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223. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Cette foule d’Étrangers, que nos Arts attirent parmi nous, en voyant dans ce Sanctuaire des Lettres les portraits de tant d’Écrivains célèbres, a souvent demandé, où est Molière ? […] Le terme est expiré, la Nation demande un Poète comique ; qu’il paraisse, le trône est vacant.

224. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Je vous demande la permission d’expliquer ma pensée par une simple comparaison. […] » Je ne demande pas qu’on nous les restitue, mais je veux qu’on s’agite, qu’on signe des pétitions, s’il le faut, qu’on force nos auteurs à changer de thèse au moins une fois de temps en temps, et surtout !

225. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Madame de Montespan me demande mes conseils. […] et des voix qui concertent depuis longtemps (au théâtre), se fassent entendre.… Parce qu’on ne danse pas encore aux Théatins, » demande enfin La Bruyère, « me forcera-t-on d’appeler tout ce spectacle office divin144 ? 

226. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Les vieux confrères « quand ils se rencontraient se demandaient tout bas, en s’embrassant, des nouvelles... »Mais, avec le temps, ces fervens de l’âge héroïque disparaissaient. […] Perdu de dettes et de débauches comme le héros de Molière, libertin accompli et d’esprit et de mœurs comme lui, et, comme lui encore, spirituel en son « libertinage ; » séducteur de femmes et de filles dont les trahisons et les « férocités de cœur » ne se comptaient plus; dévot enfin, lui aussi, au dernier acte, il avait, jusque dans ce dénouement, ce nouveau point de ressemblance avec Don Juan que la sincérité de sa conversion avait, au moins au début, excité bien des doutes; les médisans pouvaient se demander si ce converti par maladie et par peur avait d’abord pris la précaution de « croire en Dieu33. » Mais encore que l’extrême dissemblance physique entre Don Juan et Conti pût être au poète une espèce de garantie contre des réclamations qui auraient encouru le ridicule d’une fatuité trop injustifiée; — encore que Conti fût alors assez mal en cour et Molière au contraire très fort patronné par Louis XIV, — on hésite tout de même à admettre, jusqu’à plus ample informé, que Molière ait osé s’en prendre à une Altesse Sérénissime, au cousin du Roi. […] On peut supposer, sans invraisemblance, que le spectacle de ces heureux efforts contribua pour quelque chose aux conceptions de M. de Ventadour et du P. de Condren, et qu’en revanche, quand la Compagnie du Saint-Sacrement eut à son tour grandi, les Jésuites n’auraient pas demandé mieux que de s’agréger une société nouvelle, analogue à leurs propres créations, et à la naissance de laquelle l’un des leurs, le P.

227. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Arlequin, qui ne s’apperçoit pas de l’échange, présente à Pantalon le présent de son maître, & n’oublie pas de demander pour boire ; Pantalon lui donne généreusement.

228. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

Belle demande !

229. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296

Sur les huit heures du matin, une vieille vint me démaillotter ; & lorsque je lui demandai où étoient les Dames : elles sont bien loin, me dit-elle ; elles doivent à présent être arrivées à Paris.

230. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

Il est vrai que lorsqu’il fut mort elle parvint à lui obtenir la sépulture; elle demandait même pour lui des autels.

231. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99

Ceux qui se sont fait de Julie de Rambouillet une idée romanesque, veulent nous persuader qu’après que le duc de Montausier eut demandé sa main, elle le fit languir treize ans, le soumit à toutes les épreuves imposées aux amours fabuleux des romans du temps, exigea qu’il parcourût, dans toute son étendue, le royaume de Tendre, dont mademoiselle de Scudéry n’eut l’idée et ne publia la carte que dix ans plus tard.

232. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134

Le pere engage Olimpion, son métayer, à demander Cassine en mariage, lui promettant de l’affranchir si la premiere nuit de ses noces il veut lui céder son poste.

233. (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-

Mais que faire, demandera-t-on, pour consacrer la renommée d’un homme illustre ?

234. (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13

Mais, je le demande à tout homme impartial et qui n’a pas juré de sacrifier éternellement les vivants aux morts, trouverait-on dans tout le théâtre de Dancourt des ouvrages tels que Médiocre et Rampant, le Collatéral, l’Entrée dans le monde, Duhautcours, les Ricochets, les Marionnettes, la petite et la grande Ville, la vieille Tante, etc. ?

235. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17

On m’a demandé où je mettais M. 

236. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Pourceaugnac, bourgeois italien, vient demander justice sur ce que deux femmes veulent lui faire accroire qu’il les a épousées toutes deux, et chante : Giustitia ! […] Molière, sentant que ses acteurs ne valaient pas, en tragédie, les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, s’avança sur la scène après la représentation, remercia le roi, et demanda l’autorisation de jouer une des deux petites comédies qui, en province, lui avaient acquis le plus de réputation.

237. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Il y a eu une Mathurine de Sotenville, qui refusa vingt mille écus d’un favori du Roi, qui ne lui demandoit seulement que la faveur de lui parler.

238. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médite il y a long-temps.

239. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Flaminia, attirée par les cris d’Arlequin, lui en demande la cause.

240. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Voici d’autres exemples fort remarquables de fausses applications, dans Les Femmes savantes : Charpentier, directeur perpétuel de l’Académie française, et l’un des fondateurs de l’Académie des inscriptions, le même que Louis XIV avait chargé des inscriptions à mettre sous les peintures de Versailles, et de la composition des médailles de son règne, le même que Boileau appelle le gros Charpentier, s’avisa de dire un jour, ou du moins le Carpenteriana lui fait dire que la marquise de Rambouillet s’était indignée de l’impertinence de Molière, qui avait joué les femmes de sa société et elle-même dans Les Femmes savantes, et que Ménage, à qui elle demandait vengeance, avait eu le courage de déclarer la pièce un ouvrage parfaitement beau, au-dessus de tout reproche et de toute critique.

241. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Madame de Sévigné écrivait à sa fille, le 14 juillet 1680 : « Vous me demandez ce qui a fait cette solution de continuité entre La Fare et madame La Sablière : c’est la bassette ; l’eussiez-vous cru ?

242. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

« Molière rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé Chapelle, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et, le trouvant plus inquiet que de coutume, lui en demanda plusieurs fois le sujet.

243. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

Eraste avoue qu’il a projetté d’épouser sa pupille ; Lisimon approuve ce mariage, quoiqu’il fût venu dans le dessein de lui demander Sophie pour son neveu.

244. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

Puis il leur demanda s’ils avaient toujours été dans ce misérable état si voisin de l’anéantissement, et ce qu’ils faisaient dans un globe qui paraissait appartenir à des baleines 147.

245. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

L’amour est le ressort qui demande le plus d’adresse : voyons le parti qu’on peut en tirer.

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