’ai vu avec une autre troupe, mouchant les chandelles fort proprement. […] Elle ne se reposa que le lundi, vingtième de mars 1720, la mort l’ayant couchée dans le tombeau, « Il n’y a plus à s’en dédire, murmura-t-elle avec un dernier sourire, je vois bien que la mort baisse le rideau. » Quand Molière fit répéter Le Malade imaginaire, Mlle Beauval, chargée du rôle de Toinette, s’impatienta de voir Molière mécontent de tout le monde. […] Quoique les Dancourt partissent de haut, en vertu de l’armorial, « au premier d’azur à un rocher d’argent mouvant de la pointe, surmonté d’un soleil mouvant d’or ; au deuxième, de gueules â un lion d’argent et un chef cousu d’azur chargé de trois étoiles d’argent », ils daignèrent reconnaître que La Thorillière lui-même était d’une bonne noblesse et que sa fille était épousable.