/ 214
174. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

Comme ils discouroient ensemble dans cette chambre, Charles s’étant réveillé, ouit cette voix, qu’il jugea approcher de celle de son frere, quoiqu’il ne pût pas discerner les mots, dont il s’étonna fort, & commença à avoir peur que ce ne fût l’ame de son frere qui revenoit.

175. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Il faut commencer par payer le vieux.

176. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316

Le Barbier revient, passe gravement une serviette au cou d’Almanzor, & s’approche comme pour commencer : mais tout-à-coup il quitte ses rasoirs, ouvre une fenêtre, prend son astrolabe, consulte les astres, trouve l’heure très propice pour faire la barbe, vante son savoir, fait l’énumération des sciences qu’il possede, & veut absolument accompagner Almanzor par-tout où il ira.

177. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

C’est ici que l’action de la piece commence.

178. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

Au premier acte, la scène sixième entre Damis et son valet, dans laquelle ils partagent les prix ; au deuxième acte, la scène huitième entre Damis et son valet, quand il lui confie sa passion pour l’inconnue du Mercure ; au troisième acte, la scène sixième, où Baliveau et Damis se rencontrent en répétant leurs rôles, et se reconnaissent, tandis que Francaleu crie bravo ; la scène suivante est superbe ; enfin le monologue qui commence le cinquième acte : tout doit être étudié dans cet ouvrage.

179. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Molière, c’est la voix même de la faiblesse humaine ; il ne devait pas croire à l’héroïsme ; la faiblesse n’est pas chez lui un accident dont il se relève, il y demeure ; il commence cl finit par elle, il aboutit à la défaite.

180. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Et que dire en sortant d’un spectacle qui a commencé par le Misanthrope, et qui se termine par les Fourberies de Scapin ?

181. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Des amours du roi et de madame de Montespan, commencés, comme nous l’avons vu, en 1667, était née, en 1669, une fille, que le duc de Saint-Simon appelle madame la Duchesse, et qui ne vécut que trois ans.

182. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Mais l’on commence à s’apercevoir en cet endroit que l’Auteur manque de matière, et que le donneur de mémoire ne s’est pas oublié.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

Commençons par régler notre marche.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Je commence à le tirer par la manche : je lui prends la main ; il ne sent rien.

185. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

C’est ici que l’action commence.

186. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

VI, Ce que c’est que les mariages du théâtre : « On commence par se livrer aux impressions de l’amour sensuel ; le remède des réflexions ou du mariage vient trop tard ; déjà le faible du cœur est attaqué, s’il n’est vaincu ; et l’union conjugale, trop grave et trop sérieuse pour passionner un spectateur qui ne cherche que le plaisir, n’est que par façon et pour la forme dans la comédie… Toute comédie, selon l’idée de nos jours, veut inspirer le plaisir d’aimer ; on en regarde les personnages, non pas comme gens qui épousent, mais comme amants ; et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra devenir après (chap.

187. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

Ayant commencé de combattre, Nous pensions qu’on nous tînt à quatre.

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Il commence ensuite un conte qu’il oublie d’achever ; il rit en lui-même, il éclate d’une chose qui lui passe par l’esprit, il répond à sa pensée, il chante entre ses dents, il siffle, il se renverse dans une chaise, il pousse un cri plaintif, il bâille, il se croit seul. […] Commençons par le premier, celui qui donne naissance à tous les autres.

189. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Commençons par vérifier la plus conséquente de ces imitations. […] Bagatelle, je ne donne pas là-dedans ; & nous avons, le Procureur fiscal & moi, commencé une procédure que nous soutiendrons vigoureusement.

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

La réponse du malheureux Turc commença d’un ton assez tranquille : mais lorsqu’après avoir confessé en général qu’il étoit né quelque chose, & que c’étoit un malheur de fortune qui l’avoit fait tomber entre les mains des Chrétiens, il fut pressé d’une maniere tendre de s’expliquer davantage, son cœur s’ouvrit avec violence, & fit passage à une infinité de sanglots.

191. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Mais il n’est pas sans importance de remarquer que ce défaut commença par être une qualité au temps de la Fronde.

192. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

La Princesse, toujours plus piquée, fait commencer la fête.

193. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Un auteur doit donc commencer par montrer les traits principaux et distinctifs du caractère qu’il a mis en scène, en bien établir la réalité.

194. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Il est déjà très corrompu au commencement du premier acte ; et pourtant, à mesure que le drame se développe, on voit sa corruption croître tellement, qu’il est impossible que ce spectacle ne fasse pas réfléchir à celte mystérieuse vérité morale, qu’une chaîne indissoluble lie tous les vices, et force presque nécessairement à rouler jusqu’en bas celui qui a commencé à descendre cette pente, insensible d’abord, qui devient un précipice à la fin : Dans le crime il suffit qu’une fois on débute : Une chute toujours attire une autre chute ; L’honneur est comme une île escarpée et sans bords : On n’y peut plus rentrer dès qu’on en est dehors43.

195. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Il calmait de son mieux les susceptibilités de son ami et terminait par une phrase ainsi commencée : Quant aux circonstances du pâté… etc. […] Il a toujours raison quand il commence, et tort quand il finit.

196. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Déjà, Molière lui-même, dans L’Impromptu de Versailles, avait nommé injurieusement Boursault, qui, dans Le Portrait du peintre, avait commencé par le désigner outrageusement ; et Louis XIV, arbitre et modèle des bienséances, avait autorisé de sa présence, de son approbation même, cette cruelle représaille. […] Le vendredi 17, jour de la quatrième représentation, Molière, qui remplissait le rôle d’Argan, se sentant plus incommodé qu’à l’ordinaire de son inflammation de poitrine, mais ne voulant pas priver sa troupe d’une recette qui paraissait devoir être considérable, demanda seulement que le spectacle commençât à quatre heures précises.

197. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

Cet ouvrage fut commencé vers le milieu du xv. siecle par Arnoul Greban, chanoine du Mans, & continué par Simon Greban son frere, secrétaire de Charles d’Anjou comte du Maine : il fut ensuite revû, corrigé, & imprimé par les soins de Pierre Cuevret ou Curet, chanoine du Mans, qui vivoit au commencement du xvj. siecle. […] Il apprit dans sa jeunesse la Philosophie du célebre Gassendi, & ce fut alors qu’il commença une traduction de Lucrece en vers françois.

/ 214