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178. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516

Mais tout-à-l’heure, s’il vous plaît.

179. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

Car, pour s’élever jusqu’à cet humour dont je vous parle, le comique… comprenez bien ce raisonnement, je vous prie, le comique venant à passer de la région objective où l’ombre et la lumière se découpent nettement sous les rayons du soleil plastique, dans la région subjective… écoutez bien ceci, je vous conjure ; dans la région subjective où tout vacille et danse aux romantiques clartés de la lune ; le comique, dis-je, doit, pour s’élever jusqu’à l’humour, produire au lieu du sublime ou de la manifestation de l’infini… soyez attentif, s’il vous plaît, une manifestation du fini dans l’infini, c’est-à-dire une infinité de contraste, en un mot une négation de l’infini173.

180. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Je vois bien que nulle ne lui plaît que l’autre ; c’est elle seule qu’il désire.

181. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Mais d’abord, à ses yeux, les hypocrites sont plus rares et par conséquent moins redoutables qu’aux yeux de l’incrédulité, qui se plaît à en grossir le nombre et le danger : ensuite, par prudence, si ce n’est par charité, elle s’abstient généralement de lancer contre ses faux adorateurs des censures dont ses ennemis ouverts sont toujours prêts à abuser. […] Molière plaît assez, son génie est folâtre, Il a quelque talent pour le jeu du théâtre, Et, pour en bien parler, c’est un bouffon plaisant, Qui divertît le monde, en le contrefaisant ; Ses grimaces souvent causent quelques surprises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète, et bon comédien ; Il fait rire, et, de vrai, c’est tout ce qu’il fait bien.

182. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

Ensuite il fit Le Dépit amoureux, qui valait beaucoup moins que la première, mais qui réussit toutefois, à cause d’une scène qui plut à tout le monde, et qui fut vue comme un tableau naturellement représenté de certains dépits qui prennent souvent à ceux qui s’aiment le mieux ; et après avoir fait jouer ces deux pièces à la campagne, il voulut les faire voir à Paris, où il emmena sa troupe. […] Il connut par là les goûts du siècle ; il vit qu’il était malade, et que les bonnes choses ne lui plaisaient pas.

183. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

L’importance nationale qu’avaient les anciens héros, a également cédé la place à l’importance toute personnelle du chevalier susceptible, qui fait le bien parfois, mais pour plaire à sa dame, et plus souvent, au nom de cette divinité, lave dans des flots de sang précieux une offense imaginaire à son honneur200 En somme, la tragédie a perdu sa base substantielle et vraie, qui est la guerre des Dieux, c’est-à-dire des sentiments à la fois généraux et généreux de l’âme humaine., dans le for intérieur de la Famille et de la Société. […] À Dieu ne plaise ! […] Ce sera fini en moins d’une demi-heure ; mais quand tu auras vu celles-là de tes propres yeux, tu pourras juger en conscience pour toutes celles qu’il te plaira d’ajouter, et je t’assure bien que tu n’en diras pas autant que je pense en faire.

184. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Ce langage peut plaire, mais il ne peut jamais émouvoir, et l’on ne vient au spectacle que pour être ému. » Il en fut ainsi pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle, au moins dans les classes supérieures de la nation. […] Le 6 janvier 1643, il reçoit de son père la somme de 630 livres, tant de ce qui lui pouvait appartenir de la succession de sa mère qu’en avancement d’hoirie future de son père, le priant et requérant en outre de faire pourvoir de la charge de tapissier du roi, dont il avait la survivance, tel autre de ses enfants qu’il lui plairait et se démettant de tout droit qu’il y pouvait prétendre. […] Magdelaine Béjart de choisir le rôle qui lui plaira. […] Il connut par là les goûts du siècle, il vit bien qu’il était malade et que les bonnes choses ne lui plaisaient pas. […] Cependant la troupe, qui avait le bonheur de plaire au roi, fut gratifiée par Sa Majesté de la salle du Palais-Royal, Monsieur l’ayant demandée pour réparer le tort qu’on avait fait à ses comédiens ; et le sieur de Ratabon reçut un ordre exprès de faire les grosses réparations de la salle du Palais-Royal : il y avait trois poutres de la charpente pourries et étayées, et la moitié de la salle découverte et en ruine.

185.

— Plaît-il ? […] Compagnoni se plaît à faire de ces corrections qui prouvent sa supériorité sur l’auteur qu’il traduit. […] Mais, tout d’abord, revenons, s’il vous plaît, au Baron Denon, le créateur de cet Objet de « haute curiosité ». […] Il se plaît à interroger les ruelles antiques, les tourelles qui se font rares, les logis où ont vécu les grands hommes. […] Il se plaît à le rechercher.

186. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

& qu’enfin je fais tout mon bonheur de lui plaire, & que c’est cela qui m’amene ici ?

187. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

« Il y a des caracteres ridicules dont la représentation plaît, sans causer de ris immoderés de joie ; Trissotin & Vadius, par exemple, semblent être de ce genre ; le Joueur, le Grondeur, qui font un plaisir inexprimable, ne permettent guere le rire éclatant.

