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180. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

Cela arriva comme je l’avois prédit, & dès cette premiere representation, l’on revint du galimatias & du stile forcé.

181. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

Il faut connoître la théorie d’un art, n’en pas ignorer les regles, pour savoir apprécier le mérite des chefs-d’œuvre qu’il enfante ; ou bien on s’expose à la honte de revenir sur son propre jugement ; ou, ce qui est bien pis, à celle de le voir condamner par la voix publique.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Valere voit Harpagon qui revient, & s’écrie : Oui, il faut qu’une fille obéisse à son pere ; il ne faut point qu’elle regarde comme un mari est fait ; & lorsque la grande raison de sans dot s’y rencontre, elle doit être prête à prendre tout ce qu’on lui donne.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

Non, non, c’est hasarder notre vengeance que de la reculer, & l’occasion de la prendre peut ne plus revenir.

184. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

En effet, il change sans hésiter toutes ses habitudes de composition, il prodigue les scènes épisodiques, et multiplie les personnages qui entrent, sortent et ne reviennent plus, mais laissent sur le tissu du drame l’empreinte de leur passage.

185. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

. — M. le Prince ne reviendra-t-il pas, si je le mande ?

186. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

C’est ce Molière, qui contient beaucoup de notes manuscrites de Stendhal, que je donne aujourd’hui ; j’ai mis dans cette introduction non seulement des notes tirées de cet exemplaire, relatives à Molière, et traitant de différents sujets, mais aussi un certain nombre de documents inédits Je ne reviendrai pas une fois encore sur l’infortuné Petitot ; je me contente d’indiquer maintenant quelques-unes des phrases amères dont son ombre a dû être poursuivie. […] Son coloris est déplaisant pour moi. mais la force du comique et le bon sens me ramènent à lui19. » Mais il faut dire qu’il revenait de sa campagne de Silésie. […] Dandin et qui aurait la dose de bon sens naturel de ce personnage, quitterait sa femme, s’absenterait en prenant soin qu’elle ne pût toucher aucun revenu. […] La couleur générale du rôle de Dandin est de s’entendre tourner en ridicule, on lui fait mâcher le ridicule, mais j’en reviens toujours là : il n’est pas assez élastique. […] Sa vivacité en speaking of the revenue of B.

187. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Je crois qu’il est bon de n’en pas abuser, de ne pas y revenir trop souvent.

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138

Tu ne me répetes que ce que j’ai vu dans tant d’autres prologues : je suis las de cette monotonie ; en un mot, je veux du neuf, & si tu n’as pas l’imagination assez fertile pour trouver & pour mettre en œuvre quelque idée heureuse, ingénieuse, délicate, qui me plaise, ne me dis rien du tout : ce long préambule que tu me veux faire essuyer, va m’indisposer contre toi, peut-être à n’en pas revenir..... . . . . . . . . .

189. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Si c’étoit un époux tel qu’eût été Damon, Passe ; mais c’en est un qui n’en eut que le nom ; Un jeune écervelé qui laisse sa compagne, Et, pour libertiner, va battre la campagne ; Que je ne connois point, car ma sœur, Dieu merci, Ne consultoit personne en tout, comme en ceci ; Un homme qui n’agit que par ses émissaires, Et n’ose se montrer que par ses gens d’affaires ; Qui, lorsqu’on le croit mort, revient, après douze ans, Pour se démarier.

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Les pieces que vous protégez avec tant de fureur, parcequ’elles sont plus faciles à jouer, ne sont qu’une affaire de mode qui ne peut durer long-temps : on a bientôt épuisé les situations romanesques, les reconnoissances, les oh, les ah, & tous les cris prétendus pathétiques : on a bientôt peint les hommes comme ils devroient être ; il faudra tôt ou tard revenir à votre pere nourricier, au genre que vous dédaignez, que vous ne jouez plus bien, & dans lequel vous serez bientôt détestables.

191. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

Milfort revient : Belti s’empresse de lui dire que Belton n’a pas d’or : Milfort offre tout ce qu’il possede : Belti est étonnée que Belton refuse : celui-ci la prie de le laisser avec son ami : elle est fâchée qu’il ait des secrets pour elle, & sort en soupirant.

192. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

La postérité comptera parmi nous dix Peintres fameux, autant de Sculpteurs, autant d’Architectes illustres, & dira : « Tant d’Artistes distingués n’ont pu faire des progrès, qu’au sein d’un pays où les talents naissants trouvent des ressources gratuites chez des Maîtres entretenus par la générosité du Monarque ; tant d’Artistes distingués n’ont pu se perfectionner, que dans un pays où l’Eleve, parvenu au point de laisser entrevoir la moindre étincelle de génie, est envoyé à grands frais dans l’ancienne patrie des beaux arts, peut s’y enrichir des plus belles connoissances, & revenir, précédé de sa réputation, dans la capitale pour être accueilli dans le palais des Rois. » Qui pourroit ne pas voir toute l’utilité du plus respectable des établissements, de cette Ecole d’honneur, de bravoure, dans laquelle est admis quiconque puise dans un sang noble l’ardeur de défendre sa patrie ?

193. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Lequel donc, de Plaute ou de Molière, s’est montré le peintre le plus habile, ou si l’on veut le meilleur moraliste, puisque c’est toujours là qu’on en revient ? […] Nous en revenons à nous occuper des écrivains français qui ont attaqué le système national sur la ligne de démarcation des genres, et sur l’ensemble des règles prescrites à l’art dramatique.

194. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Il a bien pu parler en l’air, comme tant d’autres, de l’enfer, à son valet ; se moquer des croyances vulgaires en les assimilant aux superstitions, et mettre en avant son bel article de foi que deux et deux sont quatre 70 ; mais voilà un argument qui renverse tout cela : un homme qui « aime mieux mourir de faim que de commettre un péché71. » Il y aura lieu de revenir sur don Juan considéré comme esprit fort72.

195. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Il m’en fût revenu, m’assurera-t-on, un peu d’indulgence pour certaines assertions qui, faute de ce modeste aveu, m’ont valu d’assez vives critiques. […] Revenons à l’autre Tartuffe.

196. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Il l’attribuë au retour de Scaramouche en France ; mais cet admirable pantomime, parti de Paris18 au mois de juin 1662, n’y revint qu’au19 mois de novembre de la même année, & l’école des femmes L’école des femmes, comédie en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le théatre du palais royal le 26 décembre 1662. […] L’aimable comédie, avec lui terrassée, En vain, d’un coup si rude, espéra revenir, Et, sur ses brodequins, ne put plus se tenir.

197. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

« La troupe de Molière jouait d’abord sur le théâtre du Petit-Bourbon les jours qu’on appelait extraordinaires, les lundi, mardi, jeudi et samedi, et les liens jouaient les autres jours… En janvier 1662, quand Molière et sa troupe étaient installés au Palais-Royal, les Italiens étant revenus à Paris, alternèrent de nouveau avec eux. » J.

198. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Sans doute le poète est d’humeur débonnaire, mais la flèche qu’il a paru détourner n’en revient que plus sûrement au but.

199. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

quand l’âge nous glace, Nos beaux jours ne reviennent jamais.

200. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Il s’empressa fort à la faire revenir, en la conjurant de considerer que l’amour seul avoit causé son emportement, & qu’elle pouvoit juger du pouvoir qu’elle avoit sur son esprit, puis que malgré tous les sujets qu’il avoit de se plaindre d’elle, il étoit prêt de lui pardonner, pourvu qu’elle eût une conduite plus reservée.

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