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55.

On sait que ce sonnet fut vivement applaudi, à la première représentation, par le public, qui donna tort ainsi à Alceste contre Philinte. […] Philinte ne dit-il pas à Alceste : « Je crois voir en nous deux, sous mêmes soins nourris, « Ces deux frères que peint L’École des maris. » La comtesse d’Escarbagnas, vantant toutes les ressources et les distractions de Paris, dit, de son côté : « Lorsque l’on veut voir la revue, ou le grand ballet de Psyché, on est servi à point nommé. » Ce qui, soit dit en passant, nous montre le grand succès de Psyché, attesté, d’ailleurs, par le Registre de La Grange.

56. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Cet esprit si élégant et si solide est personnifié dans « l’honnête homme » de Molière, Clitandre, qui s’appelle aussi Philinte et Ariste.

57. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Alceste est un Jacobin, Philinte un Feuillant achevé. » Voici une ingénieuse apologie de Prudhomme dans Les Révolutions de Paris : « Obligé, forcé de se taire dans un temps de servitude horrible, la liberté lui sortait par tous les pores. […] Aussi le retrouverons-nous bientôt au niveau de Don Garde dans la même noblesse de ton et dans la même finesse de nuances ; il aura seulement fondé cette fois son œuvre sur le sol comique, et substitué Alceste au prince jaloux, Philinte à don Alvare. et Célimène à Done Elvire.

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