Ce fut le premier ouvrage considérable dont il s’occupa après L’École des femmes ; car, de la représentation de cette dernière comédie, en 1662, aux fêtes de 1664, où furent joués les trois premiers actes du Tartuffe, l’intervalle n’est rempli que par des pièces de peu d’importance. […] Au mois de septembre de la même année, ces trois premiers actes furent également joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence du roi et des deux reines. […] Cette lettre, qui serait un effort prodigieux d’attention et de mémoire, si elle n’était plutôt le produit tout naturel d’une communication de manuscrit plus ou moins adroitement dissimulée, cette Lettre, dis-je, contient l’analyse de la pièce, acte par acte, scène par scène, et presque couplet par couplet. […] Je ne balance donc point à regarder Le Tartuffe comme l’acte et le monument d’une vengeance qu’il crut légitime. […] Après que l’Imposteur a fait voir son courroux, Après qu’on a juré de le rouer de coups, Et d’autres incidents de cette même espèce, Le cinquième acte vient ; il faut finir la pièce.
ACTE I. […] ACTE III. […] ACTE II. […] ACTE IV. […] Dans trois originaux, Dorimon n’a pu prendre qu’une piece d’un acte dans laquelle il a exactement encadré tous les défauts de ses modeles.
Cette farce est le canevas du troisième acte de George Dandin, de même que Le Médecin volant est l’ébauche du Médecin malgré lui. […] Ces farces, qui se jouaient à la suite des grandes pièces, avoient principalement pour but d’allonger convenablement la durée du spectacle, et elles ont donné naissance à nos petites comédies en un, deux ou trois actes.