Il y aurait, sur le Tartuffe de Molière et sur le Tartuffe éternel de l’histoire, à disserter utilement; je ne l’ai pas fait. […] Cependant tout n’était pas gai dans l’histoire de Messieurs les mousquetaires : le pauvre portier y avait perdu la vie. […] Vous connaissez l’histoire de ma femme et la mienne; vous savez ce que j’ai souffert, ce que j’ai pardonné ! […] Celui-ci, qui en était à sa quinzième année, grandissait à vue d’œil ; doué de toutes les grâces possibles : beau, bienfait, charmant d’esprit, précoce en tout, avec les dispositions les plus merveilleuses pour la comédie ; il était l’enfant gâté chez Molière; et lui, de son côté, n’avait point de plus grand plaisir que de le produire à ses amis : il aimait à leur en raconter l’histoire, à le faire causer devant eux et réciter des vers. […] N’est-ce pas l’histoire de Molière lui-même, obligé de danser malgré ses chagrins, d’organiser des ballets et des fêtes pour le roi ?
L’histoire du devin Anaxarque est même fort hardie contre la Religion. » * * * Décidément 1813 marque une date fatale dans la vie de Stendhal : « J’arrive enfin à Milan le 7 septembre 1815 », dit-il18. […] Ce sont des raisonnements en épigrammes tous dans la conversation ; dans la science, cela fait un peu l’effet de l’histoire romaine en madrigaux), le morceau de Voltaire cité par Cailhava, I, 474, quelques alinéas de Collé, Mémoires, quatre ou cinq articles de Marmontel. » « Plana26 et moi avons ri comme des coffres en 1800 aux trois ou quatre premières lectures des Femmes savantes ; aujourd’hui Henri et moi n’y rions plus parce que nous avons l’ambition de raisonner sur Molière, voire même de faire de bonnes comédies (ce qu’à Dieu ne plaise !) […] En un mot, à partir de la conquête exécutée par les Romains, l’histoire d’Italie a toujours été celle de tous les peuples. […] Mauzi et apprendre les antiquités, et l’histoire probable, des tombeaux de Cornetto. […] Ceux qui ne sont pas sensibles à la partie sublime de Racine, applaudissent Andromaque comme une histoire amusante et qu’ils respectent vu le nom de Racine.
Horace conclut de son poème de L’Iliade que les peuples paient toujours les sottises des rois; c’est la conclusion de toutes les Histoires. […] L’histoire du Misanthrope se renouvela par un autre chef-d’œuvre, et ce fut encore le temps qui fit justice. […] L’un me brûle mon rôt en lisant quelque histoire, L’autre rêve à des vers quand je demande à boire. […] C’est l’histoire du Tartufe, et j’aurai plus d’une fois occasion de démontrer que la conception de plusieurs chefs-d’œuvre tient essentiellement à une seule idée, mais qui suppose, comme de raison, la force nécessaire pour l’exécuter.
Comme j’ai promis d’appuyer tout ce que je dirois par des exemples ; comme je veux que mes lecteurs puissent juger par eux-mêmes de l’effet que de pareils aparté pourroient produire, je vais leur rapporter une histoire qui m’en a fait sentir tout le mérite.
Marcella le gronde, parcequ’il a commencé à raconter l’histoire de ses amours à Dom Félix, & lui défend de l’achever.
Mais comme il peut passer pour le Térence de notre Siècle, qu’il est grand Auteur et grand Comédien lorsqu’il joue ses Pièces, et que ceux qui ont excellé dans ces deux choses ont toujours eu place en l’histoire, je puis bien vous faire ici un abrégé de l’abrégé de sa vie et vous entretenir de celui dont l’on s’entretient presque dans toute l’Europe, et qui fait si souvent retourner à l’École tout ce qu’il y a de gens d’esprit à Paris.
