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19. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Tout cela est si gaiement présenté, qu’il est bien difficile de ne pas oublier toute la morale outragée pour applaudir au succès de la ruse, et quoiqu’il ne s’agisse que de crimes imaginaires, le rire devient une complicité réelle. […] Le Sganarelle du Cocu imaginaire, avec ses plaisanteries et ses actes grivois243, est un type si peu honorable qu’on serait presque heureux de le voir devenir ce qu’il s’imagine être. […] C’est en 1671, dans toute la force de son génie, quand il ne manque plus à ses chefs-d’œuvre que les Femmes savantes et le Malade imaginaire, que Molière donne les Fourberies de Scapin, et qu’il exalte un héros de la même volée que Mascarille et Sbrigani, roi de la pièce d’un bout à l’autre, qui dresse les fils de famille à courir les filles258 et à insulter leurs pères259, qui vole plus effrontément que tous ses prédécesseurs260, avec un entrain si victorieusement comique qu’il est impossible à l’âme la plus ferme de résister au fou rire causé par le mulet et la galère 261, et de n’être pas, malgré tous les principes, enchantée de voir réussir ces admirables fourberies. […] Le Cocu imaginaire (1660), sc. […] IV, V), et le Bêralde du Malade imaginaire (act.

20. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

On y reconnoît le genie admirable de leur Auteur ; qu’on lise ou qu’on voye representer les Fourberies de Scapin, le Malade imaginaire, le Bourgeois Gentilhomme ? […] Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, Comédie en Vers, un Acte, 1660. […] Le Malade imaginaire, Comédie en Prose, trois Actes avec des Intermedes de Musique & de Danse, & précedez d’un Eglogue & d’un petit Prologue en Vers, accompagnée aussi de Musique & de Danse, 1673. Cette Piece fut le tombeau de son Auteur, qui mourut cinq ou six heures après qu’il y eut joué le rôle du Malade imaginaire. […] La mort (comme on vient de le dire) enleva Moliere presque à la sortie du théatre, où il se força pour jouer le rôle du Malade imaginaire, étant très-incommodé de la poitrine, & n’ayant pas voulu renvoyer un grand nombre de Spectateurs, qu’il avoit vû dans la Salle de la Comédie, avant que de s’aller habiller.

21. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

La dernière pièce qu’il composa fut le Malade imaginaire ; il y avait quelque temps que sa poitrine était attaquée, et qu’il crachait quelquefois du sang ; le jour de la troisième représentation, il se sentit plus incommodé qu’auparavant ; on lui conseilla de ne point jouer ; mais il voulut faire un effort sur lui-même, et cet effort lui coûta la vie. Il lui prit une convulsion en prononçant Juro, dans le divertissement de la réception du Malade Imaginaire, il acheva la représentation. […] Sganarelle 125, ou le Cocu Imaginaire , comédie en 3 actes et en vers représentée sur le même théâtre, le 28 mars 1660. […] Le Malade Imaginaire , comédie-ballet, en trois actes en prose, avec un prologue, représentée sur le même théâtre, le 10 février 1673.

22. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Le Malade imaginaire (1673), act. […] ; le Festin de Pierre, 1665 ; l’Amour médecin, 1665 ; le Médecin malgré lui, 1666 ; Monsieur de Pourceaugnac, 1669 ; le Malade imaginaire, 1673. […] (Le Malade imaginaire, act. […] VII ; le Cocu imaginaire, sc. […] Le Tartuffe, Cléante ; les Femmes savantes, Ariste ; le Malade imaginaire, Béralde.

23. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Le Malade imaginaire, act. […] Cléante et Valère dans l’Avare ; Henriette dans les Femmes savantes ; Angélique dans le Malade imaginaire. […] I, XV, XVI ; le Malade imaginaire, act. […] VII, VIII ; le Malade imaginaire, act. […] I ; le Malade imaginaire, act.

24. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

On remarqua dans le cocu imaginaire, Sganarelle, ou le cocu imaginaire, comédie en trois actes en vers, représentée à Paris sur le théatre du petit Bourbon, le 28 mars 1660. […] Le malade imaginaire Le malade imaginaire, comédie-ballet, en trois actes en prose, avec un prologue, représentée à Paris sur le théatre du palais royal, le 10 février 1673. […] Sganarelle, ou le cocu imaginaire, comédie en trois actes en vers, représentée à Paris sur le théatre du petit Bourbon, le 28 mars 1660. […] Voyez l’avis au lecteur qui précéde la cocuë imaginaire, ou les amours d’Alcippe & de Céphise, comédie en trois actes en vers, par Fr. […] Le malade imaginaire, comédie-ballet, en trois actes en prose, avec un prologue, représentée à Paris sur le théatre du palais royal, le 10 février 1673.

