Ici, se présentent un maître de danse et un compositeur de musique : celui-ci, qu’un art plus noble devrait rendre plus sensible à l’amour de la gloire, confesse, avec une assez basse ingénuité, qu’il est mû principalement par l’amour de l’or ; et celui-là, plus jaloux de l’honneur, précisément parce qu’il a moins droit d’y prétendre, prouve que la vanité d’un artiste est toujours proportionnée à la futilité de l’art qu’il exerce. […] Fulgence, écrivain du sixième siècle, à qui l’on doit un ouvrage intitulé Mythologicum, y donne un précis de la fable d’Apulée, renvoyant ceux qui désireraient un récit plus détaillé au philosophe de Madaure et à l’Athénien Aristophante : les ouvrages de celui-ci ne nous sont point parvenus, et nous ignorons s’il vivait après ou avant Apulée.
Qu’on donne dix ans de moins à celui-ci, il cesse d’être ridicule, par conséquent d’être comique ; dix ans de plus à l’héroïne, loin d’être intéressante, elle n’est plus qu’une femme ordinaire, qui, sans savoir ni pourquoi ni comment, & guidée par son seul caprice, donne la préférence à un homme sur un autre : la piece cesse en même temps d’être morale, puisqu’elle n’offre plus le tableau d’un amour mal assorti, & de ses ridicules. […] Celui-ci ne m’ennuiera pas du récit de mes rigueurs.
Celui-ci avoue qu’il ne s’est d’abord déclaré que pour céder aux instances de son ami, mais que l’amour s’est bien vengé de sa résistance. […] Oronte ordonne à son fils d’épouser la Comtesse : celui-ci déclare son mariage avec Julie : le pere se laisse fléchir.