Il se présente à leur assemblée et propose de lire sur le champ deux de ses ouvrages. […] Mais il ne devint seigneur de Franconville qu’après 1670, puisque l’ouvrage, peu connu, que nous allons citer, le désigne comme tel et le met en présence de François de Harlay de Champvallon, archevêque de Paris depuis janvier 1671. […] Riquet, plus immortel encore par le mérite des personnes qui composent la famille qu’il a laissée, que par le glorieux ouvrage de la jonction des mers, avait fait venir Vario de Florence, pour orner de plusieurs belles peintures sa maison charmante de Bonrepos50. […] Quoi qu’il en soit, Le Boulanger de Chalussay publia d’abord cet ouvrage en prose et en vers : Morale galante ou l’art de bien aimer. […] Jules Loiseleur, dans son intéressant ouvrage : Les points obscurs de la vie de Molière, Paris, Liseux, 1877, est encore plus affirmatif : « Il prit gîte à côté de son théâtre, dans une maison qu’habitait un mercier et qui subsiste encore, au coin de la rue des Jardins St.
Voilà, je crois, tout ce qu’on peut dire pour & contre les monologues ; & s’il étoit permis de plaisanter dans un ouvrage qui traite de la comédie, on pourroit ajouter, comme la bonne casse est bonne 37, de même les bons monologues sont bons : il est question de les bien faire.
Faites bien séparément toutes les parties d’un ouvrage, liez-les avec art, l’ensemble sera nécessairement parfait.
Voici comment Jean-Paul conclut le Prologue-Programme de son Titan : Maintenant donnons-nous la main, auteur et lecteurs, et dansons ensemble dans cet ouvrage ce grand bal de la vie ; moi à la tête d’un quadrille, et vous en sautant en mesure derrière moi, accompagnés par le chant des Muses et par la lyre d’Apollon, dansons de volume en volume, de cycle en cycle, de digression en digression, d’une pensée à une autre… (Traduction de M.
« La première représentation, dit Voltaire, eut l’applaudissement qu’elle méritait ; mais c’était un ouvrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu que joué. […] Or, ce signal encouragea des hostilités qui furent menées vivement par l’archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, et le premier président, Guillaume de Lamoignon ; car, dès le 14 mai, avant de partir pour Fontainebleau, le Roi, malgré sa bienveillance personnelle, crut devoir interdire toute représentation publique d’un ouvrage qui alarmait les consciences et soulevait des colères. […] Pour eux un tel ouvrage est un monstre odieux : C’est offenser les lois, c’est s’attaquer aux Cieux. […] Je m’en remets à la décision de la multitude, et je tiens aussi difficile de combattre un ouvrage que le public approuve que d’en défendre un qu’il condamne. » Dans L’Impromptu, il plaide aussi pro domo sua. […] L’expression à présent faillit être proscrite, parce qu’un courtisan, l’ayant rencontrée dans un livre, ferma l’ouvrage (II, p. 111).
Je crois avoir vu, Messieurs, pour me guider dans l’exposé que j’avais à vous présenter, à peu près tout ce qui s’est publié autrefois ou récemment sur les origines de l’art dramatique en France, à commencer par l’ouvrage non moins volumineux que consciencieux de ces bons frères Parfaict, auxquels il faut toujours revenir. […] Ce chef-d’oeuvre est anonyme ; mais si l’auteur est inconnu, l’ouvrage n’en a pas moins un nom célèbre, un nom immortel est que vous connaissez tous, Messieurs : c’est Patelin.
Les Auteurs qui les ont employées avec tant de succès, se sont contentés d’exciter en nous le plaisir de rire, sans nous laisser leur secret : tâchons de le trouver dans leurs ouvrages.
Une petite bagatelle à scenes détachées peut échapper à un homme d’esprit, même à un homme de génie ; il la donne alors sans prétention ; c’est un enfant perdu qu’il livre au caprice du public : s’il fait plusieurs actes, l’ouvrage acquiert pour lors une certaine consistance qui le fait juger avec sévérité.
« Nous n’avons parmi les ouvrages des Anciens que deux modeles en ce genre, l’Amphitrion & les Ménechmes.
Je serois un ingrat, si je n’avouois avoir puisé dans ces repas quelques-uns des bons matériaux de mon ouvrage ; mais je trahirois la vérité, si je ne disois aussi que j’y ai entendu soutenir, avec tout l’esprit imaginable, & les raisons les plus convaincantes en apparence, les choses les plus manifestement contraires au goût.
On tient pour admis, avec Buffon, que seuls, les ouvrages bien écrits passeront à la postérité et le style des siens n’a cessé d’être, dès le début, l’objet de critiques souvent injustes, excessives, mais parfois fondées.