25. (1900) Molière pp. -283

Le Malade imaginaire, scène finale. […] Le Malade imaginaire, Acte II, sc.  […] Le Malade imaginaire, Acte III, sc.  […] Le Malade imaginaire, Acte II, sc. […] Le Malade imaginaire, Acte III, sc. 

26. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Le Malade Imaginaire, comédie ballet, en trois actes, en prose, comparée avec plusieurs scenes italiennes ; le Médecin volant de Boursault ; le Paysan qui avoit offensé son Seigneur, Conte de la Fontaine ; la Foire des Poëtes, comédie. […] Voyons présentement les scenes italiennes sur lesquelles Moliere a calqué les siennes ; ou, pour mieux faire, voyons Boursault quia traduit l’Arlecchino Medico volante, comme nous l’avons déja dit ailleurs, & l’a donné au public sous le nom de Medecin volant, huit ans avant la premiere représentation du Malade imaginaire. […] Bien des gens prétendent que la réception burlesque du Malade imaginaire est aussi imitée des Italiens : je n’ai trouvé rien d’approchant dans aucune de leurs anciennes pieces. […] Ne nous flattons pas d’avoir entiérement décomposé Moliere imitateur ; premiérement, parcequ’il est impossible qu’aucune des sources dans lesquelles notre Comique a puisé n’ait échappé à nos recherches ; secondement, parceque nous ne saurions rapporter toutes les imitations de Moliere, à moins que de copier ses ouvrages depuis son Etourdi jusqu’au Malade imaginaire, & depuis leurs premiers mots jusqu’aux derniers inclusivement. […] Je ne citerai point ceux de nos Auteurs qui laissent passer devant eux dans la société des choses naturelles, pour ne recueillir que deux ou trois mots à la mode, & quelques tournures de phrase dont on se moquera bientôt ; ceux qui ne voient rien de pittoresque dans les hommes tels qu’ils sont, & s’en forment d’imaginaires ; ceux qui ne remarquent aucune situation plaisante dans le cours de la vie humaine, dans le train du monde, & voient tout du côté noir ou larmoyant : c’est encore Scarron qui va nous servir de preuve convaincante.

27. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

Moliere leur prouve leur ridicule dans le Malade imaginaire, le Médecin malgré lui, l’Amour Médecin, &c. […] L’on pouvoit accuser Moliere de n’avoir combattu qu’un monstre imaginaire, ou formé par lui-même. […] Moliere leur prouve, dans le Prince jaloux & dans le Cocu imaginaire, qu’ils doivent bien souvent leur supplice à leur imagination seule. […] LE MALADE IMAGINAIRE. […] Le Cocu imaginaire, acte II, scene XI.

28. (1739) Vie de Molière

La dernière pièce qu’il composa fut le Malade imaginaire. […] Il lui prit une convulsion en prononçant juro, dans le divertissement de la réception du Malade Imaginaire. […] Le style du Cocu imaginaire l’emporte beaucoup sur celui de ses premières pièces en vers ; on y trouve bien moins de fautes de langage. […] Un nommé Donneau fit jouer à l’hôtel de Bourgogne la Cocue imaginaire à la fin de 1661. […] On ne connaît, et on ne joue cette pièce que sous le nom de George Dandin ; et, au contraire, Le Cocu imaginaire, qu’on avait intitulé et affiché Sganarelle, n’est connu que sous le nom de Cocu imaginaire, peut-être parce que ce dernier titre est plus plaisant que celui du Mari confondu.

29. (1871) Molière

En même temps, on eût voulu savoir ce que penserait la cour de cette censure inattendue d’une société qui donnait l’exemple et la mode à tout Paris ; mais la cour était encore absente, et Molière, enhardi par le succès de ses premiers mots qui se sentaient du voisinage des halles, écrivit en vers bien frappés : Sganarelle, ou le Cocu imaginaire 2. […] Quel sublime bouffon, Le Malade imaginaire, et quel dramaturge avec Don Juan ! […] Cette plaisanterie était la dernière ; elle venait après Le Malade imaginaire, où Molière lui-même s’était représenté, faisant rire de ses propres’ souffrances, et s’amusant des plus tristes pronostics. […] Ainsi fut justifiée, à l’heure suprême du maître jour, cette éloquente sortie de l’évêque de Meaux, sans pitié pour Molière, qu’il a traité plus mal, certes, que Luther ou Calvin : « La postérité saura la fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez !  […] Nous lisions, l’autre jour, dans les jugements du savant Baillet,le Cocu imaginaire, annoncé ainsi : le C… imaginaire ; tant le nuit semblait nouveau dans les premiers jours de ce siècle éclairé de si douces clartés.

30. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Le Malade imaginaire, 3e intermède. […] Le Malade imaginaire, 3e intermède. […] Le Malade imaginaire, acte II, sc. vi. […] Le Malade imaginaire, acte II, sc. vi. […]  » (Lettre de Gassendi à Campanella, mai 1683.) — Cette lettre parut eu 1658, et le Malade imaginaire est de 1672.

31. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171

Dans le Malade imaginaire, par exemple, on apporte un lavement : il ne tombe certainement pas des nues dans la maison d’un homme qui, de son propre aveu, en prend ordinairement vingt par mois. […] Il ne borne pas là sa vengeance ; il déchire la donation qu’il a faite à son neveu en faveur de son mariage avec la fille du Malade imaginaire, & ne veut plus avoir aucune liaison avec lui : de sorte que le lavement, qui paroît d’abord n’être amené que pour faire rire, amene le dénouement ; puisque Cléante n’auroit certainement pas obtenu Angélique, si Purgon, en déchirant la donation, & en rompant avec Argan, n’eût en même temps rompu le mariage projetté entre Angélique & Thomas Diafoirus.

32. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

Il n’en usa pas mieux avec sa Faculté, ayant fourni à Poquelin de Moliere des Scénes accessoires, pour sa Comédie du Malade imaginaire, qui ont si fort diminué parmi le Peuple, l’autorité de la Médecine & des Médecins, que la plûpart des Citoyens, n’ayant aucune confiance en leurs ordonnances & en leurs raisonnemens, n’appellent plus les Médecins que pour la forme, parce que l’évenement dément toujours les esperances qu’ils ont données ». Le Chirurgien exagere peut-être un peu les maux que la Comédie du Malade imaginaire a fait à la Médecine.

33. (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873

La derniere de ses Comedies fut Le malade imaginaire. […] Fevrierb 1673, jour de la quatriéme representation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à joüer son rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, & le public connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce qu’il avoit voulu joüer : en effet, la Comedie étant faite il se retira promptement chez lui ; & à peine eut-il le tems de se mettre au lit, que la toux continuelle dont il étoit tourmenté, redoubla sa violence. […] Un jour qu’il devoit joüer le Malade imaginaire, piece nouvelle alors, & la derniere qu’il avoit composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’excuser de joüer sur sa maladie ; cependant comme il eut vu la foule du monde qui étoit à cette representation, & le chagrin qu’il y avoit de le renvoyer, il s’efforça, & joüa presque jusqu’à la fin, sans s’appercevoir que son incommodité fût augmentée : mais dans l’endroit où il contrefaisoit le mort, il demeura si foible, qu’on crut qu’il l’étoit effectivement, & on eut mille peines à le relever.

34. (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243

Il fit, après Les Précieuses, Le Cocu imaginaire, qui est, à mon sentiment et à celui de beaucoup d’autres, la meilleure de toutes ses pièces et la mieux écrite. […] L’École des maris fut celle qui sortit de sa plume après Le Cocu imaginaire. […] Les Vers en sont moins bons que ceux du Cocu imaginaire, mais le sujet en est tout à fait bien conduit et si cette pièce avait eu cinq actes, elle pourrait tenir rang dans la postérité après Le Menteur et Les Visionnaires.

35. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Il étoit aussi bon acteur qu’excellent auteur ; et dans la représentation de sa dernière pièce, qui fut le Malade imaginaire, il sembloit s’être surpassé lui-même. […] Elle chantoit dans les intermèdes du Malade imaginaire. […] Le Cocu imaginaire. […] Elle avoit de la voix, et chantoit ordinairement avec la Grange dans le second acte du Malade imaginaire 156. […] Notamment au sujet du Cocu imaginaire.

36. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

N’oublions pas de signaler Le Cocu imaginaire comme une pièce remplie de gaîté, et dont le fond n’est pas dépourvu d’intérêt. […] Cette comédie du Malade imaginaire fut le dernier ouvrage de Molière. […] Que de nuances délicates entre l’innocente et spirituelle Isabelle, la simple Agnès, l’aimable Éliante, l’intéressante Marianne, la modeste et piquante Henriette, la malheureuse fille de L’Avare, et la fille vertueuse du Malade imaginaire ? […] Quoi de plus pathétique et de plus profond que celui du Malade imaginaire ? […] Sa troupe venait de monter Le Malade imaginaire ; la foule se pressait pour voir cette comédie dans laquelle l’auteur remplissait le principal rôle.

37. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384

Dans le troisieme acte du Cocu imaginaire, Lélie & Célie se parlent de leur amour ; mais leur scene est très piquante, puisque Lélie croit Célie mariée à Sganarelle, que d’un autre côté Célie croît Lélie amoureux de la femme de Sganarelle, & qu’ils se reprochent réciproquement leur infidélité, lorsque Sganarelle, en paroissant, les confirme dans leur erreur : tout cela réuni donne à la scene le comique le plus singulier, & fait toujours marcher l’intrigue. […] Ce seroit un morceau délicieux dans un opéra ; aussi Moliere, qui avoit le tact fin, l’a-t-il volé à M. de Boissy pour le mettre en musique dans son Malade imaginaire 54 qui a paru soixante ans avant l’Homme du jour. […] LE MALADE IMAGINAIRE.

38. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

LE COCU IMAGINAIRE. […] LE MALADE IMAGINAIRE. […] La scène huitième, où Léonor prend Valère pour le mari qui lui est destiné, tandis que sa mère entend parler de Géronte, est pillée de la cinquième scène du premier acte du Malade imaginaire.

39. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

La derniere de ses Comédies fut Le malade imaginaire. […] « Le 17 Fevrier 16731, jour de la quatriéme représentation du Malade Imaginaire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à joüer son rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, & le public connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce qu’il avoit voulu joüer : en effet, la Comedie étant faite il se retira promptement chez lui ; & à peine eut-il le tems de se mettre au lit, que la toux continuelle, dont il étoit tourmenté, redoubla sa violence. […] Un jour qu’il devoit joüer le Malade imaginaire, piece nouvelle alors, & la derniere qu’il avoit composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’excuser de jouer sur sa maladie ; cependant comme il eut vu la foule du monde qui étoit à cette representation, & le chagrin qu’il y avoit de le renvoyer, il s’efforça, & joüa presque jusqu’à la fin, sans s’appercevoir que son incommodité fût augmentée : mais dans l’endroit où il contrefaisoit le mort, il demeura si foible, qu’on crut qu’il l’étoit effectivement, & on eut mille peines à le relever. […] Je sçay qu’il connoissoit parfaitement les anciens Comiques : mais enfin il a pris à notre Theatre ses premieres idées : Vous sçavez que son Cocu Imaginaire est il Ritratto des Italiens ; Scaramouche interrompu dans ses amours a produit ses Fâcheux ; ses Contre-temps ne sont que, Arlequin, Valet étourdi, ainsi de la plûpart de ses Pieces, & dans ces derniers temps son Tartufe n’est-il pas notre Bernagasse.

40. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Dans le Malade imaginaire ? […] Il me semble que c’est bien là le fond du Malade imaginaire. […] Le malade imaginaire n’est pas autre chose que l’avare, un peu transposé. […] Le Malade imaginaire va plus loin ou plutôt il va d’un autre côté. S’il est une satire de la maladie imaginaire, il est une satire aussi de l’imagination maladive.

41. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499

Filidan est amoureux d’une beauté imaginaire : il exagere tout seul & les charmes de l’objet qu’il aime, & la violence de son amour. […] Desmarets peut se compter au nombre de ses Visionnaires en peignant des personnages imaginaires, dont la peinture ne peut être d’aucune utilité.

42. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Argan dans Le Malade imaginaire. […] Un autre pamphlet, plus violent, en réponse au Cocu imaginaire (joué le 18 mars 1660), ce fut La Cocue imaginaire. […] Loyal dans Tartuffe, le maître d’armes dans Le Bourgeois gentilhomme et Diafoirus père dans Le Malade imaginaire. […] Joua Béline dans Le Malade imaginaire. […] À huit ans, elle joua la petite Louison du Malade imaginaire.

43. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

 » Il l’aurait eue pour collaboratrice dans la cérémonie du Malade imaginaire, composée, paraît-il, au cours d’un dîner qui comptait deux autres convives de marque, Boileau et Mmede La Sablière. […] A défaut de l’amour, il se contente du plaisir ; il y invite, il y excite, dans les vers qu’il mêle aux divertissemens de ses pièces ; déjà saisi par la mort, il le chantait encore dans un intermède du Malade imaginaire. […] Le Malade imaginaire est la description non moins exacte d’une forme de l’hypocondrie, et ils ne craignent pas de l’invoquer comme modèle d’observation. […] Cinq de ses pièces, en effet, Don Juan, l’Amour médecin, le Médecin malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac, le Malade imaginaire, donnent une place étonnante à la maladie et à son cortège. […] Quant au Malade imaginaire, ce n’est, comme nous l’avons vu tout à l’heure, que la description d’une forme de l’hypocondrie qui n’était plus la sienne au moment où il écrivait sa pièce, mais par laquelle il avait peut-être passé, l’hypocondrie confiante et docile.

44. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

M. de Molière a donc fait un grand nombre de comédies, tant en vers qu’en prose que l’on a partagées en sept volumes, dont le premier en comprend 4. savoir, Les Précieuses ridicules, Le C[ocu] imaginaire, ou Sganarelle, L’Étourdi ou Les Contretemps, et Le Dépit amoureux. […] Le septième n’en contient que deux, savoir Le Malade imaginaire : et L’Ombre de Molière.

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