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208. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Il a déja appris l’affaire, & elle lui tient si fort en tête, que tout seul il en parle haut.

209. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Mérope pleure la mort de son fils : on lui amene un jeune homme qu’on prend pour le meurtrier de ce fils ; elle veut l’immoler à sa vengeance, elle leve sur lui le glaive fatal, elle apprend que c’est son fils lui-même qu’elle alloit sacrifier.

210. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

La Montagne arrive, lui apprend qu’Orphise le joindra dès qu’elle sera débarrassée de deux provinciaux qui l’impatientent.

211. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Quand d’Oronte aujourd’hui je n’aurois pas appris Combien d’amour pour moi vous vous sentez épris, Vous m’en avez tant dit, ce matin même encore, J’ai tant vu dans vos yeux que votre cœur m’adore, Que le mien de vos feux jamais ne doutera.

212. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Oui ne connaît ces mots si brefs dans lesquels se condense avec force la violence d’une passion et dont le retour, à la fois comique et dramatique, en apprend plus sur un caractère que ne le ferait une longue analyse ?

213. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Au bruit de nos exploits ils se sont endormis, Et n’ont rien oublié, comme ils n’ont rien appris : Ils ne peuvent encore, en lisant notre histoire, Nous pardonner trente ans de travaux et de gloire, Et se bercent toujours de regrets superflus, Oubliant que le temps passe, et ne revient plus.

214. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Je n’ai pu découvrir quelles femmes entrèrent les premières dans la société de la jeune marquise : on apprend seulement de Segrais, que les princesses la voyaient, quoiqu’elle ne fût pas duchesse.

215. (1910) Rousseau contre Molière

C’est ce que prêche Molière ou ce qu’il inspire ; cela semble d’assez bon sens, et c’est de bon sens en effet ; mais ce n’est que de bon sens, et ce n’est pas du tout de morale ; cela n’apprend qu’à ne pas être un coquin. […] Voilà ce que je n’aurais jamais pensé, et je suis bien aise d’apprendre qu’elle est de cette humeur. […] Il faut qu’elle apprenne à pénétrer leurs sentiments par leurs discours, par leurs actions, par leurs regards, par leurs gestes… Ils philosopheront mieux qu’elle sur le cœur humain ; mais elle lira mieux qu’eux dans le cœur des hommes. […] Or cet art s’apprend-il ? […] Mais Rousseau eût désiré qu’elle eût été capable d’apprendre de lui quelque chose.

216. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Il fit Andromaque pour elle, il lui apprit ce rôle, il la faisait répéter comme une écolière. […] dit Mme Beauval, je vais apprendre à lire à mes enfants. » Elle avait eu vingt-quatre enfants ! […] Ses bonnes amies dirent tout haut qu’elle se vantait beaucoup en disant qu’elle apprendrait à lire à ses enfants, puisqu’elle n’avait jamais su lire. […] Eudore Soulié nous apprennent que la servante qui chez Molière portait le nom de Laforest, au moment de la mort du grand comique, avait nom Renée Vannier. […] Nous aurions donc là un portrait de Madeleine Béjart, qui, comme la tradition nous l’a appris, chantait et dansait à ravir, sur la scène, ce qui avait charmé ses protecteurs le duc de Guise et Gaston d’Orléans ; il faudrait reconnaître alors dans l’un d’eux le grand Dieu des combats. » 3.

217. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222

Non, il faut m’éclaircir, & m’apprendre à l’instant Qui sont ces belles.

218. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

Présentement je viens d’apprendre que ce coquin-là, Monsieur, fait informer contre moi, comme contre un voleur de grand chemin.

219. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

Qu’elle soit indulgente, polie ; qu’elle n’aille point perdre son temps dans ces conversations où le prochain est toujours attaqué ; qu’elle apprenne à être sage sans aigreur, et à avoir de l’esprit sans médire381.

220. (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376

Polipo apprend que la captive est sa sœur.

221. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

C’est Racine qui nous l’apprend  : « Les jansénistes disaient que les jésuites étaient joués dans cette comédie, mais les jésuites se flattaient qu’on en voulait aux jansénistes ». […] Molière, dit le docte Baillet en 1686 dans ses Jugemens des savans, est un des plus dangereux ennemis que le siècle ou le monde ait suscités à l’Eglise, et il est d’autant plus redoutable qu’il fait encore après sa mort le même ravage dans le cœur de ses lecteurs qu’il avait fait de son vivant dans celui de ses spectateurs… La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’école de Molière, on y apprend aussi les maximes les plus ordinaires du libertinage… » Quel était donc, entre 1660 et 1680, le fond de la pensée de nos « libertins »  ?

222. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Il était inutile que notre Auteur mystérieux voulût nous, cacher sa médisance ; tout le monde sait que la défense du Misanthrope est de l’Auteur, qui nous apprend si galamment tous les mois ce qui se passe dans toute l’Europe.

223. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

En un mot, c’est ici où cet incomparable Scaramouche, qui a été l’ornement du théâtre et le modèle des plus illustres comédiens de son temps qui avaient appris de lui cet art si difficile et si nécessaire aux personnes de leur caractère, de remuer les passions, et de les savoir bien peindre sur le visage (c’est une allusion à Molière) ; c’est ici, dis-je, où il faisait pâmer de rire pendant un gros quart d’heure dans une scène d’épouvante où il ne proférait pas un seul mot.

224. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

« Il y a ici, écrit-il de Lyon à l’abbé de Ciron, des comédiens qui portent mon nom; je leur ai fait dire de le quitter, et vous croyez bien que je n’ai eu garde de les aller voir. » L’abbé de Ciron était membre de la Compagnie du Saint-Sacrement à Toulouse; le prince de Conti le devint à Bordeaux : Molière a bien pu l’apprendre, s’il a voulu se rendre compte de la volte-face de son protecteur. […] Sans doute, pour aucun des personnages dont ils nous apprennent qu’il fut question, rien de ce que nous savons de ces personnages ne nous donne le droit d’insinuer qu’ils méritassent le moins du monde l’injure d’une comparaison avec l’imposteur bafoué par Molière.

225. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

On ne doit point les brider en tous leurs désirs ni leur refuser toute joie, mais leur apprendre à jouir honnêtement de ce qui est permis, à compter sur la douce bonté de ceux qui les dirigent, et à ne point     redouter comme une source de perdition ce qui ne le devient qu’autant qu’on en abuse.

226. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Le roi, qui apprit le même jour cette vengeance brutale, en témoigna son indignation au courtisan qui se l’était permise, et consola Molière par les marques d’intérêt les plus touchantes. […] Scudéry (Observations sur le Cid) nous apprend qu’elle remplissait le rôle de l’Infante.

227. (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322

Moron avait encore un modèle à la cour même de Louis XIV : on aurait dû nous apprendre si 1’Angeli fut content de Molière, et se trouva bien représenté.

228. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Apprends-moi, si je dois ou me taire, ou parler… Aujourd’hui vieux lion, je suis doux et traitable126… Mes défauts désormais sont mes seuls ennemis.

229. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

— Molière lui-même va nous répondre dans un de ses feuilletons de théâtre ; car il en a écrit quelques-uns, assez bons à mon gré, ayant sur plus d’un critique, soit dit sans vouloir manquer de respect à personne, cette supériorité notable de savoir de quoi il parlait et de le savoir pour l’avoir appris. […] Il veut réformer le monde, comme il veut corriger Célimène, en lui jetant en face les plus énormes sottises ; et il est tout surpris de l’effet que cela produit ; et pour apprendre à vivre au genre humain, il lui rompt eh visière, il le privé de son agréable présence, il fuit au désert, et ce désert, il fait à Célimène cette grâce de ne le vouloir partager qu’avec elle, comptant sans doute, pour lui en adoucir les duretés, sur le charme de ses relations et sur les oignons crus de la Thébaïde.

230. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Non ; ce qui nous intéresse surtout, c’est d’apprendre qu’Aristophane ne développe pas d’intrigues, ne peint pas de caractères ; que son comique est une gaieté sans frein et une fantaisie sans bornes, animant, poétisant le tableau des mœurs publiques ; qu’il est tantôt lyrique et tantôt bas, à la fois cynique et charmant, tel enfin que Voltaire a pu l’appeler un bouffon indigne de présenter ses farces à la foire , et que Platon a pu dire : les Grâces choisissant un tombeau trouvèrent l’âme d’Aristophane . […] Par cela même que le jugement de goût ne peut être déterminé par des concepts et des préceptes, le goût est précisément de toutes les facultés et de tous les talents celui qui a le plus besoin d’apprendre par des exemples ce qui, dans le progrès de la culture, a obtenu le plus long assentiment, s’il ne veut pas redevenir bientôt inculte et retomber dans grossièreté de ses premiers essais.

231. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Et que peut-on apprendre de bon avec ces animaux-là ?

232. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

« La jurisprudence, la médecine et les autres sciences apportent des honneurs et des richesses à ceux qui les cultivent… Et ni l’honneur ni le gain qu’elles promettent n’étaient suffisants à me convier à les apprendre. » Descartes, Discours sur la Méthode, 1re partie.

233. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Leur parler à tous le même langage du bon sens et leur montrer la honte des grands et des puissants qui oublient les devoirs formels attachés à leur grandeur, c’est leur apprendre qu’ils sont égaux devant la loi morale, et qu’aux yeux de Celui qui l’a dictée il n’y a de distinctions que celles acquises par l’accomplissement du devoir.

234. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Et peut-on résister au comique victorieux de la scène où Amphitryon, mis à la porte de chez lui par Mercure-Sosie, apprend de la bouche du dieu-valet que, dans le moment même, l’autre Amphitryon    Est auprès de la belle Alcmène 594 ?

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