La Matrone d’Éphèse, ou Arlequin Grapignan, comédie en trois actes, par Nolant de Fatouville, conseiller au parlement de Rouen, 12 mai 1682. […] Les Promenades de Paris, comédie en trois actes, par Mongin, 6 juin 1695. […] Les Bains de la Porte Saint-Bernard, comédie en trois actes, par Boisfranc, 12 juillet 1696. […] Les Promenades de Paris, acte II, scène iv. […] Les Bains de la Porte Saint-Bernard, acte III, scène ii.
Il composa Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes, et La Critique de la Critique, comédie en un acte et en prose6. […] Molière, supprimant les divertissements, et resserrant en un seul acte sa pièce qui en avait trois originairement, la donna sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 février suivant ; elle y eut douze représentations de suite, et ne fut imprimée que quatre ans après, en 1668. […] Le comte du Broussin, pour faire sa cour au commandeur de Souvré qui n’approuvait pas L’École des femmes, sortit un jour au second acte, en disant tout haut qu’il ne savait pas comment on avait la patience d’écouter une pièce on l’on violait ainsi les règles. […] Vers de L’École des femmes, acte IV, scène vii. […] École des femmes, acte I, scène i.
Plus tard, marchant de moins près sur les pas de ces précurseurs étrangers, il ne laisse pas de leur demander ce qu’il dédaigne ou néglige d’inventer : les nœuds de l’intrigue et les surprises du dénouement ; par exemple, ces filles enlevées dans leur jeunesse qui retrouvent leurs parents à la fin du cinquième acte de L’École des femmes, de L’Avare, des Fourberies de Scapin, viennent plus directement de la comédie italienne que de la comédie antique : celle-ci les avait léguées à celle-là, qui avait singulièrement grossi l’héritage. […] Dans la comédie de Molière, elle a une tout autre portée que dans L’Inavertito, parce qu’elle trahit les craintes et les remords du vieillard qui a sur la conscience un acte d’improbité. […] La scène excellente des aveux de Scapin, au deuxième acte de la même pièce, est aussi de la pure comédie de l’art.
Entre autres marques, les trois premiers actes sont d’une disproportion dont notre théâtre n’offrirait peut-être pas un autre exemple : le second est double de celui qui le précède, et tous deux ensemble n’égalent pas la longueur du troisième. […] Ces deux personnages accessoires ne font pas seulement l’exposition ; ils occupent le premier acte tout entier. Deux autres personnages de même nature, le maître d’armes et le maître de philosophie, viennent se joindre à eux ; et, tous les quatre, ils remplissent presque entièrement le second acte. Molière, dans plusieurs de ses chefs-d’œuvre, a un acte tout épisodique : ici, il en a deux, et ce sont les deux premiers de la pièce. […] Déjà son plan était entièrement tracé ; déjà il avait écrit le premier acte, la première scène du second, et la première aussi du troisième.
ACTE I. […] Voyez la onzieme scene du deuxieme acte de la Mostellaire de Plaute. […] ACTE IV. […] ACTE II.
Les heurts incessants entre notre caractère, nos passions, notre âge, notre condition ; l’incohérence des actes résultant de ce conflit où se débat notre faiblesse, voilà certes ce qui fait la bouffonnerie de la vie : l’homme y apparaît comme une marionnette aux gestes maladroits et sans cesse contradictoires à ce que la saine raison commande. […] Pendant deux actes, Tartuffe, invisible et présent, a rempli, animé la pièce de sa personne, sans se montrer au public. À la scène II du 3e acte seulement, il paraît pour la première fois et il prononce les quatre vers fameux : « Laurent, serrez ma haine… » Paroles qui expriment du premier coup toute l’hypocrisie du personnage, qui en rendent un témoignage probant au spectateur le plus obtus. […] La popularité de Corneille tient plus à son « Qu’il mourût » qu’aux cinq actes de Polyeucte, et ce que nous avons retenu du pur et divin chef-d’œuvre, c’est la belle réponse du héros : Où le conduisez-vous ?
vous le pouvez, si cela peut vous plaire, dit l’enfant ; et cette douceur fait qu’il n’ose ; et tout en pestant, et comme si en ne rompant pas de coups l’innocente, il eût fait acte méritoire, il offre la paix ; il consent à pardonner le mal dont il est fauteur ; en retour il demande qu’on l’aime. — Hélas ! […] Après le Portrait du Peintre, et presque en même temps, parut le Panégyrique de l’École des Femmes, un acte en prose, qui est, paraît-il, d’un certain Robinet, gazetier comme Loret. […] mais parce que cette idée fausse, et comme vous le dites fort bien, si peu avantageuse à Molière, en a engendré une autre non moins incongrue : à savoir que ce. rôle d’Arnolphe est un rôle tragique et qu’Arnolphe, c’est-à-dire Molière, doit nous faire pleurer au cinquième acte.. […] S’il penchait d’un côté dans son interprétation du rôle, c’était plutôt du côté de la charge ; et principalement dans cette scène du cinquième acte, où il se sauvait ainsi d’un double danger : celui de faire plaindre Arnolphe, ce qu’il ne voulait pas ; et celui de le rendre trop odieux, ce qui n’est pas, non plus, de l’essence de la comédie. […] Elle a toutes les qualités charmantes de notre amie : la droiture du cœur, la tranquillité d’âme, jointe à beaucoup de finesse native et à cette vivacité de réplique, dont Arnolphe est si déconcerté au cinquième acte ; Henriette, comme Agnès, est née pour le ménage ; mais avec tout cela, elle sait ; et cela ne diminue pas son charme.
