Il se présente à leur assemblée et propose de lire sur le champ deux de ses ouvrages. […] Debout, ils se détachaient mieux de leur entourage et se présentaient volontiers de face pour le même motif. […] Mais un vieux singe tranquille et tapis (sic) au bas de l’arbre, présente d’une main un des fruits que les jeunes ont fait tomber par les secousses qu’ils ont données à l’arbre. […] Celui de la brandie du bas semble en se penchant ramasser une orange par terre ; le plus élevé en cueille une autre ; le second en tient une, et le troisième en présente une au quatrième. […] Du reste nous n’en sommes pas réduits là-dessus aux conjectures ; le témoignage explicite que je vais alléguer me conduit enfin à l’objet principal de la présente note, qui est le tableau de la Comédie française.
Pourtant, malgré les difficultés de tout genre qui se présentaient de toutes parts à la représentation d’une pareille comédie, les calculs du poète étaient sûrs. […] Jansénius avait été le prétexte à toutes ces disputes qui ont vivement agité la société française Au milieu de la dispute se présenta Pascal, armé de toutes pièces comme un rude jouteur qu’il était. […] Cependant, quand par hasard se présente sur le même théâtre, à côté de ces succès si faciles, quelque comédienne d’esprit comme était madame Menjaud, quelque comédien intelligent, comme est M. […] Elle le méprise si fort, qu’au besoin elle lui présenterait, comme son amant, M. […] Il faut prendre son temps, il faut obéir à l’heure présente, il faut étudier les écrivains les plus habiles à nous fournir les développements du style et de la passion.
Je présente aux jeunes Auteurs le plus excellent modele qui ait existé, Moliere.
Tout-à-Bas : au deuxième acte, la scène neuvième, où Angélique, malgré Nérine, pardonne à Valère : au troisième acte, la troisième, où Hector présente son mémoire à Géronte ; la sixième des créanciers (imitée du Festin de Pierre, bien au-dessous de cette dernière ; la neuvième, où le marquis insulte Valère, qu’il croit un poltron : au quatrième acte, la scène douzième, où Hector lit Sénèque à son maître qui a perdu tout son argent : au cinquième acte, la scène quatrième, où madame La Ressource dit que le marquis est son cousin, ressemble beaucoup à celle de Me Jacob dans Turcaret ; j’ignore quelle est l’aînée : voilà les meilleures scènes de cette pièce, qui a mérité sa réputation, et où je ne voudrais ni marquis ni comtesse.
Au même titre, Julie, dans M. de Pourceaugnac, se présente d’abord avec trop de délicatesse et de pudeur, pour être capable du rôle qu’elle joue pour dégoûter son provincial prétendant411.
Les Gelosi présentèrent les lettres patentes qu’ils avaient obtenues du roi.
monseigneur, voici une pièce de théâtre que je prends la liberté de vous présenter, et pour laquelle je vous prie de me faire donner cent coups de bâton.”
Il offre tant de sympathies diverses à satisfaire, il soumet les sympathies physiques à tant de sympathies morales et intellectuelles, il présente tant de points de défense et d’attaque en même temps, il fait naître tant désirs au-delà du désir même, il offre tant à conquérir au-delà de la dernière conquête, il donne tant de jeu aux craintes, aux espérances, il arrête les progrès si près du but et y rappelle si puissamment par l’effort même qui en éloigne, enfin il y a tant de distance entre les voluptés que l’art le plus exercé ou le naturel le plus aimable peuvent donner à l’abandon et le charme de cette retenue mystérieuse qui arrête les mouvements d’un cœur passionné, que rien n’est impossible à une grande passion dans le cœur d’une telle femme.
Un sieur Dufresne présente requête au lieutenant particulier de la ville, le 9 juin 1648, pour être mis en possession d’un jeu de paume loué par les comédiens, qu’on tardait à leur livrer. […] Qu’est-ce à dire, — car Orgon est sincère, car pas un instant on ne nous l’a présenté sous les traits d’un malhonnête homme, et encore moins d’un hypocrite — qu’est-ce à dire, sinon qu’autant il fait de progrès dans la dévotion, autant il en fait vers l’inhumanité ? […] La pensée se présente à nous totale et indivise, confuse et indéterminée, embarrassée, si je puis ainsi dire, de contrepensées qui la complètent ou qui la restreignent.
Les garants de ce crime sont Bates & Dawson : un troisieme témoin se présente, & surprend tout le monde par son apparition ; c’est Leuson.
Un honnête homme lui reproche ses indignes procédés pour Fanni : ils la cherchent ensemble, ils voient sur un chemin écarté un enfant de sept ans, beau comme le jour, qui, la larme à l’œil, leur peint ses besoins, ceux de sa mere & de son grand papa : ils le suivent ; le Lord reconnoît Fanni, se jette à ses pieds, lui demande pardon : elle lui présente son fils & le conduit vers le lit de son pere.
