/ 222
182. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Eugénie se trouve mal ; on l’emmene : son frere jure de la venger.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Cléante se trouve mal ; il lui conseille d’aller boire un verre d’eau.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

Cette idée l’afflige au point qu’elle se trouve mal : dans ce temps l’amant qu’elle regrette paroît, elle le prend long-temps pour son esprit : mais elle reconnoît Don Alvar lui-même en qui Jacinthe retrouve son frere.

185. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Cette triple leçon est reprise sans cesse, de cent manières diverses, et il n’y a, pour ainsi dire, pas une comédie où elle ne se trouve plus ou moins accentuée.

186. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

Cette partie du titre ne se trouve pas dans toutes les éditions ; je le donne d’après une fort ancienne que j’ai sous les yeux.

187. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Il est certain qu’elle se réunissait à Caen dans cette maison de l’Ermitage, propriété du sieur Bernières-Louvigny, et qu’elle comptait parmi ses membres, que même elle avait eu pour fondateur, ce dévot très mystique, précurseur de MmeGuyon, apôtre d’une « certaine espèce d’oraison, sublime et transcendante, que l’on appelle l’occasion purement passive, parce que l’esprit n’y agit point. » Même Bernières-Louvigny était parmi les gens du Saint-Sacrement « en si grande vénération »que « peu s’en fallait qu’ils ne le canonisassent. » — Il était vrai aussi qu’une « union et correspondance » toute particulière régnait « entre la Compagnie de Paris et celle de Caen. » — On ne pouvait nier enfin que l’idée d’implanter le catholicisme au Canada était des plus chères à la Compagnie du Saint-Sacrement, et, spécialement, à celle de Caen : Mgr de Laval-Montigny, le célèbre évêque de Québec, était l’élève en mysticité de M. de Bernières et « avait longtemps demeuré à l’Ermitage. » En tout cas, pour la Compagnie, la gravité de cette dénonciation consistait en ce qu’à l’occasion de ces indécences ridicules, non seulement le groupe de Caen était complètement dévoilé, avec les noms de son fondateur et de ses membres principaux, avec les lieux et jours de ses séances; mais encore son affiliation à la Compagnie de Paris se trouvait révélée, ainsi que l’existence « d’autres semblables compagnies dans plusieurs grandes villes du Royaume. » On disait expressément « leurs occupations, » leur organisation intérieure, leur méthode ; le vrai nom de la Compagnie était imprimé en toutes lettres ; on affirmait qu’elle n’était « autorisée ni par le Roy, ni par les évêques, ni par les magistrats ; »qu’elle était tout à fait secrète, à la différence des congrégations et « associations » des Jésuites; et bien que l’auteur du Mémoire se défendit de vouloir répandre son pamphlet partout, le tirage en fut assez grand pour qu’aujourd’hui l’on en retrouve de nombreux exemplaires : de l’aveu de d’Argenson, « quelque soin que se donna la Compagnie, pour le supprimer, elle n’en put jamais venir à bout. » D’ailleurs, le dénonciateur anonyme prenait bien soin de communiquer son factum « à ceux à qui il appartient de connaître et de corriger les excès que l’on y représente, »c’est-à-dire aux « supérieurs » de l’Etat ou de l’Eglise. […] Ninon de Lenclos enfermée, ne fût-ce qu’un instant, en 1057, aux Madelonnettes, parce qu’elle « dogmatisait sur la religion ; » — L’Agrippine de Cyrano de Bergerac interdite la même année pour quelques vers hardis : — le prince de Conti entreprenant (1656-1657) contre le théâtre une campagne de proscription réglée: toutes ces mesures avaient un air d’inquisition bigote qui taquinait les lettrés. — Enfin il se trouvait alors que la bourgeoisie même, au moins à Paris, la bourgeoisie des avocats et des médecins, faisait chorus avec les épicuriens ou indépendans de la littérature comme avec les courtisans viveurs.

188. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

Elles se trouvent dans le dernier Volume de cette Edition Page 537. […] La Satire où se trouvent ces deux vers fut composée en 1660 & l’on sait que le Pédant devenu Duc & Pair étoit l’Abbé de la Riviere, Louis Barbier, Evêque de Langres Duc & Pair de France qui avoit été Regent au College du Plessis & qui étant entré au service de Gaston Duc d’Orleans fit une fortune très-rapide. […] L’homme en question se trouva si fort honoré de ce compliment, que toutes affaires cessantes, il donna parole pour le lendemain ; & il courut tout Paris pour tirer vanité de la lecture de cette piece. […] *Le jour que l’on devoit donner la troisiéme representation du Malade Imaginaire, Moliere se trouva tourmenté de sa fluxion beaucoup plus qu’à l’ordinaire : ce qui l’engagea de faire appeller sa femme, à qui il dit, en presence de Baron : Tant que ma vie a été mêlée également de douleur & de plaisir, je me suis cru heureux, mais aujourd’hui que je suis accablé de peines, sans pouvoir compter sur aucuns momens de satisfaction & de douceur, je voi bien qu’il me faut quitter la partie ; je ne puis plus tenir contre les douleurs & les deplaisirs, qui ne me donnent pas un instant de relâche. […] Marcel Comedien que j’ai quelquefois cité dans la Vie de Moliere composa le Madrigal, qui se trouve dans la même page aussi bien que l’Epitaphe Latine, & la traduction Françoise qu’on lit dans la page suivante.

189. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Votre oncle se trouve le pere de votre Phanion.

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Pour cela, dans sa fuite, il me voulut élire, Et ce sont des papiers, à ce qu’il m’a pu dire, Où sa vie & ses biens se trouvent attachés.

191. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Et cette autre Climène, qui se trouve mal pour avoir vu l’École des Femmes, et qui pousse la pudeur jusqu’à l’obscénité 289 : « cette personne qui est précieuse depuis les pieds- jusqu’à la tête, et la plus grande façonnière du monde ; il semble que tout son corps soit démonté, et que les mouvements de ses hanches, de ses épaules et de sa tête n’aillent que par ressorts ; elle affecte toujours un ton de voix languissant et niais, fait la moue pour montrer une petite bouche, et roule les yeux pour les faire paroître grands : » en somme, «  la plus sotte bête qui se soit jamais.mêlée de raisonner290 ! 

192. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

[Du Croisy] Philibert Gassaud, sieur du Croisy, était un gentilhomme de Beauce, qui se trouvait chef d’une troupe de province lorsqu’il entra dans celle de Molière, le 25 avril 1659. […] On peut dire que, dans la vaste galerie où Molière a peint les folies humaines, la scène du Mariage forcé, et celle de L’Amour médecin, sont deux pendants admirables, où se trouve retracée l’histoire entière des demandeurs et des donneurs de conseils.

193. (1910) Rousseau contre Molière

Là-dessus Alceste entre en rapports avec un avocat qu’il a choisi absolument au hasard et qui se trouve être le plus honnête homme des honnêtes gens. […] Lorsqu’en un tel procès on se trouve engagé, Le vice impunément sera-t-il ménagé ? […] L’habileté, relative, de Fabre d’Eglantine, qui se trouvait d’ailleurs en conformité avec la progression dramatique, a été de présenter d’abord Philinte comme indifférent au malheur général, sur quoi le public s’est dit : « Bon ! […] Le Misanthrope est le portrait où il est très flatté, où il ne se trouve pas assez flatté, où il se reconnaît pourtant et qu’il déchire. […] Il ne faut pas rendre un auteur responsable de l’impression que fera son œuvre sur un public qui se trouvera être gangrené.

194. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

La Princesse piquée veut rabaisser son orgueil, & projette de se trouver à la fête pour lui donner de l’amour.

195. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

L’hypocrisie, Molière l’avait en horreur75 : c’était pour lui le comble de la scélératesse76 ; et il était d’avis sans doute que, dans une débauche ouverte, il y a encore un certain mérite de franchise, un espoir quelconque de repentir, qui ne se trouvent plus quand le criminel a pris enfin le parti de se couvrir du manteau de Dieu.

196. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Auteur comique il est, et cela lui suffit ; et n’étant que cela, il se trouve être à mes yeux le plus grand, le plus extraordinaire, le plus complet des génies dramatiques passés, présents et futurs. […] — Et comment ne serait-il pas plaisant, ce paysan du Danube, ce pourfendeur de toutes les hypocrisies et de toutes les complaisances, qui de la fureur la plus extravagante, se trouve amené, par le nez, à la soumission précisément la plus grosse de compromis et de sous-entendus !

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Enfin, quand un personnage se trouve tout à-coup dans un embarras imprévu, & qu’il ne peut se tirer d’affaires qu’en fuyant, il n’est nullement nécessaire qu’il nous apprenne la cause de sa fuite.

198. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Le plaisant de ces deux traits naît du contraste qui se trouve entre la situation malheureuse des deux originaux, & les faveurs de la fortune dont ils prétendent disposer.

199. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Voir plus loin, p. 142 ; les restrictions à faire à cet éloge se trouvent plus loin, chap.

200. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Molière fait allusion à ces hésitations entre les deux maîtresses et à ce retour vers la première dans la première entrée de Ballet du troisième intermède, où se trouve une petite scène intitulée Dépit amoureux, qui consiste uniquement dans la traduction gracieuse de l’ode d’Horace : Donec gratus eram tibi (Lib.

201. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Arnolphe, dans cet état d’esprit que vous lui voyez résolu cependant à se mettre en ménage ; plus préoccupé, je viens de vous dire qu’il est désintéressé, des garanties que lui donnera sa femme que de la dot qu’elle pourrait lui apporter, a jeté les yeux sur une fillette, presque une servante, qui se trouve placée près de lui dans des conditions particulières.

202. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Ce fils de Zanobio Ruberti annoncé seulement au quatrieme acte, fait tout le sujet du cinquieme, & se trouve intéressé au dénouement ; il méritoit bien que l’Auteur fît mention de lui dès le commencement de la piece.

203. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Si le Petit Seigneur ne file pas l’histoire de son mariage précisément comme l’Important, il se trouvera surement au-dessous de lui.

204. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Si le portrait général que je fais de la Cour se trouve vrai, & qu’il vous déplaise, ce n’est point ma faute.

/ 222