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

Puisque la Nature se plaît à faire des ressemblances parfaites, pourquoi ne nous amuserions-nous pas de ses jeux ?

189. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

Vous savez de quelle maniere je vous ai épousée ; il y a eu des nullités essentielles dans notre union ; &, comme nous ne sommes pas liés ensemble par des nœuds indissolubles, je vous prie de prendre votre parti sans bruit, & de vous retirer dans tel endroit qu’il vous plaira.

190.

tant pis pour moi de ce qu’il y a eu un Molière ; et plût au Ciel qu’il ne fût venu qu’après moi. […] Joint qu’un fagot bien mis aux yeux du spectateur, Plaît et touche bien plus qu’un médiocre acteur. […] Vous pouvez en user comme il vous plaira. […] Ce seigneur marchand me dispensera, s’il lui plaît, de prier Dieu pour sa santé et succès de son négoce.” […] LA MONTAGNE                   Monsieur, attendez, s’il vous plaît Je me suis à courir presque mis hors d’haleine.

191. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416

Toute femme qui plaît vous trouve en son chemin, Et vos yeux font la guerre à tout le genre humain.

192. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

On le présente, il plaît : on va le garder, quand Cléandre vient dire que ce domestique est à lui.

193. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Mais Amphitryon, même à l’origine, plut par autre chose que par deux « machines volantes, » abaissées pour le prologue et pour le dénouement.

194. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Enfin il combine tous les sentiments de la façon la plus propre à plaire et à faire rire, en sorte que ce n’est pas sans peine ni sans quelque chance d’erreur que, cherchant en ses ouvrages ce qu’il ne tenait pas à y mettre, on arrive à en tirer les beaux préceptes d’honnêteté exposés dans le précédent chapitre.

195. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Or c’est déjà beaucoup qu’un honnête homme ne puisse pas librement préférer, s’il lui plaît, le style de Racine à celui de Molière. […] Et c’est à cette expérience longtemps et parfois durement amassée qu’il doit Cette mâle gaîté, si triste et si profonde, qui plaisait tant à Musset. […] Ecoutez l’Angélique de George Dandin : « Je veux jouir, s’il vous plaît, des quelques beaux jours que m’offre la jeunesse, et prendre les douces libertés que l’âge me permet ».

196. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

« Plût à Dieu, dit le grand-père de Molière à son fils, que ce petit garçon fût aussi bon Comédien que Bellerose. » Ou ce bon homme radotait, ou comme habitant des piliers des Halles, il avait peu de christianisme.

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

Sganarelle connoît les différents motifs qui les engagent, & leur répond fort sensément : Tous ces conseils sont admirables assurément ; mais je les trouve un peu intéressés, & trouve que vous conseillez fort bien pour vous. . . . . . . . . . . . . . . . . ainsi, Messieurs & Mesdames, quoique vos conseils soient les meilleurs du monde, vous trouverez bon, s’il vous plaît, que je n’en suive aucun. . . . . .

198. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Quoique la piece eût été conçue, faite, apprise & représentée dans moins de quinze jours, elle plut cependant si fort au Roi, qu’il indiqua lui-même à Moliere le caractere du Chasseur qui n’y étoit pas alors14, & qu’il en ordonna une seconde représentation pour Fontainebleau, le 27 Août de la même année15.

199. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Vous savez que je suis le meilleur maître du monde ; j’en passe par-tout où il vous plaît ; je signe tout ce que vous voulez, & aveuglément ; je ne chicane sur rien : du moins, usez-en de même avec moi ; laissez-moi vivre, laissez-moi respirer.

200. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

comme leurs caractères sont faits pour se plaire, et leurs cœurs pour se comprendre519 !

201. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Il est, au fond, tout aussi moliériste qu’eux-mêmes, beaucoup plus même qu’il ne le croit ou qu’il ne lui plaît d’en convenir : il l’a prouvé en d’excellentes pages de ses Études critiques sur la littérature française. […] J’y voudrais voir en plus les qualités qui plaisent aux hommes spéciaux, sinon des découvertes aujourd’hui bien difficiles, il faut le reconnaître, du moins des recherches personnelles sur les questions accessoires encore controversées, des points de vue neufs et indépendants, propres a rajeunir un sujet bien près d’être épuisé, une originalité plus marquée, non dans la forme, qui est très distinguée, mais dans l’art d’exploiter le fond : c’est beaucoup exiger sans doute, mais le jeune écrivain est de ceux dont le talent autorise à se montrer exigeant. […] L’anecdote n’est pas de celles qui plaisent aux délicats, mais elle tient trop au sujet pour qu’il me soit permis d’en faire grâce h mes lecteurs, d’autant qu’elle peint au vif le naturel à la fois ingrat et bouffon du personnage. […] Je l’ai dit ailleurs, et je me plais à le répéter ici : « Dans le milieu et a l’époque où elle vivait, et bien que les mœurs théâtrales ne fussent point alors aussi débordées qu’elles le devinrent au siècle suivant, Armande restée pure, dans une ligne de conduite décente, eût été une comédienne anormale, un véritable phénomène dont l’étrangeté aurait frappé les contemporains ; de nombreux écrivains nous eussent transmis le souvenir de ce prodige.

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