Remarquons, en passant, que, par suite de l’ancienne habitude de jouer la pièce en vers, les acteurs ont eu à surmonter, en cette circonstance, une difficulté qui se présente bien rarement ; ils n’ont pas eu seulement, comme toujours, des rôles à composer et à apprendre : ils ont eu, ce qui est peut-être plus difficile, des habitudes à perdre et des rôles à oublier.
Ne craignez rien ; je lui parlai en chrétienne et en véritable amie de madame de Montespan. » Cette lettre, qui n’est point expressément datée, porte sa date dans les faits qu’elle présente.
Cette protection, par l’entremise du prince de Conti, lui ayant été assurée, il rentra à Paris au mois d’octobre de la même année, et sa troupe, présentée au roi par Monsieur, fut admise à l’honneur d’une représentation devant la cour. […] Dans les derniers jours de décembre 1663, un Montfleury, de l’Hôtel-de-Bourgogne, présenta au roi une requête contre Molière, dans laquelle il l’accusait d’avoir épousé sa propre fille, après avoir vécu en concubinage, autrefois, avec la mère, qui était, disait-il, Madeleine Béjart. […] Il en revenait un jour avec le musicien Charpentier, lorsqu’un pauvre se présente à la portière en demandant l’aumône : Molière lui donne; mais un instant après le pauvre reparaît : « - Monsieur, lui dit-il, vous n’aviez peut-être pas l’intention de me donner un louis d’or, je viens vous le rendre. […] Il vient pour être présenté au roi, pour se marier, se montrer à la cour...
Ce qui prouve bien que, dans cette heureuse opposition des deux sœurs, la pensée de Molière a été uniquement de montrer toute la supériorité morale et intellectuelle de celle qui a su se conserver simple, vraie et modeste dans ce milieu tout d’affectation et de pédantisme, et non pas de glorifier l’ignorance et de la présenter comme la condition normale et désirable des filles ; c’est qu’au contraire, dans le rôle si charmant d’Agnès de son École des femmes, il s’est appliqué à faire ressortir les dangers que peut faire courir à l’innocence la plus pure un manque absolu de lumières.
Présente-moi donc, filleul, toi qui es en grace.
Je l’ai déja dit : par la même raison qu’on applaudissoit les tragi-comédies de Scarron, ces pieces dans lesquelles il a mêlé, à ce qu’il disoit très plaisamment lui-même, la crême avec la moutarde ; parceque toutes les nouveautés sont dans ce genre, & que le public s’amuse de ce qu’on lui présente.
Recommandé par le duc d’Orléans, et présenté au roi qui lui permit de jouer alternativement, avec les comédiens italiens, sur le théâtre du Petit-Bourbon13, Molière put donner, le 24 octobre 1658, au vieux Louvre, dans la salle des Gardes, le Nicomède de Corneille, avec accompagnement du Docteur amoureux. […] Citons, entre autres, Gnathon, le parasite, celui-là même qui naguère présentait une corde à Timon, lorsque, dans sa détresse, il lui demandait assistance. […] ona pitié de ce pessimisme qui serait fâché de trouver les hommes équitables ; mais on ne tarde pas à lui faire fête, dès qu’il apostrophe ainsi les médisants : Allons, ferme, poussez, mes bons amis de cour ; Vous n’en épargnez point, et chacun a son tour : Cependant aucun d’eux à vos yeux ne se montre, Qu’on ne vous voie en hâte aller à sa rencontre, Lui présenter la main, et d’un baiser flatteur, Appuyer les serments d’être son serviteur De même, au moment où le tribunal des maréchaux veut arranger sa fâcheuse affaire avec Oronte, nous approuvons le bon sens de cette réponse : Quel accommodement veut-on faire entre nous ? […] Après avoir tout avoué à son oncle qui lui a tout pardonné, il se présente devant Euclion pour confesser sa faute, et la réparer, c’est-à-dire pour demander la main de celle qui va le rendre père. […] Vite, sortez, friponne, allons, quittez ces lieux, Et ne vous présentez jamais devant mes yeux.
Un exemplaire de l’édition de Paris, dont la Bibliothèque du roi a fait, récemment l’acquisition, et dans lequel ne sont point cartonnés la plupart des passages dont on avait exigé la suppression ou l’adoucissement, a servi de copie pour la présente édition.
Il est ridicule, par exemple, qu’une Princesse collet monté comme Madame Diana fasse confidence de son amour à un plat original, un inconnu qui se présente sous le titre de Médecin d’Amour, & qu’elle le retienne tout de suite à son service.
Mais M. de La Rounat, à qui je l’avais d’abord présentée, m’a fait venir : Monsieur, m’a-t-il déclaré, vous n’avez pas le comique de l’Odéon !
Mithridate présenta aussi le spectacle d’un amant suranné qui a recours à des ruses avilissantes et inutiles, pour connaître le fond du cœur de la femme qu’il aime.