/ 202
102. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Après la mort de Molière, et à la demande de sa veuve, Thomas Corneille la mit en vers ; elle fut donnée en cet état le 12 février 1677, fut jouée treize fois d’abord, et est restée depuis au courant du répertoire. […] Des cartons, dont la sagacité d’un bibliographe a depuis peu découvert et prouvé l’existence, remplacèrent tous les feuillets frappés de réprobation ; et il est vraisemblable que la pièce fut alors rétablie dans l’état on Molière l’avait réduite lui-même après la première représentation.

103. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

J’appelle mœurs, une manière particulière de vivre, d’envisager les objets, certains usages propres à un état, à une classe d’hommes, souvent à une nation entière, qui changent, varient, se reproduisent sous d’autres formes, et ne peuvent laisser aucune trace de leur existence passagère. […] Mais il faut toujours aussi qu’il soit d’accord avec l’âge, l’état et la condition des individus.

104. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Un des meilleurs services qu’ait rendus le prince de Conti aux états de Montpellier, moins de deux ans avant l’époque de la représentation du Dépit amoureux à Béziers, était d’avoir obligé non sans peine la noblesse de Languedoc à souscrire la promesse d’observer les édits du roi contre les duels. » A. […]   … Notre roi n’est pas un monarque en peinture :   Il sait faire obéir les plus grands de l’état,   Et je trouve qu’il fait en digne potentat.

/ 202