/ 82
46. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

Chapelle prêchait aussi Molière, et lui reprochait sa jalousie.

47. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99

Ce fut pendant son séjour à Paris, dans l’hiver de 1641, que le marquis de Montausier fit à Julie cette fameuse galanterie d’une guirlande peinte sur vélin in-folio par Robert et, à la suite de laquelle se trouvent toutes les fleurs dont elle se compose, peintes séparément, chacune sur une feuille particulière, au bas de laquelle est écrit de la main de Jarry, célèbre calligraphe et noteur de la chapelle du roi, un madrigal qui se rapporte à cette fleur.

48. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Toujours est-il que le lendemain de sa victoire, il écrivait au roi pour lui demander un canonicat dans la chapelle de Vincennes, le propre jour de la grande résurrection de Tartuffe, ressuscité par les bontés du roi. […] Comme il aimait à souper avec sa femme, cette ingrate et cette perfide, qu’il entourait d’une passion si tendre, il avait renoncé à son régime ordinaire (deux tasses de lait par jour), et il s’était mis au régime échauffant de Chapelle et de Baron. […] Quant à Philinte, il était un des amis familiers de Molière, il s’appelait Chapelle, il était un de ces bons vivants à qui il ne faut demander que ce qu’ils peuvent raisonnablement apporter dans la société de leurs amis, où ils jouent le rôle facile de despote et de tyran : à savoir, grand-faim, grand-soif, grand éclat de rire, et voilà tout ! […] On eût dit, à voir Chapelle, à l’entendre, que l’auteur du Misanthrope n’avait pas de meilleur ami. Seul, Molière ne s’y trompait pas ; il savait bien jusqu’où pouvait aller l’amitié de Chapelle.

/ 82