Turcaret : cela s’appelle, ce me semble, une vie assez agissante.
L’on m’appellera sot de ne me venger pas ; Mais je le serois fort de courir au trépas.
. — Comment s’appelle-t-elle ?
Cette anecdote ne peut être qu’antérieure à acquisition de Maintenon, puisque madame de Maintenon y est appelée madame Scarron, et ne peut être antérieure à l’époque où l’on a commencé à voir les enfants et la gouvernante à la cour.
La peur de m’en repentir m’a fait passer par-dessus les mouvements que mille autres auraient appelés vocation.
C’est là le propre du talent, de savoir s’élever au-dessus des circonstances même désavantageuses au milieu desquelles il est appelé à se produire ; c’est savoir gagner sa bataille dans une position peu favorable; le mérite en est plus que doublé.
Ce premier rôle a si bien fait valoir Armande qu’elle en reçoit un autre du même genre dans l’Impromptu de Versailles, représenté le 14 octobre suivant : « Mlle Molière, satirique spirituelle, » ainsi l’appelle la distribution. […] Tentation éternelle des comédiennes, celles qui l’ont abordé s’appellent légion, celles qui ont pu s’en rendre maîtresses forment un groupe d’élite, admiré, envié : telle actrice de génie, comme Rachel, y échoua misérablement, et une vraie Célimène, comme Mlle Mars, est sûre de transmettre son nom à la postérité. […] Je me servis pour cela de toutes les forces de mon esprit ; j’appelai à mon secours tout ce qui pouvoit contribuer à ma consolation ; je la considérai comme une personne de qui tout le mérite est dans l’innocence, et que son infidélité rendoit sans charmes.
Il couvre de ridicule ces péripatéticiens fanatiques qui appelaient à grands cris au secours d’Aristote les magistrats et les lois.
Je crois que pour y réussir il suffit d’avoir ce qu’on appelle l’esprit de saillies & de bons mots ; mais c’est à mon sens une chose des plus hardies que d’imaginer, comme a fait Moliere, une comédie en trois actes de scenes détachées, telle que les Fâcheux.
Tout cela prouve, comme je l’ai dit, que la politesse françoise, que le ton, l’éducation, les manieres du monde qu’on appelle comme il faut, sont incompatibles avec les ressorts d’une intrigue, & d’une intrigue plaisante sur-tout.
Cela s’appelle n’être bon à rien, qheu... bon à rien.
Votre affaire ne vaut pas le diable... ce qu’on appelle pas le diable, & je n’y veux pas travailler.
Il fléchit le vieillard, appelle son jeune maître, qui, crainte de gâter encore ses affaires, prend la fuite.
Elle appelle sa servante, qui savoit sa vie, & qui lui rendoit charitablement tous les services qu’elle pouvoit, & fit tant, qu’elle l’obligea à se mettre au lit en sa place, & à souffrir patiemment, sans se faire connoître, les coups que son mari pourroit lui donner ; avec promesse de l’en récompenser si bien, qu’elle auroit lieu d’être contente.
Qu’appellerons-nous progrès si cette grande révélation n’est pas un progrès ?
Et si la Grèce est éternellement célèbre pour nous avoir légué ce modèle surhumain de la corporelle beauté que nous appelons l’Apollon du Belvédère, quelle ne doit pas être notre admiration pour celui qui, chez nous, a su produire ce modèle moral de l’homme intelligent, chrétien et français ?
et se peut-on croire obligé d’éloigner, comme jugement téméraire, la pensée que le prodige de cet édit qui les appelle à la couronne après le dernier prince du sang, et qui leur en donne le nom, le titre, et tout ce dont les princes du sang jouissent et pourront jouir, n’ait pas été, dans leurs projets, un dernier échelon, comme tous les précédents n’avaient été que la préparation à celui-ci ; un dernier échelon, dis-je, pour les porter à la couronne, à l’exclusion de tous autres que le dauphin et sa postérité ?
J’en appelle à tous les connoisseurs. […] Ces raisons sont d’autant plus dangereuses auprès des petits esprits, qu’elles paroissent convaincantes, & qu’elles le seroient en effet si les Auteurs ne prenoient grand soin de placer le contre-poison auprès de ce qu’on appelle le poison.