Cela nous est facile, grâce au directeur de la troupe, Flaminio Scala, qui prit soin de rassembler les canevas qui avaient servi à ses acteurs, et les fit imprimer, ce qu’on n’avait pas coutume de faire pour ces sortes d’ouvrages.
C’est dans cet ouvrage sur-tout que Moliere imitateur doit être admiré, & que nous devons examiner les finesses de son art avec l’attention la plus scrupuleuse. […] Ces deux scenes paroissent d’un égal mérite, si on les sépare des ouvrages auxquels elles tiennent : mais, dans la Piece Italienne, Pantalon fait présent de sa bourse à celui qui lui porte de bonnes nouvelles ; dans la Piece Françoise, Harpagon ne donne rien à Frosine.
Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés.
Qu’on parcoure tous ses ouvrages : quand une fois la fable de ses drames est en train, il n’en interrompt jamais la marche rapide par la conversation de deux amants assez désœuvrés pour faire des dissertations sur l’amour ; ou lorsqu’il a mis des scenes amoureuses dans ses pieces, il a trouvé l’art de les animer.
Dans la piece dont nous venons de parler, il n’est seulement pas question de lui durant les trois quarts de l’ouvrage, & c’est un grand défaut.
J’ai tort, & je devrois, sans finir mon ouvrage, Vous faire dire vrai, puisqu’ainsi l’on m’outrage.
Elle nous apprend qu’elle travailla à meubler elle-même au moins une de ces petites maisons. « Je montais à l’échelle pour faire l’ouvrage des tapissiers, parce qu’il ne fallait pas qu’ils entrassent.
La vie de Molière, à partir de sa rentrée à Paris, ou du moins l’histoire de ses ouvrages et de cette incomparable succession de chefs-d’œuvre qu’il donne jusqu’à trois dans la même année, l’accueil que leur fit le public, sont choses bien connues. […] Et en effet il y semble plus soigné, moins diffus, que dans ses ouvrages proprement burlesques. […] Maintenant Il pourrait voir mourir frère, enfans, mère et femme Qu’il s’en soucierait bien autant que de cela, dit-il en faisant claquer son ongle sur ses dents ; et Tartufe a seul accompli cet ouvrage, non pas, bien entendu, le Tartufe qui convoite la femme en épousant la fille, mais le Tartufe qu’on ne voit qu’à peine, celui dont les leçons n’enseignent, selon le langage chrétien, que détachement du monde, abnégation de soi-même, et pur amour de Dieu.
Madame Béverley entend la voix de son mari : elle sort avec une lanterne, le voit, le console : les ouvrages qu’elle faisoit jadis pour s’amuser, serviront, dit-elle, à faire vivre ce qu’elle aime.
Nous avons déja beaucoup parlé de cette piece dans le premier volume de cet ouvrage, Chapitre XVI, de l’entr’acte ; il nous suffira donc d’en donner un précis bien rapide, pour faire voir à quoi elle ressemble, & nous séparerons l’intrigue en deux parties pour ne pas confondre les traits de ressemblance.
Tout cela est très-comique et très-sérieux : la vérité banale, et pourtant sans cesse attaquée par des utopistes des deux sexes, que le mariage est la base, et la moralité de toute société humaine, n’a pas été proclamée plus haut, dans les ouvrages les plus graves, que dans les scènes les plus risibles de Molière.
« La Folle supposée (La Finta Pazza) ouvrage du célèbre Giulio Strozzi, très illustre poète italien, qui se doit représenter par la grande troupe royale des comédiens italiens entretenus par Sa Majesté dans le Petit-Bourbon, par le commandement de la Reine mère du roi Très Chrétien (Louis XIV).
Oublions-les en faveur des imitations excellentes qui sont dans le reste de l’ouvrage. […] sont remplies d’aventures arrivées réellement à diverses personnes ; mais elles n’étoient pas dignes d’être imitées, ou l’imitateur y a mal réussi, puisque les ouvrages dont elles sont l’ame n’ont fait que voir le jour & disparoître.
À qui s’étonnerait, en général, de trouver chez les servantes de Molière tant d’esprit et de bon sens, notre spirituel compatriote a déjà répondu d’avance en rappelant l’exemple de cette brave Laforêt qui réunissait au meilleur des cœurs un esprit si judicieux que Molière lui soumettait ses ouvrages, de cette excellente fille qui fut pour lui une sorte d’humble Providence dont la sainte affection et le dévouement infatigable savaient le soulager dans ses souffrances physiques et le consoler dans ses douleurs morales.