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22. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Il est utile, il est même nécessaire que chacune des générations qui se succèdent avec des idées et des méthodes différentes, exprime son opinion sur les travaux des hommes de génie qui les ont précédées. […] Méon, chargé du travail du catalogue, si ce n’est par l’un des deux auxiliaires déjà familiarisés avec les détails de l’établissement. […] Mes occupations d’Auditeur ont si souvent interrompu ce genre de travail que je n’en ai plus l’habitude ; il faut que l’ennui que m’inspirent la société et les livres me jette dans le travail. […] J’ai cependant fort bien fait de travailler et my happiness eût été parfaite [en] ce voyage, si je me fusse avisé le 15 septembre, que bonheur sans travail est impossible. […] D’ailleurs il faut pour le bonheur d’une femme qu’elle ait un travail sérieux pour servir d’ombre aux plaisirs, sans quoi l’ennui de la société la saisirait.

23. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Non : l’homme, être perfectible, n’est honnête homme qu’en s’appliquant de toutes ses forces à régler en soi les passions excessives, à se rendre meilleur de toutes façons, par le travail, par la science, par la charité, par les manières même et par la politesse, par l’esprit et par le corps, enfin à s’approcher autant que possible du type idéal de l’humanité ; en sorte qu’il réalise le vœu de Platon, qui demande que la vie du sage soit un effort pour se rendre semblable à Dieu 124, ou plutôt qu’il obéisse au commandement du Christ : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait 125. » Ce n’est pas seulement en gros et dans les circonstances importantes qu’il faut être vertueux : l’honnêteté consiste à se perfectionner en tout genre, à poursuivre le bien en toutes choses, à fuir, après les vices, les défauts, les travers, les ridicules même, et toutes les misères adhérentes à l’humanité, qui rendent quelquefois les petites vertus plus difficiles à pratiquer que les grandes. […] Comme il flagelle tout ce qu’il y a de méprisable, de coupable, dans cette vie creuse, passée en amusements futiles, en conversations malignes, en satisfactions vaniteuses, sans travail ni but160 ! […] Si Gassendi a consacré tant d’érudition et de travail à reconstruire et à réfuter la philosophie d’Épicure, c’était pour mettre en lumière le côté solide de la logique épicurienne, qui est le respect pour l’observation, si étrangement méconnue par Descartes lui-même (Voir surtout Discours sur la Méthode, IVe partie ; Les Météores, Discours I et VII, etc.) : Syntagma philosophiœ Epicuri, canonica pars I, cap.

24. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

Laujon avait donné l’édition complète de ses œuvres ; on y reconnaît un esprit fin, un travail facile, une aimable négligence. […] Et si, malgré tant d’efforts, tes travaux étaient méconnus ; si, malgré tant de génie, tes chefs-d’œuvre étaient proscrits, tu te réfugierais aux pieds du trône, et tu trouverais encore un grand monarque pour les protéger.

25. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Mais c’est un travail aussi ingrat que bizarre de rechercher curieusement des cailloux dans de vieilles ruines, quand on a des palais modernes343. […] La méthode d’une science est le fruit lent et naturel du travail des siècles. […] Je me permettrai de citer enfin le Chevalier écrivant dans son Étude : Les caractères spéciaux de chaque grand poète et de chaque grand théâtre sont la seule chose intéressante dans les travaux de la critique. […] On lit dans la préface : « Ce livre est autant le résultat que la source de mes autres travaux ; il est leur parent en ligne ascendante non moins qu’en ligne descendante. » Hegel est au collège de Stuttgart. […] Je venais d’achever un long travail, la lecture suivie des cinq volumes de l’Esthétique de Hegel, et la magnifique pensée de ce grand philosophe, dégagée, autant qu’il m’était possible, des nécessités importunes du système où elle s’est enfermée, avait ouvert à la mienne de vastes horizons.

26. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »

La nôtre ne vous convient point : c’est la dernière ressource de ceux qui ne sauraient mieux faire, ou des jeunes gens déréglés, qui veulent se soustraire au travail.

