Vous ne serez point attaquée dans ce pays-là que vous ne soyez bien défendue.
Moliere attaqua T. […] Il connoissoit la manie que Moliere avoit de se faire peindre en Empereur Romain, lui qui étoit détestable sous un habit tragique ; & c’est sur ce ridicule qu’il l’attaqua.
Molière avait bien compris que le moment ne pouvait pas être mieux choisi pour demander cette grande permission à la majesté royale, d’attaquer directement et de front, les faux dévots et leur sacristie. […] Notez aussi que si la comédie de Molière n’eût pas été grave, imposante, sévère, austère, comme eût pu l’être un plaidoyer de Pascal, jamais le roi et la reine ne l’eussent approuvée ; jamais le roi Louis XIV ne se fût porté le protecteur d’une bouffonnerie qui s’attaquait à tant de choses. […] « On commence, dit-il encore, par se livrer aux impressions de l’amour, le remède du mariage vient trop tard, déjà le faible du cœur est attaqué, s’il n’est vaincu. » Encore une fois, Marivaux lui-même ne parlerait pas de l’amour avec plus de finesse, avec plus de sagacité que Bossuet. […] L’heure arrive où cette belle Célimène va être attaquée de toutes parts ; il faut bien qu’au moins elle n’ait pas à rougir devant la prude Arsinoé. […] Elmire, c’est la providence visible de cette maison attaquée par Tartuffe.