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91. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Avant Auguste, Plaute, Térence, Lucrèce, Catulle, Cicéron, Salluste, César ; c’est quelque chose, j’imagine.

92. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Tout cela était fort naturel à Rome du temps de Plaute et l’était moins en France du temps de Molière. […] Quand il s’empare d’un sujet déjà traité par Plaute, comme celui de L’Avare, il le renouvelle en le creusant davantage. […] Si admirable que soit son Amphytrion de verve et de plaisantes inventions, cette comédie , qui fait rire aux larmes, ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute. […] Le vieux Plaute l’a senti; aussi a-t-il donné à son Alcmène une si grande dignité, une si parfaite noblesse de maintien, un sentiment si énergique de ses devoirs et de son innocence, une pureté si irréprochable, que le sourire ironique fait aussitôt place au respect. […] L’Alcmène de Molière est moins digne que celle de Plaute.

93. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Ce sont celles que représentait la comédie antique, celles qui ont passé sur nos théâtres nouveaux, à l’époque de leur naissance, avec les imitations de Plaute et de Térence, et qui s’y sont perpétuées dans ces innombrables pièces où, sous les noms de Sbrigani, de Scapin, de Crispin, et autres valets de noms et de costumes divers, figurent des Daves et des Sosies déguisés, qui font métier de tromper les pères et de corrompre les fils, tour à tour servant et trahissant leurs maîtres, dont ils reçoivent alternativement des caresses et des menaces, de l’argent et des coups de bâton.

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