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18. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

Dans notre système dramatique, le plus régulier et le plus sévère de tous, les titres sont l’objet d’une grande attention, et ils n’ont pas une médiocre influence sur le sort des ouvrages. […] Les peines et les plaisirs que leur font éprouver les autres, ne peuvent égaler en vivacité ceux dont la source est en eux-mêmes, et par conséquent ils ne sauraient nous toucher autant : cette observation morale, convertie en règle dramatique, est un des plus heureux secrets de l’art, et la découverte en est due à Molière, comme celle de beaucoup d’autres. […] Il y a, de L’Étourdi au Dépit amoureux, un progrès sensible sous le rapport de l’économie dramatique, du sujet et de la disposition des scènes.

19. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

A l’acte I, sc. 4, le prétexte plus dramatique invoqué par Mascarille pour parler à Célie ; à l’acte I, sc. 5 et suivantes, l’épisode de Mascarille volant sa bourse à Anselme : encore paraît-il avoir été suggéré par un passage de l’Emilia, où Polidoro — aussi bien qu’Anselme — annonce qu’il vient de recevoir de l’argent ; à l’acte III, sc. 1 à 4, Mascarille calomniant Célie pour en dégoûter Léandre ; à l’acte III, sc. 5 à 9, le déguisement de Mascarille et de Léandre en masques au lieu du déguisement en serruriers que contenait l’Inavvertito : Barbieri ne nous montrait pas non plus Cintio (Léandre) arrosé par Trufaldin d’une « cassolette » aux fâcheux parfums ; à l’acte IV, sc. 1 et 2, Lélie transformé, pour pénétrer chez Trufaldin, en Arménien qui a vu le fils de ce dernier en Turquie ; à l’acte IV, sc. 6, Mascarille rossant Lélie, et pour se venger enfin de son maître et pour inspirer confiance à Trufaldin ; à l’acte V, sc. 9, la reconnaissance romanesque que Molière a substituée à une autre reconnaissance et aux piquantes scènes qui la suivaient dans l’Inavvertito. […] Bernardin, se contente d’écrire1 ‌ : « L’enlèvement par les corsaires ne semblait pas comme aujourd’hui une intrigue démodée, empruntée à la comédie antique ; en se servant de ce procédé commode pour dénouer le Parasite et l’Avare, Tristan et Molière employaient un moyen dramatique qui était encore de leur temps fondé sur la réalité des choses ; écoutons plutôt Mascarille dans l’Étourdi (IV, 1) : C’est qu’en fait d’aventure il est très ordinaire De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, Puis être à leur famille à point nommé rendus, Après quinze ou vingt ans qu’on les a crus perdus ; Pour moi, j’ai déjà vu cent contes de la sorte. […] Tel qu’il est constitué maintenant, l’acte IV de l’Étourdi implique une reconnaissance possible et, pour quiconque est familier avec les conventions dramatiques, une reconnaissance inévitable et prochaine dans la famille de Trufaldin.

20. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Il colporte son squelette dramatique chez les petites-maîtresses, chez les demi-Grands ; ceux-ci envoient chercher un Comédien, on lui donne le principal rôle & le produit des représentations. […] Cette piece, le premier ouvrage dramatique de l’Auteur, est imitée d’une Nouvelle de Cervantes. […] C’est ce que l’Auteur a très heureusement exécuté ; de sorte que ce poëme dramatique fit prédire aux connoisseurs la brillante carriere que M.  […] J’exposerai mes raisons lorsque nous aurons vu les changements faits par l’Auteur dramatique. […] Je vois avec le plus grand chagrin que l’Auteur n’ait pas employé le même ton, le même coloris pour tous ses ouvrages dramatiques, & qu’il ait donné la préférence à la dignité, toujours froide & guindée dans sa marche & dans ses expressions.

21. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

L’un de ces cours avait pour objet la littérature dramatique; Corneille, Racine et Molière en étaient les grandes figures. […] « Corneille, continue-t-il, n’est pas le seul poète dramatique qui ait célébré de préférence les gloires de la liberté. […] Ce fut un temps d’arrêt et de calme relatif, après quoi la lutte se révéla dans Phèdre avec une force et une évidence inattendues- Puis, Racine se tut; sa carrière dramatique était achevée, ou, s’il éleva encore la voix, ce fut pour célébrer la lumière dont son cœur avait été touché. […] Il accepte les formes dramatiques que sa position et son siècle lui dictaient impérieusement; mais il ne les accepte que pour les agrandir et pour y verser la richesse de ses inspirations. […] Rambert à cette question10, il l’est surtout pour un poète dramatique, de s’attaquer à une fausse imitation des choses saintes.

22. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Nous allons y rencontrer un auteur dramatique exceptionnel, si exceptionnel qu’à aucune époque et dans aucun pays on ne peut en trouver un autre, je ne dis pas qui lui soit comparable, mais qui ait seulement les grands traits communs avec lui. […] Un auteur dramatique, permettez-moi de vous le dire, est un peu un être à part ; il ne ressemble ni au philosophe, ni au moraliste, ni à l’homme politique. […] Son génie n’est pas là ; ce n’est pas là sa besogne d’auteur dramatique. […] Il y a dans la vie d’un auteur dramatique, dans cette vie si périlleuse et si douloureuse, un plaisir qu’il n’est que trop souvent à même de connaître : c’est lorsqu’un de ses ouvrages est attaqué, discuté, controversé, et que devant toutes ces interprétations si différentes il peut répondre en souriant : non, ce n’est pas ça ; vous n’y êtes pas du tout ; je pensais à autre chose. […] C’est un auteur dramatique.

23. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

Elles exercèrent chacune une influence spéciale sur les deux grands génies qui fondèrent chez nous l’un et l’autre genre dramatique : Pierre Corneille, le père de la tragédie, fut soutenu dans sa puissante initiative par la littérature espagnole ; Molière, le comique, s’inspira davantage de l’art de l’Italie. […] L’action dramatique ne paraît pas avoir été très naturelle à l’esprit français qui a toujours été fort enclin aux discours.

24. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

Aristote, ce grand philosophe, si souvent cité, si souvent commenté, a dit que la durée d’une action dramatique doit être renfermée dans le tour du soleil. […] Voici ce qu’il dit : « Un poëme dramatique, comme nous l’avons répété plusieurs fois, n’est point dans les récits, mais dans les actions humaines, dont il doit porter une image sensible. […] Indépendamment de ses ouvrages dramatiques, nous avons de lui une histoire raisonnée du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine jusqu’à son siecle ; un poëme italien sur la déclamation ; des observations sur la comédie & sur le génie de Moliere, ouvrage dont il est souvent question dans celui-ci ; des réflexions historiques & critiques sur les différents Théâtres de l’Europe, avec des pensées sur la déclamation ; un ouvrage intitulé la Réformation, dans lequel il a souvent des vues qui seroient tout-à-fait opposées au goût de notre siecle.

25. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

Églé et l’Amoureux de quinze ans sont deux tableaux d’un dessin pur et gracieux ; et cependant, lorsque l’auteur se livre à des compositions dramatiques, on voit que c’est encore la muse de la chanson qui l’inspire ; elle veut essayer un ton plus grave, des manières plus imposantes, mais elle se trahit à la naïveté de son langage, à la délicatesse de ses formes, et l’œil le moins clairvoyant reconnaît Érato sous le masque de Thalie. […] C’est ainsi que Marivaux écrivant des comédies, faisait encore des romans, et que Lesage écrivant des romans, faisait encore des comédies ; car, ce n’est pas seulement la facilité de combiner des scènes et de développer une intrigue qui constitue l’auteur comique, c’est l’art de saisir les caractères, d’observer les mœurs, et d’en présenter un tableau dramatique et fidèle. […] Mais passons aux temps modernes, et hâtons-nous d’arriver à l’époque la plus mémorable de notre gloire dramatique, à l’apparition de Molière.

26. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Un seul écrit atteste le dépit dont les ennemis de Molière durent être animés dans cette circonstance si glorieuse pour lui ; c’est une ignoble satire en forme dramatique, intitulée Critique du Tartuffe. […] Nous tromperions-nous en admirant Tartuffe comme un personnage plein de vie et de vérité, naturel et dramatique à la fois ? […] Ces moyens faciles et vulgaires, dont ici la difficulté dramatique semblait invoquer particulièrement le secours, étaient repoussés par la vraisemblance morale’, et le génie du poète a su s’en passer. […] Molière, qui n’eut pas fait de lui-même ce grand pas dans la carrière dramatique, crut cependant pouvoir emprunter à l’antiquité fabuleuse et exposer aux regards du public un homme à qui sa femme apprend qu’un autre homme a joui de ses embrassements. […] Si la vraisemblance dramatique existe pour nous, comme pour les anciens, dans les deux sujets d’Amphitryon et des Ménechmes, il s’en faut qu’il puisse y avoir chez nous la même vérité théâtrale dans la représentation des deux pièces : le défaut de masques en est la cause.

27. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177

Les uns veulent qu’un Poëte dramatique, partageant sa fable en deux parties égales, mette la premiere dans l’avant-scene, & la seconde en mouvement : les autres ne veulent qu’un tiers d’action. […] Pierre Claude Nivelle de la Chaussée, poëte dramatique, né à Paris en 1692.

28. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

  C’est une singulière aberration du génie, que de méconnaître ce qu’il y a de touchant, de grand, de dramatique à l’occasion, dans les sentiments de respect, d’affection et de dévouement qui constituent la famille. […] Voir, sur cette scène, Saint-Marc Girardin, Cours de Littérature dramatique, tome I, XIII. […] , p. 28). » Saint-Marc Girardin, Cours de Littérature dramatique, tome I, xi : De la Clémence paternelle. […] Voir Saint-Marc Girardin, Cours de Littérature dramatique, tome1, XIII : Des pères dans la comédie, et surtout dans les comédies de Molière : « Les pères, les maris, les vieillards que Molière raille gaiement, ne sont pas ridicules par leur caractère de père, de mari et de vieillard, mais par les vices et les passions qui déshonorent en eux ce caractère môme… Cen’est point la vieillesse que Molière ridiculise, ce sont les défauts qui la discréditent, etc. » Voir tout ce plaidoyer fort ingénieux.

29. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Car son système dramatique consiste en ceci  : mettre ce que l’on peut de comédie autour d’une bizarrerie. […] De là résulte un tout nouveau système dramatique. […] On a dit de certains auteurs dramatiques qu’ils ont toute leur vie recommencé la même pièce. […] Considérons en outre que le style de Molière est le style dramatique, et non celui du roman ou de l’histoire. […] L’Art de Molière : l’invention ; le système dramatique ; les types.

30. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Molière, pour composer L’École des femmes, n’a eu recours à aucun poète dramatique ; mais il a beaucoup emprunté à des auteurs de nouvelles. […] Molière ne doit donc pas moins à Strapparole et à Scarron, que la fable et les principaux caractères, en un mot que la partie dramatique et la partie morale de sa comédie. […] Le but dramatique, ai-je dit, est absolument le même. […] Sur ces entrefaites, un laquais vient dire qu’on a servi ; on se lève, et l’on va se mettre à table : c’est là toute la pièce considérée sous le rapport dramatique. […] Quoique Beauchâteau ne fût pas sans talent, on sait très peu de chose sur sa carrière dramatique.

31. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

C’est un défaut d’autant plus blâmable, que rien ne l’empêchait de placer son Ésope dans un cadre dramatique, et de lui conserver son costume de philosophe et de fabuliste. […] Il avait alors près de quarante ans, et la vie qu’il avait menée jusque-là, son goût pour le plaisir, le jeu et les voyages, semblaient promettre si peu ce qu’il est devenu, que quelques détails sur sa personne et ses aventures, d’ailleurs curieux par eux-mêmes, ne feront que répandre plus d’intérêt sur la notice de ses ouvrages dramatiques. […] Il y a longtemps qu’on a pulvérisé ce sophisme frivole; mais il n’est pas inutile d’observer que ces systèmes d’erreur, sur lesquels on a fait de nos jours des volumes dont les auteurs se croyaient une profondeur de génie bien supérieure au plus grand talent dramatique , se retrouvent dans les amusements de la jeunesse d’un poète comique, et ne valent pas une scène de ses moindres pièces. […] La gesticulation et les lazzi font chez les Italiens plus de la moitié du comique, comme ils font la plus grande partie de leur conversation, et quelquefois de leur esprit Il ne faut pas parler du Bal et de la Sérénade, premières productions de Regnard, qui ne sont que des espèces de croquis dramatiques formés de scènes prises partout, et roulant toutes sur des friponneries de valets, qui dès ce temps étaient usées. […] Mais comme cet esprit est toujours le sien, il arrive que tous ses personnages, même ses paysans, n’en ont point d’autre ; et le vrai talent dramatique consiste au contraire à se cacher pour ne laisser voir que les personnages.

32. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Revue dramatique - 14 juillet 1886 Comédie-Française : les Fâcheux, Psyché ; la Sortie de Saint-Cyr, comédie en 1 acte, de M. […] Pour les poètes dramatiques surtout, ce dommage est considérable : avant que nous allions au théâtre, la connaissance forcée que nous en avons faite au collège nous a dégoûtés de la meilleure part de leurs productions. […] Ce ne sont pas des caractères comiques en action, ils ne concourent pas à un effet dramatique ; ils passent un à un devant le compère de cette revue de salon, ils déroulent de la sorte et pourraient allonger à l’infini, pour peu qu’ils fissent des recrues, une sorte de charade sans énigme.

33. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Ses combinaisons dramatiques ne sont guère plus vraies que son style, et néanmoins elles séduisent par le grand art avec lequel il sait les mettre en œuvre. […] C’est pourquoi tant de productions légères, opéras et vaudevilles, composent la majeure partie de son bagage dramatique. […] Examinons comment les auteurs dramatiques en furent impressionnés, et quelle influence les mœurs de cette époque ont exercée sur leurs productions. […] Telle était le plus ordinairement la nature des combinaisons dramatiques de Molière. […] Scribe, et nous ne disons en cela rien de nouveau pour personne, d’être l’un des plus rares esprits de l’époque, et le premier, à coup sûr, de nos auteurs dramatiques.

34. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

À Dresde, dans ce théâtre qui est comme le temple de l’art dramatique. […] Mais leur sermonnaire n’est pas plus responsable de leur chute que l’auteur dramatique. […] Mais l’écrivain dramatique n’a point ces hautes visées. […] Une idée n’y existe qu’à la condition d’être revêtue d’une forme dramatique. […] la voilà trouvée la formule dramatique !

35. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Une comédie d’Aristophane n’est pas une dissertation morale dialoguée, ni une étude de psychologie, ni le roman dramatique d’une intrigue nouée et dénouée avec un art savant. […] Schlegel rappelle ce passage au début de sa leçon sur l’ancienne comédie, la sixième du Cours de littérature dramatique, et il part de là pour établir que la comédie est le contraire de la tragédie. […] Nous nous contenterons de renvoyer le lecteur aux pages 68, 72, 73, 296, 298, 299, 304, 307, 323, 352, 368 du tome Ier du Cours de littérature dramatique, traduit de l’allemand par la plume anonyme de madame Necker de Saussure. […] — Cours de littérature dramatique, sixième leçon. […] Mais pourquoi dans son Cours de littérature dramatique a-t-il cru devoir professer pour cette farce non moins de mépris que pour Le Misanthrope ?

36. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Je crois qu’un poète dramatique peut se proposer de donner à ses personnages les paroles, l’accent, les gestes et toutes les franchises naturelles de la réalité. […] Dictionnaire philosophique ; article Art dramatique. […]  ; article Art dramatique. […] Dictionnaire philosophique ; article Art dramatique. […] Cours de littérature dramatique.

37. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [51, p. 85-86] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 506 Un abbé crut faire sa cour au grand Condé*, en lui présentant l’épitaphe qu’il avait faite pour Molière. « Ah !

38. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [33, p. 62] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 559 On sait que les ennemis de Molière voulurent persuader au duc de Montausier*, renommé pas ses mœurs austères, et sa vertu sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans le Misanthrope.

39. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [68, p. 104] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome II, p. 209 La première comédie que vit à Paris le célèbre Piron*, ce fut le Tartuffe de Molière ; son admiration alla jusqu’à l’extase.

40. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [5, p. 37] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome III, p. 349 Molière était désigné pour remplir la première place vacante à l’académie française.

41. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [88, p. 132] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome II, p. 93-94 Molière eut, comme les premiers farceurs, l’objet d’amuser et de faire rire ; mais par des moyens moins libres, et moins éloignés de la vraie comédie. « Je suis comédien aussi bien qu’auteur, disait-il, il faut réjouir la cour et attirer le peuple, et je suis quelquefois réduit à consulter l’intérêt de mes acteurs aussi bien que ma propre gloire. »

42. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [2, p. 34-35] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 326-327 On prétend que le Prince de Conti* voulut prendre le jeune Molière pour son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du théâtre français, Molière eut le courage de préférer son talent à un poste honorable.

43. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [60, p. 98] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 506 Molière était incommodé lorsqu’on représenta le Malade imaginaire.

44. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [62, p. 100] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 271 Despréaux* ne se lassait point d’admirer Molière, qu’il appelait toujours le contemplateur.

45. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [19, p. 49] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome II, p. 209 Ce même mot fut tourné d’une manière un peu différente, mais non moins satirique, par des comédiens de province.

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