Une histoire non écrite, mais qui, passant de bouche en bouche, transmise d’exemple en exemple, doit conserver à la postérité la plus reculée la manière dont les merveilles de l’art furent rendues d’après les avis et sous les yeux du génie qui les enfanta. […] Pline, dans son Histoire naturelle, cite cette épitaphe : Turbâ se medicorum, periisse. […] La pièce est tirée de l’histoire de Timarète et de Sésostris. […] D’après ce court préambule, nous n’avons qu’à copier une note prise dans l’Histoire des théâtres ; le lecteur fera lui-même ses remarques, et les appliquera aux circonstances, aux personnages. […] « Le roi, dit l’Histoire du théâtre français, s’étant proposé de donner un divertissement à Madame, à son arrivée à la cour, choisit les plus beaux endroits des ballets qui avaient été représentés devant lui depuis plusieurs années, et ordonna à Molière de composer une comédie qui enchaînât tous ces différents morceaux de musique et de danse.
. — Il est vrai que c’était de son mari, à ce que dit l’histoire. […] Mais il faut que je m’arrête ici : l’amour de mon sujet ne m’a que trop entraîné déjà. — J’espère d’ailleurs, toucher prochainement un mot de cette histoire, dans une autre conférence sur le chef-d’œuvre que je viens de nommer. […] Il y a plus de maturité dans les Femmes savantes ; mais il n’y a pas moins de profondeur dans la générosité de l’École des Femmes. — Arnolphe, Horace, Agnès, sont des types impérissables, entrés pour jamais dans notre vie de tous les jours ; et leur histoire, mise à la scène avec tant de hardiesse et de passion, était une des admirations les plus vives de l’homme de notre temps qui s’est le plus trouvé de la famille de Molière, — de Balzac.
Molière, l’homme et le comédien Autant peut-être que l’histoire de sa vie et la critique de ses œuvres, la personne de Molière a souffert de l’enthousiasme déclamatoire et de l’esprit d’à-peu-près. […] On lui doit, en effet, un certain nombre de développemens dans le genre de celui-ci : « Presque toutes les têtes de l’histoire ancienne ou moderne ont une analogie plus ou moins lointaine avec quelque race animale ; Molière ne ressemble à aucun type de la création inférieure. […] Sur le point particulier qui nous occupe, il ne fait, somme toute, que répéter en le grossissant ce que Molière dit lui-même ; si je ne l’analyse pas en détail, c’est que, ce faisant, je serais obligé de répéter ce que j’ai déjà dit d’après Molière lui-même et de raconter la même histoire : maladie, convalescence relative, rechute, irritation du malade, consultation demandée aux médecins en renom, recours aux spécialistes et enfin aux opérateurs du Pont-Neuf, l’Orviétan et Bary ; comme conséquence, idées fixes, caractère aigri, enfin hypocondrie défiante.
Le genre dramatique comprenant le tragique et le comique, le tragique doit être tout ce que n’est pas le comique, et le comique doit être tout ce que le tragique n’est pas, à peine d’éliminer l’a priori de la science, c’est-à-dire de réduire la critique littéraire à n’être plus qu’une branche de l’histoire, ou, ce qui est moins encore, qu’une arène ouverte à l’interminable lutte de tous ces goûts individuels dont la sagesse populaire a dit qu’il ne faut point disputer. […] C’est une étude de psychologie et d’histoire ; ce n’est pas l’œuvre sans modèle d’une imagination libre et toute-puissante40. […] Taschereau, « Ce petit trait d’histoire littéraire est original, mais controuvé.
On a imprimé, dans une vie de Pocquelin & dans l’Histoire du Théâtre, que Moliere avoit mis dans sa piece des traits arrivés à un homme puissant qui étoit un vrai Dandin.
C’est une des meilleures histoires du livre, & peut-être la gaieté françoise n’a-t-elle rien imaginé de plus comique dans ce genre.
Dans celle grande page de notre histoire, nous voyons le juge qui a mis la coupable au défi de se justifier, nous le voyons la supplier de vouloir bien le faire, et celle-ci refuse, et celui-là lui pardonne et la remercie.
