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258. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219

Le roi, très irrité, demanda à Vardes, qu’il traitait avec faveur, de qui pouvait venir cette méchanceté ; et il conjectura que la duchesse de Navailles, femme scrupuleuse, pourrait bien avoir imaginé ce moyen de rétablir la fidélité conjugale.

259. (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80

De là ils vinrent à Paris, où ils jouèrent devant le Roi et toute la Cour.

260. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Il fait dire à Molière en Languedoc qu’il est passable Auteur : il lui fait souhaiter de venir à Paris, parce qu’il se sentait assez de forces pour y soutenir un Théâtre Comique : et lorsqu’il y est arrivé, il se défie de lui, mal à propos ; puisque c’est après avoir plu au Roi ; après que sa Majesté lui eut accordé le Petit-Bourbon pour jouer la Comédie. […] Quelle impertinence Chapelle ne vient-il pas dire ?

261. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

Madame de Montespan vint à Paris, visita les églises, jeûna, pria et pleura ses péchés. […] Dans le cours de ce voyage, elle écrit, le 20 mai, du Petit-Niort, à l’abbé Gobelin, une lettre dans laquelle se trouve un passage remarquable : « J’ai dîné aujourd’hui à Pons, et je suis venue souper ici ; nous coucherons demain à Blaye.

262. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

D’où vient, — disait avec Paul Mesnard, avec d’autres critiques, M. […] Ce fut donc du Jansénisme que vint à la Compagnie du Saint-Sacrement le coup fatal d’où sa désorganisation suivit. […] « La main des Jésuites »est, on le sait, l’une des explications qui viennent le plus souvent à l’esprit des historiens politiques ou religieux de la France. […] C’est seulement au temps de l’archevêque de Noailles et de Pontchartrain, en présence des lamentables résultats obtenus par la Révocation, que des scrupules leur vinrent.

263. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

Peut-on savoir d’où vient la prévention que vous avez contre lui ?

264. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55

Mademoiselle de Montpensier s’explique assez clairement sur les mœurs de la reine, à l’occasion de l’arrivée du roi d’Angleterre à la cour, où il venait dans l’intention d’épouser la princesse.

265. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258

Son maître en est en peine, quand le Jaloux, à qui la gouvernante a fait confidence du prétendu penchant que Don Juan a pour elle, vient le trouver, très enchanté de n’avoir plus en lui un rival, lui dit de mettre bas toute feinte, que sa belle lui a tout avoué, qu’il approuve sa tendresse, & qu’il va l’introduire auprès d’elle pour qu’ils puissent se parler tête à tête.

266. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11

Molière vint : le talent du poète comique suppose une vive sympathie avec le sentiment général des ridicules, sans exclure, sans doute, l’appréciation du fond des choses, mais aussi sans y disposer.

267. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304

Bossuet a repris la parole et a parlé avec tant de force, a fait venir si à propos la gloire et la religion que le roi, à qui il ne faut que dire la vérité, s’est levé fort ému et serrant la main au duc, lui a dit : Je vous promets de ne plus la revoir.

268. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Que trois ou quatre d’entre eux se retirent, & nous rirons de pitié : on jouera la comédie sur le ton des fureurs d’Oreste, & tous les scélérats de Londres viendront expirer sur la scene françoise. […] Un huissier vient signifier à Orgon la saisie de tous ses biens.

269. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

  Recherchons donc quels principes moraux régnaient chez lui, quel enseignement ressort de son théâtre, quelle influence y subit la foule qui vient s’y divertir : en un mot, quelle est la morale de Molière. […] Il est encore plus éloigné d’employer pour la flatter et pour la séduire le jargon de la dévotion ; ce n’est point par habitude qu’il le parle, mais avec dessein, et selon qu’il lui est utile, et jamais quand il ne servirait qu’à le rendre très-ridicule… Il ne s’insinue jamais dans une famille où se trouvent tout à la fois une fille à pourvoir et un fils à établir : il y a là des droits trop forts et trop inviolables ; on ne les traverse point sans faire de l’éclat, et il l’appréhende ; sans qu’une pareille entreprise vienne aux oreilles du prince, à qui il dérobe sa marche, par la crainte qu’il a d’être découvert et de paroître ce qu’il est. » La Bruyère, Les Caractères, De la Mode.

270. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313

Sans doute il est fâcheux d’en venir jusques-là, Et c’est bien malgré moi que je franchis cela : Mais puisque l’on s’obstine à m’y vouloir réduire, Puisqu’on ne veut point croire à tout ce qu’on peut dire, Et qu’on veut des témoins qui soient plus convainquants, Il faut bien s’y résoudre, & contenter les gens.

271. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198

Ses yeux, plus éclairés que ceux du Médecin, Pénetrent que mon mal vient d’un feu clandestin ; Et sa vive amitié tourne si bien mon ame, Qu’il arrache l’aveu de ma secrete flamme.

272. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Mais les ordres d’un roi qui le comblait de faveurs, qui venait, pour ainsi dire, d’embrasser sa querelle au sujet de L’École des femmes, et dont le chef-d’œuvre déjà commencé du Tartuffe devait lui rendre un jour la protection si nécessaire, ne lui permirent pas d’écouter les répugnances de son talent et les craintes de son amour-propre. […] Après avoir dit que Molière fut tellement pressé par les ordres du roi, qu’il ne put mettre en vers qu’un acte de sa comédie, Marigny ajoute spirituellement : « Il semblait que la Comédie n’avait eu le temps que de prendre un de ses brodequins, et qu’elle était venue donner des marques de son obéissance un pied chaussé et l’autre nu. » 2.

273. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Il vint passer l’été à Rouen ; &, dans les frequens voyages qu’il fit à Paris, où il avoit dessein de se fixer, il eut accès auprès de Monsieur, qui le présenta au Roi & à la Reine mere. […] Ménage qui assistoit à la premiere représentation, dit à Chapelain, nous approuvions vous & moi toutes les sottises qui viennent d’être critiquées si finement & avec tant de bon sens ; croyez-moi, il nous faudra brûler ce que nous avons adoré, & adorer ce que nous avons brûlé. […] Il mourut le vendredi 17 de février 1673, âgé de cinquante-trois ans, entre les bras de deux de ces sœurs religieuses, qui viennent quêter à Paris pendant le carême, & qu’il avoit retirées chez lui. […] La Beauval quitta la province pour venir briller sur le théatre du palais Royal.

274. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171

Purgon, qui, furieux qu’on ait contrevenu à ses ordonnances, vient menacer Argan de la bradipesie, de la dipepsie, de la pepsie, de la lienterie, de la dyssenterie, de l’hydropisie, & finalement de la privation de la vie.

275. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433

Cependant, si vous voulez donner votre approbation à cette comédie, je vous prie de venir tous souper chez moi, d’aujourd’hui en seize ans61.

276. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44

Pour toute ambition, pour vertu singuliere, Il excelle à conduire un char dans la carriere, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux humains, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre, A réciter des chants qu’il veut qu’on idolâtre ; Tandis que des soldats, de moments en moments, Vont arracher pour lui des applaudissements, &c.

277. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419

Que l’Auteur ingénieux des Fausses Infidélités ait eu le dessein d’imiter les Commeres de Windsor, ou que l’idée ne lui en soit pas venue, peu nous importe.

278. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Il n’a pas prévu que ceux qui venaient à son théâtre n’auraient certainement pas un sens comme le sien pour discerner partout le bon et le mauvais ; que, quand même ils l’auraient, ils ne songeraient pas à s’en servir dans leur enivrement de gaieté ; et qu’enfin ils en viendraient vite à excuser, à aimer une si joyeuse et séduisante immoralité.

279. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419

Eraste prétend le reconnoître, l’engage à venir chez lui ; & feignant de parler à son maître-d’hôtel, afin qu’on traite bien son hôte, il le recommande aux Médecins, auxquels il persuade qu’il leur donne un fou à guérir.

280. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Après quelques questions générales, il en vient aux détails.

281. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Ce sentiment, à l’âge où ils sont le mieux faits pour en jouir, ne vient-il pas développer et ennoblir toutes les qualités du cœur et de l’esprit qu’ils possédaient déjà436 ? […] Dieux, princes, bergers, bourgeois, gentilshommes, valets, on en trouve partout sans qu’on songe jamais à s’en plaindre : Célie, Hippolyte, Lucile, Elvire, Isabelle, Agnès, Lucinde, Eliante, Mariane, Elise, Julie, Eriphile, Psyché, Zerbinette, Hyacinthe, Henriette, Angélique, je vous aime, avec vos Lélies, vos Léandres, vos Erastes, vos Valères, vos Horaces, vos Orontes, vos Sostrates, vos Cléontes, vos Octaves, vos Cléantes, et vos Clitandres, doux noms et charmants souvenirs, aimables figures qui venez, au milieu des farces les plus risibles ou des peintures de caractère les plus hardies, apporter la grâce riante de vos jeunes amours !

282. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Il passe devant son tombeau, & pour insulter à sa mémoire, il invite sa statue à dîner : elle y vient.

283. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

Il exhorte les femmes à venir puiser des consolations dans son Hermitage quand leurs affaires domestiques les mettront dans le cas d’en avoir besoin.

284. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

Il fut toujours bien venu du roi, et considéré des honnêtes gens.

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