Les personnages de la comtesse Almaviva et de Suzanne, dans la fameuse scène du second acte du Mariage de Figaro, achevèrent de prouver la parfaite connaissance qu’il possédait de leur cœur. […] Mais parfois il est peu naturel, comme dans le cinquième acte du Mariage, où, pour se duper les uns les autres, les acteurs sont obligés de contrefaire leur voix. […] Par malheur, la vertu est une conquête plus difficile, et Philinte, dans l’appréciation qu’il en fait au cinquième acte, s’attache à montrer combien elle exige de nous de patience, de douceur et de résignation. […] Quel acte de vertu fait-il dans la pièce ? […] J’ai vu cependant bien des acteurs se méprendre sur la fameuse scène du quatrième acte, celle où le Misanthrope, armé de la fatale lettre, vient s’en expliquer avec Célimène.
Combien de comédies où l’acteur qui est l’ame de la machine, celui qui a tout mis en mouvement pendant quatre actes, se trouve n’avoir rien fait à la fin, puisque les différents ressorts qu’il a employés ne concourent pas au dénouement ! […] Comédie en prose, en trois actes, de Regnard. […] Comédie en un acte, en vers, de Joseph de la Font, né à Paris l’an 1686, mort dans la même ville le 20 Mars 1725.
Dans Arlequin Larron, Prevôt & Juge, canevas en cinq actes, Arlequin, banni de la ville, se retire dans une forêt, & devient le chef d’une bande de voleurs. […] ACTE V. […] LES MOTS A LA MODE, Comédie en un acte, en vers.
Quand ils entrent tous deux en scène au second acte, que reproche Alceste à Célimène (car il lui reproche toujours quelque chose, c’est une nécessité de sa position) ? […] Non, il ne se déclare que par ses actes ; c’est un vrai criminel qui n’a pas besoin de la rhétorique du crime. […] Quelle est, en ce monde, la condition de l’acte ? […] Pourquoi l’acte n’a-t-il pas suivi le sentiment ?
Le Sicilien ou l’Amour Peintre, Comédie-Ballet d’un acte, en prose, comparée en partie avec le Cabinet, canevas italien. […] C’est dans il Gabinetto, le Cabinet, canevas en cinq actes, très vieux & très bon.
Cette Comedie qui ne contenoit qu’un Acte, & quelques autres de cette nature n’ont point été imprimées. […] Moliere lui donna son projet, & le pria de lui en apporter un Acte par semaine, s’il étoit possible. […] Moliere est-il fou, & nous prend-il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq Actes de prose ? […] Je lui en avois autrefois entendu lire trois Actes chez M. de Mommor, où se trouverent aussi M. […] Acte V.
Le Bourgeois Gentilhomme, comédie-ballet, en cinq actes, en prose, comparée avec un morceau du roman de Don Quichotte, & le dénouement des Disgraces d’Arlequin, le Disgrazie d’Arlecchino, comédie italienne. […] Acte III. […] Dans le divertissement du quatrieme acte on reçoit M.
Cette Comédie qui ne contenait qu’un Acte, et quelques autres de cette nature, n’ont point été imprimées : Il les avait faites sur quelques idées plaisantes sans y avoir mis la dernière main ; et il trouva à propos de les supprimer, lorsqu’il se fut proposé pour but dans toutes ses pièces d’obliger les hommes à se corriger de leurs défauts. […] Elle eut un succès qui passa ses espérances : Comme ce n’était qu’une pièce d’un seul Acte qu’on représentait après une autre de cinq, il la fit jouer le premier jour au prix ordinaire, mais le peuple y vint en telle affluence, et les applaudissements qu’on lui donna furent si extraordinaires, qu’on redoubla le prix dans la suite ; ce qui réussit parfaitement à la gloire de l’Auteur, et au profit de la Troupe. […] Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la cinquième Scène du second Acte de L’Avare, lorsque Harpagon dit à Frosine « Je n’ai pas de grandes Incommodités Dieu merci, il n’y a que ma fluxion qui me prend de temps en temps ; » À quoi Frosine répond, « Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser. » Cependant c’est cette toux qui a abrégé sa vie de plus de vingt ans.
