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79. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

C’est par les critiques fines & judicieuses dont l’Impromptu de Versailles est parsemé, qu’il a ouvert les yeux des comédiens sur les défauts & les beautés de leur art. […] Les comédiens devroient, pour leur propre intérêt, jouer de temps en temps l’Impromptu de Versailles.

80. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

ces admirables couplets d’une malice populaire qui se chantaient de Paris à Versailles. […] — Ici, dans le Versailles du xviie  siècle, que de pompe, que d’éclat ! […] Versailles s’est attristé tout aussi bien que le théâtre. […] Ce brillant Versailles était devenu si lourd, si triste, si pédant, si cagot ! […] Don Juan, en effet, n’a rien qui rappelle la galanterie du beau Versailles.

81. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Et l’on rapporte, dans deux livres de remarques, que M. de Mauvilain et lui, étant à Versailles au dîner du roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin ? […] Mademoiselle Desmares, après la comédie où elle avait joué à Versailles, reçut ordre de Monseigneur d’étudier les rôles de mademoiselle Beauval dans le comique, pour doubler cette actrice. […] Molière l’estimait beaucoup : on en voit la preuve dans son Impromptu de Versailles. […] Molière, dans l’Impromptu de Versailles, contrefit la déclamation outrée de cet acteur en récitant les stances du Cid : Perce jusques au fond du cœur. […] L’Impromptu de Versailles fut joué en 1663.

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