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218. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215

Dans Arlequin Larron, Prevôt & Juge, canevas en cinq actes, Arlequin, banni de la ville, se retire dans une forêt, & devient le chef d’une bande de voleurs.

219. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

Qu’est devenue Cette franche gaîté qui plaisait tant jadis ?

220. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

S’il est ainsi, vous perdrez la raison ; A l’heure qu’il faudra jaser comme un oison, Vous deviendrez muet, et peut-être Manille Prendra quelque soupçon que vous aimez sa fille ; Que de son fils absent vous empruntez le nom, Et venez comme en masque apporter un momon ; Rengainez votre amour, cachez sa violence, Et vous souvenez bien des choses d’importance ; Il faut de la mémoire à qui sait bien mentir, N’oubliez pas les noms de Jaffe ni de Tyr, Vous citerez encore d’autres lieux de Syrie Pour vous conduire enfin jusqu’en Alexandrie, Où vous avez trouvé ce marchand Marseillais Qui vous a reconnu pour chrétien, pour Français, Pour natif de sa ville, et d’honnête famille, Et vous a racheté.

221. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Aujourd’hui la séparation des genres dans les écrits littéraires est devenue à peu près impossible ; elle ne peut plus être une règle de l’art d’écrire, au moins une régie aussi sévère qu’avant la révolution.

222. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17

Entre ses mains la critique littéraire devient une sorte d’apologie du christianisme.

223. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

On a encore vu que Flaminio, ayant enlevé cette lettre à Arlequin, devient jaloux, feint de s’attacher à Béatrix pour se venger de celle qu’il croit infidelle. […] C’est vous qui me faites une perfidie très évidente, lorsque, charmé des beautés de Béatrix, vous renoncez à mon amour pour devenir son époux.

224. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Moliere a sur-tout ajouté au comique en donnant aux amants devenus tout-à-coup musiciens plusieurs témoins intéressés à l’action. […] Devenus plus grands, nous remplissons nos cahiers de desseins informes où nous prétendons représenter la lune, le soleil, une fleur, la figure d’un de nos camarades.

225. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Cette comparaison des deux scènes de la comédie de La Sœur, de Rotrou, avec deux autres des Fourberies de Scapin, loin de faire tort à Molière, doit faire sentir la finesse du goût de cet auteur, et combien les plus faibles idées devenaient supérieures entre ses mains. […] La seule Henriette se sauve de la contagion, et devient plus chère à son père, qui voit le mal avec peine, sans avoir la force d’y remédier. […] Ses Œuvres galantes avaient eu un si prompt débit, et il n’y avait pas fort longtemps, qu’il avait fallu que la deuxième édition suivît de près la première ; et voilà que tout d’un coup il devient l’objet de la risée publique, et qu’il ne se peut jamais relever de cette funeste chute : le goût de la vieille Cour n’est pas un rempart bien ferme ; la république du bel esprit est comme la cour de Roboam, l’avis des jeunes conseillers est préféré à celui des vieux.

226. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

Ils ont amassé du bien à leurs enfants, qu’ils paient maintenant peut-être bien cher en l’autre monde ; & l’on ne devient guere si riche à être honnêtes gens ».

227. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287

Mademoiselle Malcrais de la Vigne devint la dixieme Muse, la Sapho, la Deshoulieres du temps.

228. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

S’il fut fort bon Humaniste, il devint encore plus grand Philosophe.

229. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

On ne voit pas bien en quoi elle consiste, jusqu’où elle doit aller, où elle commence à devenir étroitesse, dans quelles limites elle peut se concilier avec la largeur.

230. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

Le dernier de ces termes me paroît plus propre, plus significatif, sur-tout à présent que les grands mouvements sont devenus à la mode, même sur la scene comique, & qu’on semble n’entendre plus par coup de théâtre que ce qui s’y fait avec grand fracas.

231. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349

Léandre, jeune homme de vingt ans, est sur le point de se marier avec Lucinde ; mais il frémit en songeant qu’il va s’unir à une personne aussi jeune que lui : il devient épris d’Eliante, jeune veuve, tante de sa prétendue : il commence par engager Lucinde à ne pas précipiter leur union ; il se charge d’obtenir de la tante un délai de trois mois, il le lui demande.

232. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397

« Oui : mais qu’un homme de génie s’en empare, qu’il donne à Philinte autant de sang froid, de fermeté, d’éloquence, d’honnêteté, d’amour pour les hommes, d’indulgence pour leur foiblesse, qu’un ami véritable du genre humain en doit avoir ; & tout-à-coup, sans toucher au discours d’Alceste, vous verrez le sujet de la piece devenir incertain.

233. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Son père étant devenu infirme et incapable de servir, il fut obligé d’exercer les fonctions de son emploi auprès du roi.

234. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

On lui a persuadé dès son enfance, et depuis il n’en a pas douté, qu’un fils ne peut jamais s’acquitter de tout ce qu’il doit à une mère, voire à une mauvaise mère qui est devenue sa marâtre, et qu’un citoyen est toujours obligé à sa patrie, voire à son ingrate patrie et qui l’a traité en ennemi. » Plus loin, il montre le consul romain à la tête de l’armée.

235. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Isabelle, fille de Don Pedre, voit à la Cour le Duc Octave, en devient éprise, & lui inspire en même temps le goût le plus vif. […] Par ce moyen, l’éloge du tabac, qu’on fait dans la premiere scene, devient moins étranger au drame ; aussi voyons-nous que sa piece survit à toutes les autres, & le mérite.

236. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398

Otez des œuvres de Moliere les scenes dans lesquelles les valets parodient leurs maîtres, & font l’amour pour leur compte ; enlevez-en encore toutes les aventures romanesques ; faites que les scenes du Misanthrope tiennent l’une à l’autre, & soient enchaînées comme celles de Pourceaugnac, Moliere deviendra tout-à-coup plus intéressant du double.

237. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Mercure se rend aux raisons de la Vérité, & lui promet d’aller apprendre aux Mortels qu’elle a banni sa rigueur, & qu’ils trouveront dans la douceur de ses conseils des moyens infaillibles pour devenir heureux.

238. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90

Nos premiers Dramatiques cachoient dans leurs pieces allégoriques une moralité ; ils s’y érigeoient en médecins spirituels ; quelques-uns bornoient leurs charitables soins à la santé du corps : peu à peu devenus moins pieux, moins zélés pour le bien de leur prochain, ils ont fait servir l’allégorie à couvrir des images ou des propos indécents.

239. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

Que sans cesse pour eux il fût maltraité ; passe, C’est un mari : mais moi, j’en devins bientôt lasse.

240. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

« La comédie veut, en nous faisant rire aux dépens des personnages ridicules, nous corriger des défauts qu’elle joue, afin que nous devenions meilleurs pour la société.

241. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Le capitaine Spavente raconte à Arlequin comment, à force d’assister à la comédie, il est devenu amoureux de la signora Vittoria.

242. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208

Espérons que mon maître deviendra sage, raisonnable, en prenant des années.”

243. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Moliere a surpassé Plaute et Terence par l’invention de quelques-unes de ses comédies‌ 36, par les saillies de son imagination et la finesse de ses plaisanteries ; mais il s’oublie étrangement lui-même dans d’autres pièces ; ce n’est plus l’excellent auteur, c’est le singe de Plaute, qui devient, par ses obscénitez et par ses boufonneries, l’esclave du goût de la canaille, ou tout au plus des petits-maîtres. […] Devenue veuve (25 juillet 1696), elle se retira au couvent d’Angoulême, puis à Saintes, puis au couvent de Rozoy-en-Brie, et revint à Paris où elle mourut en 1709. […] Nicolas Drouin, dit Dorimond, épousa Marie Du Mont, qui, devenue veuve avant 1670, fut plus connue sous le nom de son second mari, Auzillon.

244. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Sans doute, va-t-on me dire encore, & ces femmes auront raison : notre siecle, devenu délicat, ne souffre plus des indécences pareilles.

245. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

Non, je chercherois encore à vous tenter : l’habitude est devenue en moi aussi forte que la nature.

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