Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la cinquième Scène du second Acte de L’Avare, lorsque Harpagon dit à Frosine « Je n’ai pas de grandes Incommodités Dieu merci, il n’y a que ma fluxion qui me prend de temps en temps ; » À quoi Frosine répond, « Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. » Cependant c’est cette toux qui a abrégé sa vie de plus de vingt ans.
« En ce cas, je suis mort, répondit le pauvre malade, car c’est moi qui suis Arlequin. » La différence qui existait entre le bouffon à la ville et le bouffon au théâtre est curieusement caractérisée dans une anecdote relative au fameux Santeul, le fantasque chanoine de Saint-Victor.
Je répondrai à cela ce que j’ai dit au sujet de la prose & des vers : l’une & l’autre poésie est propre au théâtre quand elle est vraie, précise, sonore.
Qu’ayant appris le désespoir Où j’ai précipité celui qu’elle aime à voir, Elle vient me prier de souffrir que sa flamme Puisse rompre un départ qui lui perceroit l’ame, Entretenir ce soir cet amant sous mon nom, Par la petite rue où ma chambre répond, Lui peindre, d’une voix qui contrefait la mienne, Quelques doux sentiments dont l’appât le retienne, Et ménager enfin pour elle, adroitement, Ce que pour moi l’on sait qu’il a d’attachement.
Moi, prenant plaisir à continuer d’autres détails, sans répondre à vos questions sur l’héritier, & vous, les y faisant tomber à tous propos : l’héritier est-il jeune ou vieux ?
Elle me répondit : Il est ici qui fait des relations épouvantables dans lesquelles il mêle madame de Montausier.
toujours et toujours des amours : mais les bêtes même n’ont qu’un temps pour cela ; elle répondit : C’est que ce sont des bêtes.
La Marquise lui répond qu’il trouvera cela chez toutes les femmes. […] On répondra à cela qu’il n’y avoit qu’à changer aussi l’âge de la Comtesse : je soutiens que Marivaux 9 lui a donné précisément l’âge qu’elle doit avoir.
Un ministre accablé d’affaires Reçoit moins de lettres que vous, Et n vous répondiez à tous Il vous faudrait vingt secrétaires. […] Le comédien de Brie n’avait rien â répliquer à une femme qui lui répondait par un sourire ; pour lui d’ailleurs Molière était un demi-dieu ; il ne voulait pas être jaloux, il disait comme Amphitryon parlant de Jupiter. […] Il est probable qu’elle ne jouait pas les grands rôles chez Molière, puisqu’elle se contente de dire qu’elle n’a pas grand-chose à dire : « Mais avec cela, je ne répondrais pas de ne point manquer. » Molière la peint ainsi, en s’adressant à elle dans cet Impromptu de Versailles : « Pour vous, vous représentez une de ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde ; de ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d’avoir souffert qu’on eût dit du bien du prochain. […] « Ce considéré, Monsieur, il vous plaise permettre auxdits suppliants de faire informer dudit enlèvement et rapt fait de ladite damoiselle par ledit Robert Pioger et pour lui être son procès fait et parfait selon la rigueur des ordonnances et ce pendant le faire prendre et amener par-devant vous en cas qu’ils le puissent trouver pour répondre et être ouï sur la présente requête, circonstances et dépendances et vous ferez bien. […] Le Roi demandait quel était le plus grand homme de son règne, à l’un des deux qui répondait : C’est Molière.
Le Médecin répond que le devoir de sa profession l’y oblige.
Comptez là-dessus, j’en réponds...
Ce sel tant vanté de la Grèce En faisait l’assaisonnement ; Et malgré la froide vieillesse, * Son esprit léger et charmant, Eut de la brillante jeunesse Tout l’éclat et tout l’enjouement. » Vigneul de Marville en parle ainsi : « Elle écoutait avec une attention qui débrouillait toutes choses, et répondait encore plus aux pensées qu’aux paroles de ceux qui l’’interrogeaient.
Il ne faudroit pas, me répondra-t-on, donner aux Auteurs des entraves qui les empêchent bien souvent d’amener de très grandes beautés.
Crispin s’arrange pour tirer parti de sa nouvelle dignité, il fait financer deux Avocats qui veulent parler à son maître : les Avocats plaident leurs causes devant le nouveau Bourg-mestre qui ne sait que répondre, & qui déja est fort ennuyé de sa charge, comme on le verra dans la scene suivante.
On trouvera mon système plus spécieux que solide ; on pourra l’attribuer à mon enthousiasme pour un art auquel je dois l’honneur de siéger parmi vous ; mais je rappellerai l’hypothèse dans laquelle je me suis placé ; et je répondrai d’ailleurs que l’histoire de certains peuples de l’antiquité repose sur des traditions bien plus incertaines et sur des conjectures bien moins vraisemblables.
les plus habiles lui répondent qu’ils n’en savent rien ; qu’en ceci chaque comédien est resté le maître de se montrer tout à fait comme un grand seigneur qui fronde, et de très haut, les vices de l’espèce humaine, ou tout à fait comme un philosophe qui s’en attriste.
Un empressement vif et spontané répondit à cet appel. […] Il dédaigna toujours de répondre à cette accusation.
Madame, avait répondu Ménage, j’ai vu la pièce ; elle est parfaitement belle ; on n’y peut trouver à redire ni à critiquer. […] Boileau répond : Vous les verrez bientôt, féconds en impostures, Amasser contre vous des volumes d’injures, Traiter, en vos écrits, chaque vers d’attentat, Et d’un mot innocent faire un crime d’État. […] Despréaux à ce jeu répond par sa grimace, Et fait, en bateleur, cent tours de passe-passe.
Je ne répondrai que peu de chose à ce raisonnement.
Il y a une grande différence d’une action à l’autre : cependant lorsque l’Avare, qui prend Valere pour son voleur, lui dit de confesser l’action la plus infame, il est tout simple que Valere croyant son intrigue découverte, réponde en conséquence, & qu’il s’avoue coupable.
Pour la première fois, la seule, peut-être, le moine de la Merci, auteur du Convive de Pierre, répondit par la négative.
»… de l’avenir me répond le présent ; Et bientôt les auteurs dont s’honore la scène Vont de la comédie agrandir le domaine.
Les autres ont beau faillir, elle ne faiblit jamais ; ils ont beau méconnaître ses mérites et attaquer sa conduite, jamais de sa bouche ne sort un mot de blâme ou d’aigreur : aux injures de Mme Pernelle, elle n’oppose qu’un doux et digne silence361 ; à l’impudente déclaration de Tartuffe, elle ne répond qu’avec le mépris serein de la véritable vertu, assez forte pour se défendre sans colère362.