27. (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589

À force de travaux et d’efforts dignes de Démosthénes, l’excella dans les grands rôles comiques, il forma Baron dans le genre même qu’il abandonnait, et il ne le forma pas moins à la vertu qu’au talent ; il lui donna de grands exemples de l’une et de l’autre.

28. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

Si quelqu’un se sent porté à ce genre de travail, je l’invite à choisir parmi celles qui restent, & à en composer un ouvrage qui puisse nous plaire. […] Ce n’étoit plus le besoin : son travail & mes attentions pourvoyoient à tout...

29. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

Ses amis le blâmerent de n’avoir pas accepté un Emploi aussi avantageux : Hé, Messieurs, leur dit-il, ne nous deplaçons jamais, je suis un passable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secretaire ; je divertis le Prince par les Spectacles que je lui donne, je le rebuterois par un travail serieux & mal conduit : & pensez-vous d’ailleurs, ajouta-t’il, qu’un Misantrope comme moi, capricieux si vous voulez, soit propre près d’un Grand ; je n’ai pas les sentimens assez flexibles pour la domesticité : mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenez de si loin ? […] Rare & sublime esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail & la peine, Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts Et qui sçait à quel coin se marquent les bons Vers ; Dans les combats d’esprit sçavant Maître d’escrime, Enseigne-moi, Moliere, où tu trouves la rime.

30. (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209

Comédie à trois voix, suivie de deux divertissements chantés et dansés ; côté modeste et toutefois charmant, devant lequel le lecteur passe trop souvent sans le voir, mais sur lequel s’arrête volontiers le musicien », surtout, ajouterons-nous à notre tour, quand le musicien est un de ces fins lettrés que la fréquentation des bons auteurs et la pratique du meilleur monde ont formés de longue main aux travaux de ce genre.

31. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

L’Auteur fait faire ici un personnage à Molière d’homme désintéressé et juste ; mais il me semble qu’il pouvait dissuader le jeune étourdi de prendre sa profession, sans lui en faire voir le ridicule et l’indignité : C’est, dit-il, la dernière ressource de ceux qui ne sauraient mieux faire, ou des libertins qui veulent se soustraire au travail : c’est enfoncer le poignard dans le cœur de vos parents, de monter sur le Théâtre : je me suis toujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille : c’est la plus triste situation que d’être l’esclave des fantaisies des Grands Seigneurs ; le reste du monde nous regarde comme des gens perdus, et nous méprise. […] Si Molière, selon notre Auteur, n’était lent à travailler, que parce que les visites des Grands Seigneurs et de ses amis, qui étaient fréquentes, l’interrompaient dans son travail, pourquoi cet Auteur ne nous a-t-il pas donné ce qui se passait entre ces Grands Seigneurs, ces amis et Molière ?

32. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Au milieu de ce travail, Drink & Robert entrent en se disputant : c’est là l’instant où l’orchestre doit cesser de jouer, & où l’acte commence ». […] Malgré les soins que l’Auteur prend d’expliquer cette pantomime, on a de la peine à la deviner à la lecture ; par conséquent le travail du Public doit être bien plus pénible aux représentations : & ce n’est pas le moyen de le délasser.

33. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

Avec raison ils fêtent l’heureux jour Qui de Molière a marqué la naissance ; De ses bienfaits, c’est un juste retour, Ne blâmez point notre reconnaissance » S’illustrant dans tous les travaux, De tous les arts, la patrie est la mère.

34. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

À les entendre, et Dieu sait si elle était attentive à ces éloquences du flot qui monte et du temps qui s’en va, — la France était en doute, et en grand travail ; elle ne savait plus où étaient ses hommes, où étaient ses dieux. […] Il faut le dire, ce travail de Thomas Corneille est d’une habileté déplorable. […] Mais le travail et l’âge retardent nos pas, et d’ailleurs, pour que nous allions plus vite, que nous veux-tu ? […] Je viens vous dire et je vous répète que je viens changer votre misère en opulence, votre travail en repos, votre pain dur en noces et festins. […] La pauvreté passe son chemin en compagnie du travail, dédaignant les sycophantes qui ne croient ni à la pauvreté, ni à son camarade le travail ; le pauvre d’Aristophane aurait honte de s’engraisser en se mêlant des affaires des autres.

35. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Retiré à Auteuil, ou caché dans son cabinet de travail à Paris, que faisait-il ? […] Il se montra devant toute la cour, abattu, pâle, entouré de démons, de magiciens chantants et dansants, et se servit, pour exciter le rire, de sa propre figure amaigrie par les travaux, les chagrins et la maladie. […] Molière fut tout ce temps incommodé : l’excès du travail et le départ de Baron en avaient été cause. […] À mesure qu’il vivait plus éloigné de sa femme, il devenait plus tendre pour ses amis et plus assidu au travail. […] Mais la vérité, c’est qu’il ne pouvait plus rester chez lui quand il n’y était pas au travail.

36. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

Mais il a profité du travail accompli avant lui ; il n’a eu qu’à le compléter, et, sans ce fonds antérieur, peut-être n’aurait-il pu faire son œuvre.

37. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Il n’ignore point qu’entre mille audacieux qui veulent se faire un nom à la suite des peres de la comédie & de la tragédie, un seul y réussit à peine, & que les autres, après avoir consumé leur santé dans des travaux inutiles, traînent une vieillesse prématurée. […] eux qui se font un plaisir de les chanter dans leurs préfaces, dans leurs épîtres, qui conservent leurs noms à la postérité, qui, pour prix de leurs travaux, ne demandent qu’à partager avec eux les honneurs de la scene.

38. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313

L’Abbé Brueys, Auteur Comique, associa à son travail Palaprat.

39. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Lorsque j’ai commencé ce grand travail de révision sur moi-même, au premier abord il me semblait que j’entreprenais une œuvre impossible. […] Ces habitudes loyales d’un travail plein de conscience et de zèle, la critique les impose et bien vite, même aux esprits les plus disposés à la tentation et aux libertinages du hasard. […] Il faut qu’elle ait quelque chose à dire qui soit nouveau, à propos de l’œuvre et du travail des siècles passés. […] Or, ces choses-ci ne s’obtiennent qu’à force de zèle et de probité, dans un travail acharné de chaque jour. […] Réflexions sur la grammaire, la rhétorique, la poétique et l’histoire ou Mémoires sur les travaux de l’Académie Française, à M. 

40. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Mais ayant de publier mon travail, j’ai cru devoir soumettre au public et aux critiques le Discours que j’ai fait sur la Comédie, et qui précédera les Œuvres de Molière. […] Si le public daigne accueillir favorablement ces parties détachées, je ferai de nouvelles recherches ; j’examinerai encore plus scrupuleusement tout ce que j’ai fait, et je tâcherai de rendre mon travail plus parfait et plus digne de son approbation.

41. (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15

Travaillez, dût l’envie insulter vos travaux.

42. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385

Alceste, n’ayant pas un de ces caracteres communs, dont le genre humain présente des modeles à chaque pas, dont les traits marqués rendent la peinture plus facile & diminuent le travail du peintre, Moliere ne pouvoit par conséquent se flatter d’en faire l’unique objet d’une comédie en cinq actes.

43. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Lauser est bien Allemand, et, sur ce point encore, son travail nous intéresse tout particulièrement. […] Un écrivain, dont on fera bien de consulter le travail, que nous venons de relire avec profit, M.  […] Jal, pour attribuer à ce travail autre chose qu’une valeur de critique particulière. […] Le ballet des Incompatibles a été réimprimé aussi à la suite du curieux et savant travail de M.  […] Il faut attendre ce travail de M. 

44.

Nous n’avons à parler ici que du moliériste, et le plus éloquent éloge sera la liste de ses travaux. […] Or, jugé d’après ces règles, le travail de M.  […] Édouard Fournier, un moliériste, et des plus autorisés, que la mort vient d’enlever en plein labeur, au milieu de savants travaux, brutalement interrompus. […] Le Vaux, premier architecte, dont s’était contenté son prédécesseur — aucune mention de Perrault — fit suspendre les travaux et en confia la direction au cavalier Bernin, appelé tout exprès de Rome. […] Il a publié quelques cartes et travaux d’histoire et de géographie.

45. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Alors, pleinement éveillé et riche des fruits de ce travail qui avait été pour lui un plaisir, il écrivait, non pas négligemment et à l’aventure, mais avec un soin curieux, une attention soutenue, un goût délicat et plein de scrupules, ces fables immortelles qu’on ne se lasse pas de relire, aliment et parure de la pensée. […] Il ne se contraint pas davantage lorsqu’il lui fait dire : Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome : La terre et le travail de l’homme Font pour les assouvir des efforts superflus.

46. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Depuis nos éditions précédentes, beaucoup de travaux ont été continués ou entrepris sur la vie de Molière. […] Il semble même, et notre travail nouveau, qui doit à l’obligeance de M.  […] Je divertis le prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebuterai par un travail sérieux et mal conduit. […] « Molière, lui dit-il un jour, je vous fais venir peut-être trop souvent ; je crains de vous distraire de votre travail. […] Le véritable époux atteignit, au grand étonnement de ce singulier jury, le nombre des travaux d’Hercule.

47. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Le Mercure ne s’est pas imposé grand travail : il a colligé, sans lien ni suite, des extraits de Baillet, de Rapin, de Bouhours, de Despréaux, de Bayle, de Rostaut, de M me Dacier, de Grimarest, de La Bruyère, de Muratori et de Saint-Évremond, et deux fragments du Journal littéraire de La Haye et des Mémoires de Trévoux. […] Ce minutieux travail de comparaison nous a permis de recueillir dans les Variétés historiques quelques particularités de la vie de Molière qui ne se trouvent pas dans le Mercure1. […] Despreaux, qu‌i20 a commencé son portrait pendant sa vie, et qui ne l’a achevé qu’après sa mort, relève extraordinairement cette facilité merveilleuse qu’il avoit pour faire des vers, et, s’adressant à lui-même, il lui dit21 : Que sa fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Qu’Apollon tient pour lui tous ses trésors ouverts Et qu’il sçait à quel coin se marquent le bons vers... […] Ce fut vers ce tems-là qu’il se maria40, selon M. de Grimarest41, et ce mariage répandit l’amertume sur tout le reste de sa vie ; les dégoûts qu’il eut de ce côté-là le portèrent à se renfermer dans son travail et dans ses amis.

48. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Mon travail parut dans l’Univers, et il eut le fruit que je pouvais prévoir. […] Dans mon premier travail, je m’étais contenté (le nommer Bourdaloue ; dans celui-ci, je m’applique à lui faire la place qu’il mérite, et elle n’est pas inférieure à celle de Molière. […] Dans le fait, Caffaro n’était pas véritablement l’auteur de ce travail ; mais il s’accusa d’avoir autrefois composé en latin quelque chose d’approchant qu’on avait traduit, amplifié et publié sans son concours. […] Ce travail est le récit d’un combat dont l’enjeu est d’âmes humaines. […] Le sieur de Vizé a été admis aux répétitions, on a causé avec lui ; et enfin, la licence que l’éditeur a prise de joindre ce travail à la comédie imprimée, fait assez voir que Molière n’y trouvait point ses intentions méconnues.

49. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

— qui se moque bien du travail dépensé autour du poirier, mais qui veut les poires. […] Elle n’est pas non plus impromptue; elle est travail, elle est effort, comme presque toutes les belles choses.

50. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Aussi est-il peu d’œuvres capitales spécialement consacrées à la peinture des mœurs et du cœur humain, qui n’aient subi ce travail d’investigation, cette analyse, parfois quelque peu indiscrète et souvent entachée d’exagération. […] Mais, encore une fois, tous ces traits particuliers sont venus se fondre dans le tableau général de la société contemporaine, et la peinture de cette société elle-même a été subordonnée, dans le travail du poëte, à une conception plus grande, plus vaste, pour rendre son œuvre durable, et lui donner un caractère d’universalité.

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