L’inclination naturelle de la reine la portait à la galanterie ; elle aimait les fêtes propres à l’exalter.
Cela est sans contredit juste et parfaitement écrit ; mais à la suite, quand Agnès déclare à son tuteur qu’un jeune homme, malgré tous les obstacles, a trouvé le moyen de s’introduire près d’elle et de lui plaire, le tuteur se plaint d’avoir perdu tous les soins qu’il a pris pour lui plaire lui-même ; Agnès lui répond : Vraiment, il en sait donc là-dessus plus que vous, Car à se faire aimer il n’a pas eu de peine.
Il avoit un amour de passion pour son métier, et un zèle ardent pour le divertissement du Public, dont il étoit très aimé ; il en donna des marques jusqu’à la fin de sa vie. […] On ne peut mieux exprimer le mouvement d’un cœur extrêmement amoureux, qui, étant agité de jalousie, voudroit rompre avec l’objet aimé, sans pourtant en pouvoir venir à bout. […] Dans les Mémoires du Cardinal de Retz, on voit que Mme de Montbason ne pouvoit pas se résoudre à aimer M. de La Rochefoucault, parce qu’il ressembloit à Bellerose, qui avoit, disoit-elle, l’air fort fade. […] Cet acteur avoit tous les talens imaginables pour le théâtre dont il a été la gloire dans son temps ; il avoit beaucoup de noblesse dans l’air et dans les manières ; il étoit fort aimé de toute la Cour, et particulièrement connu du feu Roy, de qui il avoit reçû plusieurs grâces, pour lui en son particulier, et pour la troupe en général.