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238. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

L’on vous accommode de toutes pieces, sans que vous puissiez vous venger, & la gentilhommerie vous tient les bras liés !

239. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287

Elle s’échappa aussi-tôt, & alla porter la nouvelle aux autres qui tinrent conseil ensemble.

240. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Les éditeurs de Molière auraient bien fait, et feront bien dorénavant, de tenir plus de compte de son travail.

241. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Les jeux de physionomie, les postures, les gestes tenaient une grande place dans leur talent.

242. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Il suffit de lire l’analyse que donnent de ce scénario les auteurs de l’Histoire de l’ancien théâtre italien, pour se convaincre que les traits de ressemblance qu’il présente avec la fameuse comédie sont d’abord tout à fait insignifiants, qu’en outre ils ne tiennent nullement, dans la farce italienne, au fond du sujet et y semblent au contraire introduits après coup ; d’où l’on peut conclure à peu près certainement que Il Basilico di Bernagasso s’est enrichi de ces traits aux dépens du Tartuffe.

243. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Il convint donc à Molière de supposer que des femmes, qui joignaient à quelque instruction la pureté et la décence des mœurs, étaient nécessairement une transformation de ces précieuses qui professaient l’amour platonique,                               où l’on tient la pensée Du commerce les sens nette et débarrassée, Cette union des cœurs où les corps n’entrent pas.

244. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Cela tient aussi à ce que Shakespeare étudie et peint l’homme surtout dans la passion, qui est mouvante, inégale et diverse, et monte ou s’abat selon la chaleur du sang ; tandis que Molière s’attache surtout au caractère, qui ne change point. […] Loiseleur, ce nom-là n’est qu’un sobriquet, le pseudonyme de la toute jeune Armande, la soi-disant sœur de Madeleine, plus probablement sa fille, née de quelque caprice que la dame tenait à cacher. […] rien n’est comparable à mon amour extrême, Et dans l’ardeur qu’il a de se montrer à tous, Il va jusqu’à former des souhaits contre vous… Je vous aime à ce point : … que je voudrais qu’aucun ne vous trouvât aimable, Je serais heureux si vous étiez rebutante, Que vous fussiez réduite en un sort misérable, Que le ciel en naissant ne vous eut donné rien, Que vous n’eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, Afin que de mon cœur l’éclatant sacrifice Vous pût d’un pareil sort réparer l’injustice Et que j’eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour !

245. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Moi, je sais que j’y tiens une assez bonne place.

246. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

Si je tenois, disoit-il, toutes les vérités dans ma main, je me garderois bien de l’ouvrir : on sait que la découverte d’une seule vérité fit traîner Galilée dans les prisons de l’Inquisition.

247. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397

Je fais chercher par-tout, pour ce dessein, de l’argent à emprunter ; &, si vos affaires, ma sœur, sont semblables aux miennes, & qu’il faille que notre pere s’oppose à nos desirs, nous le quitterons là tous deux, & nous nous affranchirons de cette tyrannie où nous tient, depuis si long-temps, son avarice insupportable.

248. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

On peut donc tenir pour positif, que depuis le mois de mai 1667, jusqu’au mois d’août de la même année, Mademoiselle reconnut et suivit l’intrigue des deux amants.

249. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

D’ailleurs, il s’agit ici de cercles, de conversations ; et madame de La Sablière tient un rang considérable dans leur histoire : sachant ce qu’en pensait madame de Sévigné, nous entendrons mieux ce qu’en dit La Fontaine67 : ……………………………………… Le nectar, que l’on sert au maître du tonnerre… C’est la louange, Iris.

250. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Tous les sujets sont bons entre les mains d’un habile homme : propos absurde, que j’ai souvent entendu tenir à ces petits tyrans du Parnasse, qui s’érigent en censeurs, parcequ’ils ont enfanté avec peine quelques vers insipides ; à des hommes du bel air, qui vont réguliérement tous les jours à la Comédie, mais qui n’en connoissent que les foyers & les actrices ; enfin à de jolies femmes qui, occupées pour la plupart de l’art de la toilette, n’ont jamais réfléchi sur aucun autre.

251. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

Ces deux couplets semblent vouloir tenir ce que promet le titre d’Orpheline léguée ; mais ce sont les seuls.

252. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

Comme le spectateur ne doit être occupé continuellement que de ce qui tient à l’action, & qui lui est nécessaire, il est très indécent que nous veillions M.

253. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

) C’est un miroir qui nous représente naïvement les secrets les plus arcanes de nos individus ; & puisque vous avez la faculté de ratiociner & de parler tout ensemble, à quoi tient-il que vous ne vous serviez de la parole pour me faire entendre votre pensée ?

254. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354

Il paraît résulter de ces lettres, que les enfants habitaient encore la maison de Paris ; que, cependant, l’aîné, âgé de quatre ans, qui amusait déjà ses parents, était fréquemment amené à Saint-Germain ou à Versailles, par madame Scarron ; qu’ainsi le roi avait habituellement occasion de la voir, et n’avait plus besoin, pour s’en donner le plaisir, d’aller en cachette à Paris, Madame Scarron avait donc une raison de moins de tenir sa maison de Paris fermée ; ce qui faisait qu’on la voyait un peu.

255. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

L’une lui tient le pot a pâte à genoux devant elle ; l’autre lui apporte ses gants ; l’autre l’endort. » Ainsi se passaient les choses pendant l’absence de madame de Montespan.

256. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Car comme la fausse dévotion tient en beaucoup de choses de la vraie ; comme la fausse et la vraie ont je ne sais combien d’actions qui leur sont communes ; comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tout semblables, il est non seulement aisé, mais d’une suite presque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une intéresse l’autre, et que les traits dont on peint celle-ci défigurent celle-là, à moins qu’on n’y apporte toutes les précautions d’une charité prudente, exacte et bien intentionnée ; ce que le libertinage n’est pas en disposition de faire. […] Je ne dissimule et n’affaiblis, comme on voit, aucun des reproches ni des soupçons qu’il peut mériter ; mais les torts qui les lui attirent tiennent uniquement à la forme de son opinion.

257. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Robert, par exemple, tient à s’ingérer dans les affaires d’autrui : « Apprenez, lui répond-il, que Cicéron dit qu’entre l’arbre et le doigt, il ne faut pas mettre l’écorce (18). » S’agit-il de mettre son chapeau sur sa tâte : — Hippocrate dit… que nous nous couvrions tous deux. […] L’un et l’autre excès choque… (Et) je tiens qu’il est mal, sur quoi que l’on se fonde De fuir obstinément ce que suit tout le monde ; Et qu’il vaut mieux souffrir d’être au nombre des fous Que du sage parti se voir seul contre tous (54).

258. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Toute la comédie, avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude espéra revenir, Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. […] Despreaux, qu‌i20 a commencé son portrait pendant sa vie, et qui ne l’a achevé qu’après sa mort, relève extraordinairement cette facilité merveilleuse qu’il avoit pour faire des vers, et, s’adressant à lui-même, il lui dit21 : Que sa fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Qu’Apollon tient pour lui tous ses trésors ouverts Et qu’il sçait à quel coin se marquent le bons vers... […] Sganarelle, au contraire, tient la sienne renfermée et la traite rudement : l’une et l’autre sont parfaitement sages, et n’ont rien qui ressemble à Eschinus ny à Ctésiphon.

259. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Insignifiance de la critique fondée sur le goût Et d’abord, je voudrais bien savoir quelles sont les idées dont l’éloquente expression tient les philosophes modernes suspendus aux lèvres d’Uranie, dans ce grand banquet littéraire où Molière et tous les poètes convient l’humanité. […] En vain le sage Despréaux, législateur du bon goût dans l’Europe entière, a dit dans son Art poétique, chant troisième :               Qu’en un lieu, qu’en un jour un seul fait accompli               Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli339. […] Nous le verrons, directeur du théâtre de Weimar, confondre, par une méprise singulière, sa noble intelligence avec celle du public, prétendre que la littérature nationale a fait son temps et doit céder la place à la littérature universelle, s’asseoir seul à la table des Grecs, s’étonner d’être seul, s’imaginant que tout le monde devait avoir comme lui le vol et le regard de l’aigle, « qui plane indifféremment au-dessus de toutes les contrées, fond sur la terre et remonte, sans s’inquiéter si le lièvre qu’il tient courait en Prusse ou en Sax e396 ». […] La prison où nous sommes libres, c’est l’esprit de notre temps, le génie de notre nation, le talent personnel que chacun de nous tient de sa nature et de son éducation.

260. (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873

Cette singularité parut tenir quelque chose du merveilleux, & fournit aux Poëtes une ample matiere de pointes & d’allusions ingenieuses : c’est apparemment ce qui fit que l’on ajoûta beaucoup de foi à ce conte.

261. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Durval croit tenir des témoins convaincants de l’infidélité de sa femme ; il appelle à grands cris son beau-pere, son ami, toute la maison, leur distribue les lettres : il se trouve enfin qu’elles sont de lui, & qu’une de ses maîtresses les a renvoyées à sa femme.

262. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Les termes que Léandre emploie sont injurieux, & un homme éduqué, un François sur-tout, ne peut tenir de pareils propos à une femme, quelque ridicule qu’elle soit d’ailleurs, sans se faire siffler.

263. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Pantalon accourt, & somme Arlequin l’étranger de tenir la parole qu’il lui a donnée en sortant de prison ; il lui présente Rosaura, qui se trouve mal : on l’emporte dans la maison.

264. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

Avons-nous, ma mere ou moi, tenu à votre égard une conduite qui puisse à ce point nous attirer votre colere ?

265. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Cette scene a le malheur de ne tenir pas davantage au Négligent, que celle de M. 

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