Nous donnons ici le dessin de l’Arlequin Simone de Bologne, d’après l’auteur de l’Histoire du Théâtre italien.
» Cette lettre, bien expliquée, jette un grand jour sur l’histoire de madame Scarron ; tâchons donc de l’expliquer clairement.
Du reste il n’est pas probable ; mais le rapprochement s’impose à un professeur de littérature et qui ne le ferait perdrait son litre de professeur d’histoire littéraire. […] Rien de plus juste ; mais si coupable que soit Dandin, on ne trouve pas son châtiment en proportion de sa faute et il y aura toujours quelque gêne à écouter George Dandin, comme il y en a toujours une dans le monde quand quelqu’un raconte, évidemment dans le dessein de vous faire rire, une histoire qu’il y a quelque lieu de trouver triste ou, dans le dessein de vous attendrir, une histoire qu’il y a lieu de trouver plaisante » On sait assez l’effet de ces discordances. […] Rousseau croit certainement que la santé sociale dépend de quelques-uns, non pas d’une classe supérieure et il n’est pas aristocrate, mais de quelques hommes, dont il est, apparaissant de temps en temps dans l’histoire et révélant la vérité aux hommes. […] Molière a été un des trois ou quatre hommes, dans toute l’histoire de la littérature, dans toute l’histoire de l’humanité, qui aient réussi le plus pleinement à dresser en pleine vie des types humains. […] Il semble ignorant et il faut qu’il le soit et qu’il n’ait jamais lu un livre d’histoire, ni Montaigne, ni du reste rien.
Les jeunes Auteurs me feroient, sans contredit, honneur s’ils mettoient sur notre scene les histoires ou les sujets des comédies étrangeres que je rapporterai dans le courant de cet ouvrage ; cependant je me crois obligé de les avertir que j’ai tiré parti de ce qui m’a paru plus propre à notre théâtre, peut-être avec moins d’art qu’ils ne le feroient ; mais je pourrois les gagner de vîtesse, & cela seroit désagréable pour eux.
Nisard, Histoire de la littérature française, liv.
Parcourons rapidement l’histoire de toutes les pieces depuis l’instant où elles sont offertes aux Comédiens jusqu’après leur représentation ; les preuves de ce que j’avance s’accumuleront naturellement, & deviendront, je pense, très convaincantes.
» Heureusement, ce jour-là n’est pas venu ni près de venir : Corneille est populaire chez nous, autant que peut l’être un homme de l’ancien régime et qui « savoit la politique, » suivant le témoignage de son neveu, aussi bien que les belles-lettres et l’histoire, « mais les prenoit principalement du côté qu’elles ont rapport au théâtre.
Mais à quoi bon l’histoire de la fêle donnée sur l’eau, de cette sérénade, de ce festin dont il décrit le menu ? […] L’histoire, la réflexion, le travail solitaire du génie, peuvent révéler au poète les caractères et les mœurs de la tragédie ; mais pour la comédie, qui doit être l’image de la société, ni la force du génie, ni les plus profondes études ne suppléent l’observation.
Ils profiteront sur-le-champ de cette heureuse circonstance pour écrire a priori l’histoire naturelle, et communiquer ainsi à certaines parties de cette science un caractère nouveau de certitude rationnelle, que l’empirisme est incapable de lui donner. […] Il est un petit nombre d’œuvres qui, dans l’histoire universelle de l’art, ont obtenu des hommes un long et général assentiment ; on les appelle classiques 315.
Et vous, mon fils le damoiseau, à qui j’ai la bonté de pardonner l’histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser de faire mauvais visage à ma future. . . . . . . . . . . . . . . .
Le charme eut assez de durée pour donner place, pendant les dernières années de la jeunesse de Louis XIV et les premières années de sa maturité, à une période unique dans notre histoire, temps de fêtes splendides, de victoires décisives, de conquêtes légitimes, de prospérité inouïe sans mélange de revers, de soumission sans contrainte, de chefs-d’œuvre d’éloquence et de poésie.