», et c’est ce qu’on appelle une contradiction naturelle, et c’est la plus naturelle des contradictions. […] Vous avez la manie du bel esprit, de la sublime science, des académies, de tout ce qu’on pourrait appeler l’intellectualisme. […] Or personne ne l’ignore, et Rousseau moins que personne, la vertu ne va jamais sans un peu de ridicule, qu’elle s’appelle héroïsme, désintéressement, abnégation, générosité, et l’on a fait un poème merveilleux d’humour en ridiculisant Don Quichotte. […] C’est la femme qu’il aurait voulu avoir qu’il a appelée Sophie. […] Ne semble-t-il pas qu’elles sont là pour nous dire que tout ce qu’on appelle du nom d’instruction ou d’éducation, inutile où la nature manque, ne peut, là où elle existe, que la fausser en la contrariant ?
J’ai dit Dufreny tout court, & j’ai appellé Destouches Monsieur ; en voilà suffisamment pour offenser les partisans du dernier, & ceux qui prétendent qu’on n’appelle jamais un grand homme Monsieur.
M. de Beausset établît aussi que dans la rupture de 1670 madame de Montespan reçut ordre de quitter la cour et fut envoyée à Paris 105 ; en quoi il diffère de La Beaumelle qui, dans les Mémoires de Maintenon 106, a fait une longue narration des circonstances de la séparation : ce fut, selon lui, madame de Montespan qui en prit la première résolution, qui s’éloigna de Paris avec un courage héroïque qu’affermissaient les exhortations de madame de Maintenon ; et le roi, informé de ce départ inattendu, fait appeler celle-ci pour en connaître les moindres circonstances et en approfondir les motifs, et madame de Maintenon emploie toute son éloquence pour combattre la douleur du roi et ramener à une sainte résignation.
Don Félix lui conseille de questionner la suivante de Léonor : il l’appelle & la laisse avec son gendre. […] Elle s’appelle, je pense, Mademoiselle...
P. 24, le vers, Like quills upon the frelful porcupine : Appelle (écrit au crayon) : Pour être compris des armateurs (amateurs ?) […] Un grand seigneur ami de Cléante ferait appeler Tartuffe, et éblouissant facilement un cuistre qui n’a pas le sou, quelque finesse qu’il ait, il pourrait au bout de trois semaines ou un mois d’intrigue tirer de Tartuffe quelque écrit propre à le perdre en le faisant passer sous les yeux d’Orgon. […] Il s’appelle Scapin, c’est un homme incomparable, et il mérite toutes les louanges qu’on peut donner. […] [Acte III, scène II] Scène II Henriette, Philaminte, Bélise, Armande Trissotin, Lépine Bélise Et qu’elle vient d’avoir, du point fixe, écarté Ce que nous appelons centre de gravité ? […] Nous l’avons appelée après la seconde pièce. » Et en 1806, l. c., p. 317 : « Le Tartuffe.
Sa mère s’appelait Boudet : Elle était aussi fille d’un Tapissier, établi sous les mêmes piliers des Halles. […] Cette petite fille accoutumée avec Molière, qu’elle voyait continuellement, l’appela son mari dès qu’elle sut parler ; et à mesure qu’elle croissait, ce nom déplaisait moins à Molière, mais cela ne paraissait à personne tirer à aucune conséquence. […] Molière appelait : Baron, la Forest, à moi ! […] Le jour que l’on devait donner la troisième représentation du Malade Imaginaire, Molière se trouva tourmenté de sa fluxion beaucoup plus qu’à l’ordinaire : ce qui l’engagea de faire appeler sa femme, à qui il dit, en présence de Baron. — Tant que ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, je me suis cru heureux ; mais aujourd’hui que je suis accablé de peines sans pouvoir compter sur aucuns moments de satisfaction et de douceur, je vois bien qu’il me faut quitter la partie ; je ne puis plus tenir contre les douleurs et les déplaisirs, qui ne me donnent pas un instant de relâche.
Princesse, écoutez les dernieres paroles de votre époux : je sais que vous êtes enceinte ; si vous mettez au monde une fille, je n’ai rien à vous dire ; mais si c’est un garçon, je lui donne un nom avant sa naissance, & je veux qu’il s’appelle l’Orphelin de Tchao : élevez-le avec soin, pour qu’il venge un jour ses parents.