Elle lui répondit par deux ou trois révérences ordinaires qui ne finirent que lorsqu’il lui fit faire deux ou trois tours de chambre ; ce qu’elle fit par hasard de si bon air, sa beauté naturelle & son air de Pallas y contribuant beaucoup, que le trop fin Grenadin en demeura charmé. […] L’Ecole des Femmes enfin Doit passer pour ouvrage fin.
Je vois que vous êtes bien fin. […] Tout entier comme le latin, avec cette seule différence qu’à la fin Dave ne s’adresse pas aux spectateurs.
Je pense qu’à la fin je perdrai patience.
Je me souviens de quelques vers qui peuvent très bien figurer à la fin de ce chapitre.
Je ne sais si la Chaussée, gâté par son genre ou ses succès, dédaigna sur la fin de ses jours la véritable Thalie ; mais il est certain qu’épris de ses beautés, il tenta de mériter ses faveurs en entrant dans la carriere du Théâtre : sa Fausse Antipathie & son Amour Castillan le prouvent assez.
Cependant il est constant qu’il a le goût fin et délicat, qu’il connaît bien les défauts de tout ce qu’il voit, et qu’il n’estime pas tout ce qu’il approuve ou qu’il feint d’approuver.
FIN.
Le premier, fin, adroit, veut s’insinuer dans le cœur de l’autre, & s’en emparer : le second s’apperçoit de son dessein ; il a le plus grand intérêt à le démasquer : est-il naturel que leur conversation soit coupée, qu’ils s’interrompent mutuellement par des questions & des répliques précipitées ?
Ce seroit un morceau délicieux dans un opéra ; aussi Moliere, qui avoit le tact fin, l’a-t-il volé à M. de Boissy pour le mettre en musique dans son Malade imaginaire 54 qui a paru soixante ans avant l’Homme du jour.
Sans aigreur, sans courroux, Votre oncle va vous voir vous livrer à vos goûts : Je l’en ai tant prié qu’à la fin il m’a crue.
Voilà le Seigneur Apœcide qui est votre homme ; d’ailleurs il possede la haute science du droit & des loix : croyez-moi, sera bien fin qui pourra l’attraper.
Une jeune fille ayant été un an durant fiancée avec un jeune homme de fort bonne volonté, il la sollicita plusieurs fois durant cette année de vouloir contenter ses desirs, & de mettre à fin leur mariage, dont quelques obstacles retardoient l’accomplissement en ce qui est des cérémonies de l’Eglise ; mais cette jeune fille, sourde à toutes ses prieres, ne lui voulut rien accorder, quoiqu’elle en fût tous les jours extrêmement importunée, dont le jeune homme se réjouissoit en lui-même, croyant que ce refus procédoit d’une grande retenue & honnêteté qu’il estimoit être en elle.
Elmire y montre que, pour être vertueuse, on n’est pas condamnée à n’avoir ni esprit ni agrément : la grâce, les fines reparties, l’à-propos, tous les charmes féminins brillent en tout ce quelle dit366.
Je prends à tache de fixer l’attention sur cette vérité et sur la date précise de 1669, parce que postérieurement aux négociations, à la fin de 1669 et en 1670, nous voyons madame Scarron en correspondance suivie, et toute pieuse, avec un directeur spirituel, nommé Gobelin, que quelques dévotes regardaient comme un saint, mais que madame Scarron traitait comme un sot.
A la fin de l’année 1731. on a commencé à Paris une magnifique édition des œuvres de Moliere en 6 volumes in-4°. ornée de très-belles Estampes & de plusieurs Vignettes.
Celui qui, au lieu de placer le dénouement à la fin d’un drame, ou n’en fait point, ou le met au milieu de la piece, fait voir une statue sans tête, ou une tête très mal placée.
Je citerai, à la fin de ce Chapitre, l’exemple que j’ai en vue : il me servira à prouver plus d’une vérité.
Cet enseignement, qui devient sérieux presque jusqu’au tragique, se retrouve tout comique, mais non moins formel, dans le dévouement de Mme Jourdain pour son fou de mari515 ; et certes c’est elle, si peu gracieuse qu’elle soit, qui a le beau rôle, quand elle dit à la belle marquise Dorimène, qu’elle trouve en partie fine chez son mari : « Pour une grande dame, cela n’est ni beau ni honnête à vous, de mettre de la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous516. » Il n’y a pas à hésiter sur l’opinion ni sur l’influence de Molière en fait de mariage : le mariage est une chose sainte à laquelle sont obligés les honnêtes gens qui s’aiment ; c’est un lien honnête : — Mais doux ?
Grace donc à cette heureuse pensée, conçue et menée à bonne fin par la Comédie-Française, nous avons pu voir, enfin, représenter avec tout l’éclat, tout le talent, toute la pompe même de décorations et de costumes qu’un spectacle aussi singulier exige, le pur et vrai Don Juan de Molière, ce drame en prose et pourtant si poétique, où la réalité s’unit au merveilleux, la fantaisie à l’observation, l’ironie sceptique à la crédulité légendaire ; drame sans modèle en France et resté sans, postérité comme le Cid, et dont les beautés irrégulières font clairement prévoir ce qu’aurait produit en ce genre la muse française, s’il avait pu lui convenir de puiser plus fréquemment aux sources romantiques.
L’esprit de Dominique, tel qu’il nous apparaît dans ses canevas, n’est pas des plus fins, et nous doutons fort, malgré le dire de Saint-Simon, qu’il le recueillît à la bibliothèque de Saint-Victor.
Les trois personnages qui s’étaient séparés à la fin d’avril, le furent pour plusieurs mois.
Il a soin d’en prévenir le spectateur dans son prologue, & de l’en faire ressouvenir à la fin de la piece ; & tout en disant cela, il lâche plusieurs mots qui ne sont rien moins qu’honnêtes.