Elle a besoin de recourir à un notaire qui lui rédige un acte interminable auquel elle ne comprend rien, et, quand elle lui en demande l’explication, il la renvoie à un avocat, son associé. Donnola s’en va, avec son acte, consulter l’avocat. […] L’avocat lit l’acte qu’elle lui remet avec tant de gravité, con si mirabile prosoppopea , que de plus en plus Donnola a honte de ses pauvres mocenighi.
Les Amants magnifiques, comédie-ballet, en cinq actes, dans les divertissements de laquelle on trouve l’imitation d’une ode d’Horace. […] Nous remarquerons seulement qu’il y a, dans l’intermede du second & du troisieme acte, une imitation de l’ode d’Horace qui commence ainsi : Donec gratus eram tibi.
Ce qui troubla tout d’abord et interrompit bientôt le succès de Don Juan, ce furent les tempêtes soulevées par le cinquième acte, où le libertin, à bout de vices, se drape dans le manteau court de Tartuffe. […] On a, comme on sait, disserté à perte de vue sur cette fameuse scène ; on a répété à satiété que le parti des scrupuleux, comme disait tout à l’heure Thomas Corneille par euphémisme, n’osant s’en prendre ouvertement au cinquième acte, où on l’attaquait de front, se rabattit, sur la scène du pauvre et la fit supprimer dès la seconde représentation. […] On ne saurait mieux rendre qu’ils ne l’ont fait l’un et l’autre cette naïve pastorale du second acte, comparable aux plus charmantes églogues de l’antiquité. […] On a, d’ailleurs, poussé le respect pour les moindres indications venues de Molière, jusqu’à faire apparaître au cinquième acte le fantôme d’une femme voilée qui se transforme tout à coup en une figure du Temps, avec sa faux à la main.
La pièce, qui a cinq actes, pourrait finir au troisième : il y a un rôle de père d’une crédulité outrée, et la scène du valet déguisé en médecin est une charge trop forte. […] Ces suppressions ont réduit la pièce à quatre actes, de cinq qu’elle avait. […] Ce ne fut qu’en 1696, vingt-trois ans après la mort de Molière, que la bonne comédie parut enfin renaître avec tout son éclat, dans une pièce de caractère et en cinq actes. […] Ses intrigues sont toujours un peu forcées, excepté celle de l’Esprit de contradiction; aussi n’a-t-il qu’un acte. […] Le tableau est énergique, mais d’une couleur monotone et un peu rembrunie : il y a des situations neuves et très artistement combinées; mais l’intrigue est pénible, et les derniers actes languissent par la répétition des mêmes moyens employés dans les premiers.
Je propose Thèse; qu’on mette franchement sur les affiches, par exemple (je prends un titre au hasard) : la Tranquillité des Ménages, thèse en quatre ou cinq actes, par M — Ils sont plusieurs ! […] Encore ne rit-elle que pendant les premiers actes. […] — a plaidé magnifiquement pendant des heures pendant des actes, pour se laisser tomber en fin de compte tout au fond de cette conclusion qui, certes, n’a pas même l’excuse de l’audace ou de la nouveauté : « Vous voyez bien ce trou, ce trou sanglant? […] D’abord, mesdames, vous prend toutes pour des Thèses: autour du lac, le long du boulevard, il voit partout quatre actes sous vos jupons et partout les mêmes quatre actes.
Pour trouver des expressions qui en fassent sentir la haute moralité, on ne peut que citer Molière lui-même, quand il fut obligé d’implorer la puissance royale pour obtenir le droit de dire tout haut qu’un hypocrite est un scélérat et qu’un tartuffe est un sacrilège : J’ai mis tout l’art et tous les soins qu’il m’a été possible pour bien distinguer le personnage de l’hypocrite d’avec celui du vrai dévot ; j’ai employé pour cela deux actes entiers à préparer la venue de mon scélérat ; il ne tient pas un seul moment l’auditeur en balance ; on le connaît d’abord aux marques que je lui donne ; et d’un bout à l’autre il ne dit pas un mot, il ne fait pas une action qui ne peigne aux spectateurs le caractère d’un méchant homme, et ne fasse éclater celui du véritable homme de bien que je lui oppose772. […] Boileau, Discours au Roi, v. 102 :1665. — Les trois premiers actes du Tartuffe avaient été représentés chez Monsieur en septembre 1664, et aussi aux fêtes de Versailles la même année. « Molière, dans le Festin de Pierre, qui se joua en 1665, se vengea de la cabale qui arrêtait le Tartuffe par la tirade de don Juan au cinquième acte. » Sainte-Beuve, Port-Royal, tome III, chap. […] Au 2e vers de la scène vu de l’acte III, dans toutes les éditions de Molière, on lit : « Ô ciel, pardonne-lui la douleur qu’il me donne ! […] I), mais il lui en fait accomplir les actions, surtout dans les actes IV et V.
Les deux Reines, Drame héroïque en cinq actes & en prose, mis à côté de l’Histoire de Sainte Genevieve de Brabant, & d’une piece italienne, &c. […] ACTE I.