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207. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Elle lui répondit par deux ou trois révérences ordinaires qui ne finirent que lorsqu’il lui fit faire deux ou trois tours de chambre ; ce qu’elle fit par hasard de si bon air, sa beauté naturelle & son air de Pallas y contribuant beaucoup, que le trop fin Grenadin en demeura charmé. […] L’Ecole des Femmes enfin Doit passer pour ouvrage fin.

208. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Je vois que vous êtes bien fin. […] Tout entier comme le latin, avec cette seule différence qu’à la fin Dave ne s’adresse pas aux spectateurs.

209. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Je pense qu’à la fin je perdrai patience.

210. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

Je me souviens de quelques vers qui peuvent très bien figurer à la fin de ce chapitre.

211. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

Je ne sais si la Chaussée, gâté par son genre ou ses succès, dédaigna sur la fin de ses jours la véritable Thalie ; mais il est certain qu’épris de ses beautés, il tenta de mériter ses faveurs en entrant dans la carriere du Théâtre : sa Fausse Antipathie & son Amour Castillan le prouvent assez.

212. (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243

Cependant il est constant qu’il a le goût fin et délicat, qu’il connaît bien les défauts de tout ce qu’il voit, et qu’il n’estime pas tout ce qu’il approuve ou qu’il feint d’approuver.

213. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

FIN.

214. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222

Le premier, fin, adroit, veut s’insinuer dans le cœur de l’autre, & s’en emparer : le second s’apperçoit de son dessein ; il a le plus grand intérêt à le démasquer : est-il naturel que leur conversation soit coupée, qu’ils s’interrompent mutuellement par des questions & des répliques précipitées ?

215. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384

Ce seroit un morceau délicieux dans un opéra ; aussi Moliere, qui avoit le tact fin, l’a-t-il volé à M. de Boissy pour le mettre en musique dans son Malade imaginaire 54 qui a paru soixante ans avant l’Homme du jour.

216. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416

Sans aigreur, sans courroux, Votre oncle va vous voir vous livrer à vos goûts : Je l’en ai tant prié qu’à la fin il m’a crue.

217. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

Voilà le Seigneur Apœcide qui est votre homme ; d’ailleurs il possede la haute science du droit & des loix : croyez-moi, sera bien fin qui pourra l’attraper.

218. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

Une jeune fille ayant été un an durant fiancée avec un jeune homme de fort bonne volonté, il la sollicita plusieurs fois durant cette année de vouloir contenter ses desirs, & de mettre à fin leur mariage, dont quelques obstacles retardoient l’accomplissement en ce qui est des cérémonies de l’Eglise ; mais cette jeune fille, sourde à toutes ses prieres, ne lui voulut rien accorder, quoiqu’elle en fût tous les jours extrêmement importunée, dont le jeune homme se réjouissoit en lui-même, croyant que ce refus procédoit d’une grande retenue & honnêteté qu’il estimoit être en elle.

219. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

Elmire y montre que, pour être vertueuse, on n’est pas condamnée à n’avoir ni esprit ni agrément : la grâce, les fines reparties, l’à-propos, tous les charmes féminins brillent en tout ce quelle dit366.

220. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Je prends à tache de fixer l’attention sur cette vérité et sur la date précise de 1669, parce que postérieurement aux négociations, à la fin de 1669 et en 1670, nous voyons madame Scarron en correspondance suivie, et toute pieuse, avec un directeur spirituel, nommé Gobelin, que quelques dévotes regardaient comme un saint, mais que madame Scarron traitait comme un sot.

221. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

A la fin de l’année 1731. on a commencé à Paris une magnifique édition des œuvres de Moliere en 6 volumes in-4°. ornée de très-belles Estampes & de plusieurs Vignettes.

222. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

Celui qui, au lieu de placer le dénouement à la fin d’un drame, ou n’en fait point, ou le met au milieu de la piece, fait voir une statue sans tête, ou une tête très mal placée.

223. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Je citerai, à la fin de ce Chapitre, l’exemple que j’ai en vue : il me servira à prouver plus d’une vérité.

224. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Cet enseignement, qui devient sérieux presque jusqu’au tragique, se retrouve tout comique, mais non moins formel, dans le dévouement de Mme Jourdain pour son fou de mari515 ; et certes c’est elle, si peu gracieuse qu’elle soit, qui a le beau rôle, quand elle dit à la belle marquise Dorimène, qu’elle trouve en partie fine chez son mari : « Pour une grande dame, cela n’est ni beau ni honnête à vous, de mettre de la dissension dans un ménage, et de souffrir que mon mari soit amoureux de vous516. »   Il n’y a pas à hésiter sur l’opinion ni sur l’influence de Molière en fait de mariage : le mariage est une chose sainte à laquelle sont obligés les honnêtes gens qui s’aiment ; c’est un lien honnête : — Mais doux ? 

225. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

Grace donc à cette heureuse pensée, conçue et menée à bonne fin par la Comédie-Française, nous avons pu voir, enfin, représenter avec tout l’éclat, tout le talent, toute la pompe même de décorations et de costumes qu’un spectacle aussi singulier exige, le pur et vrai Don Juan de Molière, ce drame en prose et pourtant si poétique, où la réalité s’unit au merveilleux, la fantaisie à l’observation, l’ironie sceptique à la crédulité légendaire ; drame sans modèle en France et resté sans, postérité comme le Cid, et dont les beautés irrégulières font clairement prévoir ce qu’aurait produit en ce genre la muse française, s’il avait pu lui convenir de puiser plus fréquemment aux sources romantiques.

226. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

L’esprit de Dominique, tel qu’il nous apparaît dans ses canevas, n’est pas des plus fins, et nous doutons fort, malgré le dire de Saint-Simon, qu’il le recueillît à la bibliothèque de Saint-Victor.

227. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377

Les trois personnages qui s’étaient séparés à la fin d’avril, le furent pour plusieurs mois.

228. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Il a soin d’en prévenir le spectateur dans son prologue, & de l’en faire ressouvenir à la fin de la piece ; & tout en disant cela, il lâche plusieurs mots qui ne sont rien moins qu’honnêtes.

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