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120. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Quelques exemples Madame, sans m’enfler de gloire, Du détail de notre victoire Je puis parler très savamment. Figurez-vous donc que Télèbe, Madame, est de ce côté ; C’est une ville, en vérité, Aussi grande quasi que Thèbe. […] Voici ce que l’un de ses ennemis459 fait dire à un marchand, dans une comédie satirique460 dirigée contre lui : — « Madame, je suis au désespoir de n’avoir pu vous satisfaire.

121. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Ca va bien, mesdames ? […] madame, je ne les convaincrai pas. […] Mais Philinte, le vrai Philinte de Molière, celui que Pressant rendait si bien, qu’y a-t-il d’étonnant qu’il dise : « Madame, j’ai pour vous la plus vive estime, et je crois que vos qualités, qui sont de premier ordre, rendraient un mari fort heureux. […] Trissotin le présente à ces dames : Il sait du grec, Madame, autant qu’homme de France. […] — Moi, Madame, hélas !

122. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

oui, l’heure est bonne à prendre le frais ; c’est bien plutôt le chaud, Madame la coquine.

123. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Aux arrêts du destin, mon frere, il faut souscrire : Mais vous aurez bientôt tout lieu d’être content, Pourvu que, sans éclat, vous vouliez à l’instant, En épousant Madame, acquitter ma parole.

124. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

Contemporaine, ou à peu près, de Mmes de Châtillon, de Luynes, de Monaco, de Soubise, des nièces de Mazarin, elle doit éveiller comme un vague souvenir de ces grands noms ; elle est le produit exquis et rare d’une civilisation aristocratique dans le plein éclat de son développement, et souvent elle parle une langue d’une franchise d’allures et d’une verdeur presque populaires. […] Et pour que rien ne manque au parallèle, de même que la reine fut salie par un infâme libelle publié à Londres par Mme de La Motte, Armande eut à subir la Fameuse Comédienne.

125. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Madame se jetait aux pieds du farouche époux, prodiguait les supplications éplorées et les plus tendres harangues.

126. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

« Il ne plaçait aucuns traits qu’il n’eût des idées fixes, dit Grimarest ; c’est pourquoi il ne voulut point ôter du Misanthrope ce grand flandrin qui crachait dans un puits pour faire des ronds, que Madame défunte lui avait dit de supprimer...

127. (1910) Rousseau contre Molière

Madame, l’on loue aujourd’hui tout le monde… Ce n’est plus un honneur que de se voir loué, D’éloges on regorge, à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la Gazette. […] ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ……………………………………… Je ne m’oppose pas, Madame, à ces bontés qu’ont pour lui vos appas ; Et lui-même, s’il veut, il peut bien vous instruire De ce que là-dessus j’ai pris soin de lui dire. […] Précisément, il ne faut pas l’user gratuitement… De sa faveur, Madame, il faut craindre l’abus. […] C’est désormais Eliante qui aura le crédit et qui sera quelque chose dans le monde ; elle était la femme de Monsieur, il devient le mari de Madame, et c’est chose dont on le voit inconsolable, et c’est un peu parce qu’il est dans ces dispositions chagrines qu’il reçoit mal Alceste et qu’il est irrité quand Alceste le prie de solliciter pour son infortuné inconnu, « Voilà ce que cela rapporte d’être le neveu d’un ministre !  […] Ignorance et honnêteté se confondent et sont proprement même chose : Héroïnes du temps, Mesdames les savantes, Pousseuses de tendresse et de beaux sentiments, Je défie à la fois tous vos vers, vos romans, Vos lettres, billets doux, toute votre science De valoir cette honnête et pudique ignorance.

128. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Notice historique et littéraire sur L’École des maris L’École des maris fut représentée le 24 juin 1661, sur le théâtre du Palais-Royal ; ensuite, à Vaux, chez le surintendant Fouquet, devant Monsieur, Madame, et le roi d’Angleterre ; puis, à Fontainebleau, devant le roi et la reine.

129. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Madame, je suis bien votre humble serviteur.

130. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

L’ouvrage est dédié à Madame, duchesse d’Orléans.)

131. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

« Il me souvient, Madame, écrit de Visé dans le Mercure galant de 167739, que vous m’avez autrefois demandé pourquoi cette comédie est nommée le Festin de Pierre, n’y trouvant rien qui convint parfaitement à ce titre. […] madame, vous entendrez une comédie, le jour que le mystère de l’iniquité s’accomplit, ce jour qu’on nous ôte nos mères ?  […] Molière avait quitté le bel appartement qu’il laissait à madame, et lui-même était monté au second étage ; ils ne se voyaient plus qu’au théâtre. […] Madame mêla pourtant une critique à ses applaudissements : l’endroit où il est parlé de ce grand flandrin de vicomte, qui crache dans un puits pour faire des ronds, lui semblait un détail peu digne d’un si bel ouvrage, et elle le pria de le supprimer. […] — Cinq, madame la comtesse. — Comment, petite sotte !

132. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Oui, Madame, ah, ma foi la colle est ravissante… Il a de ces boissons, comme j’en ai dans l’oeil… Fit à son ennemi passer le goût du pain. […] Au XVIIe siècle, le comédien, vivant en marge de la société, s’attribuait les bénéfices d’une irrégularité dont on lui faisait journellement sentir les ennuis ou les humiliations ; et, si ses allures n’étaient pas tout à fait d’un révolté, elles étaient d’un indépendant, qui ne comptait guère avec les préjugés de Madame la baillive ou Madame l’Elue.

133. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

Dom Pedre, le sieur Molière ; Adraste, le sieur de La Grange ; Isidore, Mlle de Brie ; Zaïde, Mlle Molière ; Hali, le sieur de La Thorillière a ; Un sénateur, le sieur De Croisy ; Musiciens chantants, les sieurs Blondel, Gaye, Noblet ; Esclaves turcs dansants, les sieurs Le Prêtre, Chicanneau, Mayeu, Pesans ; Maures de qualité, le Roi, M. le Grand, les marquis de Villeroy et de Rasan ; Mauresques de qualité, Madame, Mlle de La Vallière, Mme de Rochefort, Mlle de Brancas ; Maures nus, MM.  […] « Le mercredi, dix-huitième jour de juillet 1668, le roi étant parti de Saint-Germain, vint dîner à Versailles avec la reine, Monseigneur le Dauphin, Monsieur et Madame. […] Ces jours-ci, Monsieur et Madame, Si bien pourvus de corps et d’âme, Pour être l’un de l’autre épris, Ont fait leur demeure à Paris, Où leur présence est assez rare ; Et le divertissant Avare, Aussi vrai que je vous le di, Dimanche1 fut très applaudi.

134. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

      Aujourd’hui, mes soins, mes travaux, N’iront qu’à discourir de Vaux, ………………………………… Mercredi* dernier étant donc, En ce lieu beau, s’il en fut onc, Le roi, l’illustre reine mère, Monseigneur d’Orléans son frère, Et Madame pareillement, Y vinrent par ébattement, Suivis d’une cour si brillante, Ou (pour mieux dire) si galante, Que Phébus, au chef radieux, Phébus le plus charmant des dieux, Avec ses clartés immortelles, N’en éclaira jamais de telles ; Là cent objets miraculeux, De grands princes, des cordons, Tous gens choisis, et d’importance, Bref, la fleur de toute la France, Arrivèrent en bel arroi, Avec notre cher et grand roi, Que ce fameux et beau génie, De sagesse presque infinie, Monsieur Fouquet, surintendant, En bon sens toujours abondant, Ainsi qu’en toute politesse, Reçut avec grande allégresse, Et son aimable épouse aussi, Dame, où l’on ne trouve aucun si, Que le Ciel bénisse et conserve, Et qui comme une autre Minerve, A des vertus et des appas, Que bien des déesses n’ont pas ; Le monarque ensuite et le reste, De sa cour ravissante et leste, Ayant traversé la maison, De tous biens garnie à foison, Pour y faire chère plénière, Adressa sa marche première, Dans l’incomparable jardin, Où l’on ne voit rien de gredin, Mais dont les très larges allées, Dignes d’être des dieux foulées, Les marbres extrêmement beaux, Les fontaines, et les canaux, Les parterres, les balustrades, Les rigoles, jets d’eau, cascades, Au nombre de plus d’onze cent, Charment et ravissent les sens. […] [Note marginale] La reine d’Angleterre, Monsieur, et Madame.

135. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Molière ne traitait point de caractères, il ne plaçait aucun trait qu’il n’eût des vues fixes.C’est pourquoi il ne voulut point ôter du Misanthrope, « Ce grand flandrin qui crachait dans un puits pour faire des ronds, » que Madame, Henriette d’Angleterre, lui avait dit de supprimer lorsqu’il eut l’honneur de lire sa pièce à cette princesse. […] Depuis sa retraite du théâtre, mademoiselle Beauval fut appelée à plusieurs fêtes que madame la duchesse du Maine donna à Sceaux ; cette actrice y joua dans différentes pièces qui y furent représentées. […] Sa Majesté disait aux dames qui étaient présentes : Mesdames, voici la Baron ; et elles prenaient la fuite. […] Voici une anecdote du même genre, et que le père de madame Campan tenait d’un vieux médecin ordinaire de Louis XIV.

136. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

C’est pourquoi il ne voulut point ôter du Misanthrope, ce grand Flandrin qui crachait dans un puits pour faire des ronds , que Madame défunte lui avait dit de supprimer, lorsqu’il eut l’honneur de lire sa pièce à cette Princesse. […] La Grange : 200, 310 Gros René : 20   H Hôtel de Bourgogne : 53, 54, 57 Hubert Comédien : 34, 136   I L’Impromptu de Versailles : 52   L Lucrèce traduit par Molière : 321 Mr Luillier : 10, 11   M Madame défunte : 189 Le Maître d’École : 30 Le Malade Imaginaire : 283 et suiv.

137. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Madame, avez-vous vu, dans ces tapisseries, Ces héros de roman ?

138. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

dont il ne nous est resté que les noms des personnages, parut dans une fête que le Roi donna à Madame, à saint Germain en Laye, au mois de décembre 1671.

139. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Madame, avait répondu Ménage, j’ai vu la pièce ; elle est parfaitement belle ; on n’y peut trouver à redire ni à critiquer.

140. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

En voici le précis : Sur la requête présentée au Roy en son Conseil, par Josias de Soulas, écuyer, sieur de Floridor, contenant qu’il a été assigné par devant les sieurs commissaires généraux, députés par Sa Majesté à la suite de son Conseil, pour la recherche des usurpateurs de noblesse de la ville et fauxbourgs de Paris, pour représenter les titres en vertu desquels il prend la qualité d’écuyer ; et bien qu’il soit véritable que Lazare-Victorin de Soulas, écuyer, sieur d’Iolata, son bisayeul, capitaine d’une compagnie de chevau-légers allemans et faisant profession de la religion prétendue réformée, fut envelopé dans la disgrâce de l’amiral de Chastillon, duquel il avoit été nourri page, dans la maison duquel il fut massacré et tué avec ledit sieur amiral, par le malheur que personne n’ignore dans le royaume ; que Jean de Soulas, son fils, lors cornette de cavalerie, ayant apris la mort de son père, fut obligé de se retirer à Gênes, et depuis à Lauzane, au canton de Berne, avec sa famille, où il a toujours depuis vécu noblement ; que Georges de Soulas, son second fils, père du supliant, après avoir achevé ses études à Bâle en Suisse, vint en France au commencement du regne de Henry-le-Grand, où il eût l’honneur d’être placé auprès de Madame la duchesse de Bar, sœur de Sa Majesté, en qualité de ministre de la R.

141. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

« La mère de Baron était une si belle femme que, lorsqu’elle se présentait pour paraître à la toilette de la reine-mère, sa majesté disait aux dames qui étaient présentes : Mesdames, voici la Baron ; et elles prenaient la fuite.

142. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

il se hâte de répondre : Il m’en a dit deux mots ; mais, madame, à vrai dire, Ce n’est pas le bonheur après quoi je soupire.

143. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Enfin la vocation même d’Elvire fournit à celui-ci un prétexte hypocrite et une excuse railleuse pour justifier sa trahison : « Il m’est venu des scrupules, madame, dit-il, et j’ai ouvert les yeux de l’âme sur ce que je faisais.

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